La Cause Des Adolescent De Francoise Dolto

à mieux apprécier mes pratiques, dans le but de me permettre d’améliorer la qualité de mon intervention auprès des personnes accompagnées. Durant les trois années de formation, j’ai pu rencontrer des jeunes adolescentes en difficultés en Maison d’Enfants à Caractère Sociale, des adolescents autistes dans un service spécialisé à Paris et des enfants déficients intellectuels en Institut Médico Éducatif et partager leur quotidien. De multiples interrogations se sont dégagées, ainsi que de nombreuses

avec la mise en relation de l’âge et du niveau scolaire : jusqu’au XVIIème et XVIIIéme siècles, on peut trouver dans les mêmes classes des enfants de 10 ans, des adolescents et même de jeunes homme de 25 ans[1]… Toutefois, les études de plusieurs historiens centrés sur la jeunesse, montrent que le fonctionnement spécifique des adolescents demeure une constante perçue par la société. « Sur le plan de l’individu, l’étude d’autobiographie des XIIème et XIIIème siècles fait apparaître l’adolescence comme

d’un transfert au père de la toute-puissance initialement attribuée à la mère. Le père réel : Le père réel est ainsi et avant tout, pour l’enfant, l’homme d’une femme : c’est l’homme qui a fait d’une femme –généralement la mère pour l’enfant –la cause de son désir et l’objet de sa jouissance. 1.3 Au niveau sociologique Etre parent est aussi une construction sociale: les règles implicites et explicites de la filiation, les contraintes et exigences de l'état d'être parent, les droits et le pouvoir

voir arriver les « nouveaux pères ». Le flou concernant le statut de chacun au sein de la famille et les institutions qui continuent de nier le rôle paternel (école, justice, etc.) ne font que renforcer l’absence de repères des enfants et des adolescents. En France, la presse relate quotidiennement les difficultés des banlieues et de la délinquance : les médias expliquent ces problèmes par un manque de repères des jeunes en difficultés. Ces jeunes, livrés à eux-mêmes, chercheraient donc à affronter

telles idées que nous avons maintenant présentes à l'esprit se rapportent à quelques choses qui sont hors de nous ; non pas à la vérité que ces choses les aient transmises en notre esprit par les organes des sens telles que nous les sentons, mais à cause qu'elles ont transmis quelque chose qui a donné occasion à notre esprit, par la faculté naturelle qu'il en a, de les former en ce temps-là plutôt qu'en un autre. (…) D'où il suit que même les idées du mouvement et des figures sont naturellement

Descartes. Elsa RAMOS Je suis sociologue et travaille sur la question que je suis chargée d’aborder cet après-midi : l’autonomie des jeunes. Je me suis intéressée à la question des jeunes adultes ainsi qu’à la question de l’autonomie pour les adolescents. Je suis enseignant chercheur à l’Université Paris Descartes ; je suis chercheur au CERLI, centre de recherche sur les liens sociaux, laboratoire dans lequel plusieurs thèmes sont travaillés, dont la jeunesse et l’adolescence. Pour commencer plus

 La délinquance des adolescents Table des matières Introduction 2 Méthodologie 6 Partie 1 : Partie Théorique 8 I-L'adolescence 8 A-La période entre l'enfance et l'âge adulte 8 B-La relation à autrui 9 IV-L'éducation 10 A-Définitions 10 B-La famille 11 C- Le système scolaire 14 II-La délinquance 17 A-Définition 17 B-Évolution 20 III-Les politiques sociales 21 A-La prévention de la délinquance 21

longtemps que le développement n’est pas le même pour tout le monde. Cela résulte de la nécessité scientifique, psychologique et médical pour mesurer les âges. Nous utiliserons donc le terme de stade du développement. I) L’ENFANCE Avant Françoise Dolto la pédiatrie était considérée comme la médecine vétérinaire car on considérait que l’enfant ne parlant pas était un petit animal. Le premier à parler de ces stades c’est Freud dans son livre « trois essais sur la sexualité » 1905. Il y définit

Arcanes Collection « Hypothèses » 00 FREYMANN Naissance du 24/03/11 18:29 Page 5Conception de la couverture : Anne Hébert Illustration : Roland Topor, Blanche-Neige, 1977 © Adagp, Paris 2005 à Sylvie Lévy, qui a permis l’élaboration de ce livre à Françoise Gottenberg pour toutes ses relectures pointues à Évelyne Kieffer qui maintient une efficacité créatrice à Cathie Neunreuther, à Liliane Goldsztaub pour leur contribution décisive à ce livre au Professeur Michel Patris pour le courage de ses positions

enfants et déversés sur eux la violence qui les habite. L'institution judiciaire, ne s'occupant pas des causes de leur brutalité, les a désignés comme indignes d'être pères et les a déchus de leur puissance par la loi de 1889.». La psychanalyste Françoise Hurstel (1992:36), y perçoit «la scène inaugurale de la paternité contemporaine, ... marquée d'une violence issue d'une injustice qui sera refoulée des consciences.» Elle ajoute que les individus, autant les hommes que les femmes, «sont ici pris