La Charrette Bleu

  on  pouvait  apercevoir  le village  avec ses toits  de  chaumes et ses  occupants qui se dépêchaient  de rentrer chez eux avant que la nuit ne tombe. A l’Est il  y avait  la  magnifique plage de sable fin puis le port qui surplombait l’immensité bleu et rassurante de  l’Océan  des  Perclines. A l’Ouest, le décor était complètement différent. Les hautes montagnes  de  Crandör,  sombres et effrayantes dominaient  le royaume. Sa  vie était ici, mais malgré tout  elle ne se sentait pas à sa place, comme une intruse

marchands de vin. L’odeur due aux abattoirs est particulièrement nauséabonde. Venons au cabaret du père Colombe : l’Assommoir. Devant le bâtiment se trouve des lauriers poussiéreux. Sur la façade apparaît le mot « distillation » écrit en lettres bleues. L’intérieur semble plus riche, la prospérité du lieu est manifeste. Le comptoir est d’une taille imposante. Des tonneaux jaune clair encadrent la salle. Ceux-ci, sont surmontés d’étagères soutenant des bouteilles de liqueurs, des bocaux de fruits

1966, ... BARJAVEL René, Une rose au paradis, ..., Ed.Presse de la cité, 1981, ... BARJAVEL René, Les chemins de katmandou, ..., Ed.Presse de la cité, 1969, ... BARJAVEL René, Le voyageur imprudent, ..., Ed.Denöel, 1958, ... BARJAVEL René, La charrette bleu, ..., Ed.Denöel, 1982, ... BARJAVEL René, La peau de César, ..., Ed.Mercure de France, 1985, ... BARJAVEL René, Les dames à la licorne, ..., Ed.Olenka de Veer, 1974, ... BARJAVEL René, Roman extraordinaires, ..., Ed.Omnibus, 1995, ... BARJAVEL

l’extérieur. A l’entrée de la cathédrale au dessus la porte il y avait toujours des hommes et des animaux imprimés. Ces dessins sont toujours fait par les tailleurs d’images. Les tailleurs d’images mettaient des traces de différentes couleurs (bleu,vert,etc …) dans les pierres pour leurs donner de la couleur. Cette cathédrale servait aux pèlerins. Dans la cathédrale il y a différentes parties dont le chœur ou les chanoines restaient avec l’évêque

Les conviés arrivèrent de bonne heure dans des voitures, carrioles à un cheval, chars à bancs à deux roues, vieux cabriolets sans capote, tapissières à rideaux de cuir, et les jeunes gens des villages les plus voisins dans des charrettes où ils se tenaient debout, en rang, les mains appuyées sur les ridelles pour ne pas tomber, allant au trot et secoués dur. Il en vint de dix lieues loin, de Goderville, de Normanville, et de Cany. On avait invité tous les parents des deux familles, on s'était raccommodé

tableau ne comporte pas beaucoup d’élément. Il est vêtu d’une veste bleu marine et je crois que le mur forme un angle droit ce qui pourrait explique le changement de couleur, un des deux cotés est vert car il n’y a aucune lumière alors que l’autre est jaune puisqu’il est illuminé. Mais en réalité cette triade de couleurs extériorise un sentiment, selon moi le jaune (couleur primaire) symbolise la lumière, le vert l’espérance et le bleu marine est la résultante des autres couleurs. Munch se voit entre

Pierre-Lescot, où le marché au cresson et le marché aux pommes de terre lui parurent infranchissables. Il préféra suivre la rue Rambuteau. Mais, au boulevard Sébastopol, il se heurta Devoir 5 – FR10-13 49 contre un tel embarras de tapissières, de charrettes, de chars à bancs, qu’il revint prendre la rue Saint-Denis. Là, il rentra dans les légumes. Aux deux bords, les marchands forains venaient d’installer leurs étalages, des planches posées sur de hauts paniers, et le déluge de choux, de carottes

le camp de travail avec ses gardiens. Des déportés tirent une charrette remplie de cadavres en provenance des usines à gaz vers les fours crémanoires dont on aperçoit les fumées au fond, un autre est battu, un troisième est étendu au sol comme mort. C’est le camp avec ses horreurs. On distingue les barbelés et les miradors qui entourent le camp. Le ciel est d'un rouge orangée, qui contraste avec les couleurs froides (gris, vert, bleu) de la famille du premier plan. La mort est évoquée par les

remit les menottes. Cela avait une petite serrure compli- quée qu’ils fermèrent avec soin. Je laissai faire ; c’était une ma- chine sur une machine. Nous traversâmes une cour intérieure. L’air vif du matin me ranima. Je levai la tête. Le ciel était bleu, et les rayons – 48 – chauds du soleil, découpés par les longues cheminées, traçaient de grands angles de lumière au faîte des murs hauts et sombres de la prison. Il faisait beau en effet. Nous montâmes un escalier tournant en vis ; nous pas-

technique permet à l’homme de dominer le monde * L’homme invente des moyens qui lui permettent de découvrir le monde. Moyens de transport de plus en plus sophistiqués, qui relativisent l’échelle de distances auxquelles l’homme est confronté. (Charrette, bateau, voiture, train, avion, fusée) * Il s’arme pour pouvoir dominer ce même monde. Il est d’abord en mesure de se défendre et de chasser ses prédateurs naturels, puis peu à peu, sa technique est de plus en plus poussée, et on passe de