La Chose d'un autre monde

3. Le « monde de la vie » (Husserl) 10 4. L’idée de phénoménologie (Husserl) 11 II. Approches existentialistes 11 A. Conscience et temps 12 1. Le temps n’existe que dans notre conscience (Saint Augustin) 12 2. La conscience est temps : de la mémoire à la durée (Bergson) 12 3. Rétention et protention 12 B. La projection 12 1. Projection et existence (Heidegger) 13 2. L’imagination et le néant (Sartre) 13 C. La conscience, le moi et le monde 14 1

1948 La crevette dans tous ses états Fin des années 40, il publie des textes presque apposés au PPDC. Il ne veut plus donner l’impression que le texte est achevé. P. montre le travail d’écriture qui s’accomplit lors de la composition d’un texte ; ses différents états, s’inscrit dans l’art contemporain, comme Picasso et sa série de taureaux. Proêmes le poème en prose serait un sens simplifié de ce mot ; dans le littré, livre de chevet de Ponge on a la définition suivante «prologue

relation entre la conscience et le réel : ce que j'ai conscience est-il révélateur du réel ? Pour répondre à cette question il faut d'abord s'interroger sur le sens du terme "révéler" dans le sujet. Faut-il l'entendre au sens de dévoiler ? Comme si une chose nous était cachée ? Et donc remettre en cause notre conscience qui en définition est censée nous permettre de percevoir ce qu'il y a autour de nous, à représenter les choses. Il y a peut-être des choses appartenant au réel que notre conscience ne nous

__________________ I. Propédeutique pour mieux comprendre.La perception ça semble tout simple! J'ouvre les yeux, je vois un arbre à une certaine distance. Pourtant ... Je vois un arbre.-Si je vois, je vise à travers une sensation, l'exercice d'un sens, la vue. La "visée" est un acte de transcendance, une sorte d'intention (= je tends vers) et cet acte intentionnel  n'est pour moi, que par la présence à soi de cet acte de ma conscience.-Si je vois "un" c'est que je sais compter et distinguer

Philo : Faut-il assouvir tous ses désirs ? Intro : "Il vaut mieux changer ses désirs que l'ordre du monde" écrit Descartes dans le discours de la méthode, publié en 1637. Nous éprouvons sans cesse des désirs, qu'ils visent un objet déterminé, un état, statut. Le désir semble faire corps avec l'élan même de la vie qui inlassablement nous entraîne au-delà de nous-mêmes : vers les objets extérieurs pour nous les approprier, les transformer, en créer, ou vers ce que nous voudrions être mais que

esthétique. La réalité quant à elle est ce qui existe indépendamment du sujet, qui n’est pas le produit de la pensée. La réalité pour Platon est l’essence même des choses. Elle ne peut donc pas être représenté par l’art puisque la reproduction d’une chose lui retire son essence. Mais peut-il y avoir une réalité sans un regard pour la percevoir ? L’art est une perception de la réalité, car l’artiste d’après Bergson regarde la réalité nue et sans voile. L’art met en jeu une représentation englobante

moderne et donc la religion au sens large est l'idée d'un ordre qui nous dépasse, d'un ordre transcendant. Religion* : Phénomène irrationnel. On croit de façon personnelle mais sans véritables raisons. La religion semble être une sentimentalité mais ne semble pas digne d'un être qui réfléchit et qui prend sa vie en main. C'est là que la philosophie intervient car c'est la recherche rationnelle de la vérité. Or la religion parle du monde : est-ce que ce discours est rationnel ? Car si c'est

définit donc le fait de voir quelque chose et donc qui définit une sorte de savoir. Cette assimilation entre voir et savoir est devenue quelque chose de tout à fait prédominant dans le culture occidentale pour le moins, dans la mesure où, quand on dit qu'on comprend quelque chose, on dit que l'on voit. Voir et savoir se confonde et évidemment, la vue dont il est ici question ne se réduit pas au sens, à la vue de l'œil mais elle fait plutôt signe vers quelque chose qui est de l'ordre de l'esprit, de

Dali, l'urinoir-fontaine de Duchamp, le ready-made verbal (qui n'est pas le stéréotype), la répétition du dynamitage de la villa à la fin de Zabriskie point (Antonioni, 1970), les compressions et expansions de César, la matérialisation - sous forme d'un monstre - de l'inconscient du docteur Morbius dans Planète interdite (Fred Mac Leod Wilcox, 1956), un tableau de Monory où le peintre se représente dans un polar, une conversion continue (elle se fait actuellement) de Jean-Marie Gleize, un poème-bombe

| | |- A chacun son monde de sens |p. 4 | | | | |- Le processus d’attachement, autre preuve montrant l’existence du sens |p. 4