La Coexistence Pacifique Portée Et Limites

Correction du devoir sur la coexistence pacifique, une paix armée ? 1. Léonid Brejnev décrit la coexistence pacifique comme une simple acceptation de l’adversaire occidental libéral. S’il continue à parler de lutte des classes entre le système socialiste et le système libéral, il se refuse à attaquer le Etats-Unis pour les faire disparaître. En revanche, il se refuse à accepter certains aspects du libéralisme comme la colonisation, qu’il appelle à combattre encore. 2. On peut parler d’un équilibre

De la coexistence pacifique à la Détente (1953-1975) Depuis 1947, Etats-Unis et URSS, qui s’étaient unis pour combattre le nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale, ont rompu toute relation et sont entrés dans un processus de « guerre froide », affrontement idéologique indirect qui s’accompagne de la mise en place de deux blocs rivaux. Si la mort de Staline en 1953 semble ouvrir une période d’apaisement entre le camp occidental et le camp soviétique, les divisions persistent et la Détente,

l’expansion du camp adverse, présenté comme le mal absolu, mais sans jamais prendre le risque de basculer dans une guerre qui tournerait à l’affrontement nucléaire. Cet affrontement se traduit donc par des conflits périphériques, qui éclatent à la limite de leur zone d’influence et où on utilise seulement des armes conventionnelles Ex : première crise de Berlin 1948/1949 Guerre de Corée 1950/1953 … qui entraine une course aux armements et la constitution de réseaux d’alliance. OECE(

tournant au sein de la guerre froide : la guerre de Corée s’achève, l’URSS entre dans une phase de « déstalinisation » tandis qu’Eisenhower, bien que sans complaisance envers le communisme, souhaite la paix. C’est le début du dégel, de la coexistence pacifique entre les deux nations, c’est-à-dire d’une période où chacun reste hostile à l’autre tout en refusant l’escalade des tensions.  Déstalinisation et volonté de dégel La mort de Staline, puis l’arrivée au pouvoir de Khrouchtchev en septembre

abattu sur l’Europe. Dès lors s’ouvre une nouvelle ère des relations internationales : la Guerre Froide, longue période de conflit larvé ponctué de crises, durant laquelle les deux grands se montrent autant soucieux d’asseoir leur suprématie que de limiter celle de leur rival, utilisant pour ce faire tous les moyens à leur disposition, excepté l’affrontement direct et généralisé. Ainsi, de 1947 aux années 1970, les relations américano-soviétiques ont sans cesse oscillé entre une « paix impossible »

tournant au sein de la guerre froide : la guerre de Corée s’achève, l’URSS entre dans une phase de « déstalinisation » tandis qu’Eisenhower, bien que sans complaisance envers le communisme, souhaite la paix. C’est le début du dégel, de la coexistence pacifique entre les deux nations, c’est-à-dire d’une période où chacun reste hostile à l’autre tout en refusant l’escalade des tensions. Déstalinisation et volonté de dégel La mort de Staline, puis l’arrivée au pouvoir de Khrouchtchev en septembre

expansionniste agressive portée par la prestige d’une idéologie qui fait recette bien au-delà des frontières de l’URSS. -          . En se  positionnant comme les leaders du monde libre, ils prennent la tête d’une lutte multiforme, jamais directe ponctuée de crises qui menacent la sécurité du monde : la guerre froide qui prend fin en 1991 par la disparition de l’URSS. Ils doivent mettre en œuvre divers moyens de lutter contre l’idéologie communiste, principalement portée par l’URSS mais qui s’étend

III) La confrontation Est-Ouest jusque dans les années 1970 Ø De cet antagonisme idéologique profond entre deux grandes puissances, va naître un affrontement sur le terrain parfois à la limite de l’affrontement armé, la guerre froide Ø Un conflit multiforme, d’intensité variable, dressant l’un contre l’autre deux blocs idéologiques qui visent à la fois l’extension maximale de leur influence et le refoulement ou au moins l’endiguement de l’adversaire Ø Cette vision de l’endiguement

1957-1991 » I. Les rapports est/ouest sont marqués à partir de 1957 par l’instauration d’une coexistence pacifique qui s’affirme après 1962 A. Une volonté ambiguë à partir de 1957 1. Contexte qui change Progrès soviétiques, tout ceci qui ne peut pousser qu’à une coexistence pacifique. L’Union Soviétique veut essayer de développer son économie. Et pour cela, elle a besoin de moyen et de limiter la course aux armements. 2. Les hommes changent : Khrouchtchev est désormais l’homme fort de

des démocraties libérales. Equilibre de la terreur : capacité pour chaque bloc de détruire l’autre par une attaque nucléaire massive. Cette situation empêche tout conflit ouvert entre les deux Grands et tout recours aux armes nucléaires. Coexistence pacifique : doctrine de la politique étrangère soviétique, définie par Khrouchtchev en 1956. Elle veut éviter une guerre destructrice par l’établissement de relations plus sereines entre l’URSS et les Etats-Unis. La lutte doit se poursuivre sous de nouvelles