La Colombe De Kant

(Situations, III). Cela amène à réfléchir : les contraintes sont-elles nécessaires à ma liberté ? Je peux ainsi me référer à la colombe de Kant : «La colombe légère, lorsque, dans son libre vol, elle fend l'air dont elle sent la résistance, pourrait s'imaginer qu'elle réussirait bien mieux encore dans le vide. » Mais l’air, c’est-à-dire l’obstacle à la totale liberté de la colombe est nécessaire à son vol, nécessaire à sa liberté ! La notion de contrainte semble donc liée à celle de liberté, contrairement

Kant souligne que le jugement de goût, authentiquement esthétique, implique une adhésion universelle. Plus question dès lors d’admettre à propos de beau la formule convenue : « À chacun selon son goût »… Lorsqu’il s’agit de ce qui est agréable, chacun consent à ce que son jugement, qu’il fonde sur un sentiment personnel et en fonction duquel il affirme qu’un objet lui plaît, soit restreint à sa seule personne. Aussi bien disant : « Le vin des Canaries est agréable », il admettra volontiers qu’un

freinons nos désirs, nous ressentons en nous le devoir impératif de l’aider. La possibilité de l’aider nous impose à lui porter secours. Nous obéissons alors à notre devoir moral et devenons une personne, un sujet de droit. C’est ce que voulait dire Kant avec sa formule lapidaire « Tu dois donc tu peux ». La seule conscience de ce devoir prouve d’ailleurs que nous sommes libres. Certes, nous éprouvons les mêmes impressions que tout animal: nous avons des instincts, un caractère, des besoins

elle peut en tte ch, a fait une 2nd nature ds l'homme » => ig° inhérente à l'homme mais ennemie de la R DONC cette folle qui se plait à faire la folle (Malebranche) semble incompatible ac R Cpdt ig° ≠ R = réductrice → ig° faculté productrice (Kant) si ig° ≠ R → disparu dps 18è(Lumières) OR ig° persiste voire valorisée(ciné, litt) Peut-on donc simplement affirmer que l'ig° est la folle du logis (Voltaire) ? Si ig° et R restent liée ds nos sociétés n'est-ce pas la preuve qu'elle a un autre

des faits économiques et sociaux, passant avant tout par la nécessité d'avoir une rationalisation des raisons en finalité Les prémices de cette rupture apparaissent à la fin du XVème siècle lorsque la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb réfute la géographie enseignée dans la société, tout comme le savoir d'Aristote, alors considéré comme pensée suprême, l'autorité issue de la tradition. Cette découverte va remettre en question tous les savoirs et permettre à l'expérience de conquérir

peut déplacer la formule de Rousseau: pour la pensée également, la véritable liberté est l'obéissance à la loi, de la raison communicative). Que devient la pensée du non-démontrable? Tout d'abord, il y a critique de la métaphysique classique. Selon Kant, la métaphysique n'est qu'un "champ de ruines". La liberté dont y bénéficie la pansée semble inviter à y affirmer n'importe quoi. Si les notions métaphysiques sont bien en dehors de toute expérience possible, les raisonnements s'y déploient sans aucun

liberté La colombe légère dans son libre vol, écrit Kant (1724-1804), imagine qu'elle volerait bien plus vite dans le vide parce qu'elle subit la résistance de l'air. Mais elle ignore que sans air, elle ne volerait pas du tout: ce qui lui apparaît comme un obstacle est en réalité une condition de son vol. De même, beaucoup d'hommes imaginent qu'ils seraient plus libres sans les lois imposées par l'Etat: impôts, Code de la route, etc. Ils se montrent par là aussi ignorants que la colombe de Kant, car sans

est profitable ? Par exemple, dans le compte rendu du procès d’Eichmann pour crime contre l’humanité à Jérusalem relaté par Hannah Arendt (Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la banalité du mal), Eichmann fait référence à l’impératif catégorique de Kant (Fondements de la métaphysique des mœurs) pour justifier ses actions. Pour lui, un ordre se devait d’être accompli. Se trouvait dans ce raisonnement le principe du devoir selon un officiel nazi, d’où la terrible « banalité du mal » expliquée par Hannah

condamnés à la poursuivre en dépit des autres. | | [Christophe Colomb] | | L'amour, c'est quand on rencontre quelqu'un qui vous donne de vos nouvelles. | [André Breton | On ne met pas son passé dans sa poche ; il faut avoir une maison pour l'y ranger. | | [Jean-Paul Sartre] | | La Nausée | | On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter. | | [Emmanuel Kant] | | Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre

Cours 3 et 4 textes I. Kant, Anthropologie d’un point de vue pragmatique, §57 : « Inventer est tout autre chose que découvrir. Car ce qu’on découvre est considéré comme déjà existant sans être révélé, par exemple l’Amérique avant Colomb ; mais ce que l’on invente, la poudre à canon par exemple, n’était pas connu avec l’artisan qui l’a fabriqué. […] Le talent d’inventeur s’appelle le génie, mais on n’applique jamais ce nom qu’à un créateur, c’est-à-dire à celui qui s’entend à faire quelque