La Colonisation

La colonisation par les puissances européennes de l’Afrique et de l’Asie tant pour des raisons « humanistes », économiques que politiques, crée des relations nouvelles et particulières entre les Etats colonisés et les métropoles que l’on peut qualifier de système colonial. Il vise à exploiter les ressources en administrant les territoires et en encadrant les populations. Parmi ces colonies, les co-lonies de peuplement, soumises à une forte immigration de métropolitains, comme ce fut le cas en Algérie

Pour Montaigne par exemple, le problème vient de la façon dont les européens ont colonisé l’Amérique comme le souligne le verbe à la 1ère personne du singulier « je crains　» qui est connoté négativement. Selon lui, cette mauvaise gestion de la colonisation de l’Amérique va conduire « à la fin de notre monde ». Sa dénonciation est très présente dans le troisième paragraphe où il « regrette », comme le souligne le pronom personnel « nous » qui inclut Montaigne et le lecteur, que les européens se soient

qu’une partie de l’Asie sont convoités par plusieurs grandes puissances européennes. L’Europe revendique sa supériorité en exploitant certains territoires et certaines civilisations qu’elle juge « sauvages » ou « primitives ». Il s’agit ici de colonisation, c’est-à-dire qu’un Etat cherche à dominer d’autres pays, en leur faisant perdre peu à peu toute autonomie, afin de se constituer un Empire colonial. L’Europe est convaincue que la possession de colonies ne peut qu’apporter, richesse, prestige

sur les colonialistes un avantage. Ils savent que leurs « maîtres » provisoires mentent. Donc que leurs maîtres sont faibles. Et puisqu’aujourd’hui il m’est demandé de parler de la colonisation et de la civilisation, allons droit au mensonge principal à partir duquel prolifèrent tous les autres. Colonisation et civilisation ? La malédiction la plus commune en cette matière est d’être la dupe de bonne foi d’une hypocrisie collective, habile à mal poser les problèmes pour mieux légitimer les

elle se met au service de l’engagement politique. Elle est un témoignage pour les générations à venir. Dans un contexte historique précis (la colonisation puis la décolonisation), le poète AIME CESAIRE (« cahier d’un retour au pays natal » – 1939) va décider de mettre son art au service d’une cause : dénoncer l’absurdité du racisme de la colonisation, les inégalités, la misère. Sa poésie est engagée, elle invite ses lecteurs à la réflexion, à l’action. Elle est ancrée dans l’Histoire avec un grand

étapes de la colonisation du 16ème au 20ème siècle  Partie III : Comparaison des niveaux de développement de l’Amérique, de l’Afrique, de l’Asie et de l’Europe avant la révolution industrielle  Partie IV : Effets de la colonisation d’avant la révolution industrielle (16ème – 18ème s.) o Effondrement des populations amérindiennes o Traite négrière transatlantique o Bénéfices de l’expansion et origines de la révolution industrielle  Partie V : Effets de la colonisation d’après la

Une évidence voudrait que soit « post-colonial » tout ce qui serait postérieur à la colonisation. Selon ce point de vue, la littérature postcoloniale désignerait des littératures nationales dont l’émergence varierait en fonction de l’accession à l’indépendance des pays concernés. Soit, schématiquement, entre le XVIIIe siècle pour les plus anciens (Haïti, Libéria…) et les années 1970 pour les derniers (Mozambique, Angola, Zimbabwe). Des réalités particulières donc, sans unité apparente, hormis

XVIème siècle, un premier mouvement de colonisation débouche sur la constitution d’empires européens en Amérique et dans l’Océan Pacifique. Lors des deux siècles suivants, le mouvement perd de son intensité et on assiste même à partir de la fin du XVIIIème siècle à l’émancipation de la plupart des colonies d’Amérique au terme d’un processus révolutionnaire lancé par l’indépendance des Etats-Unis déclarée le 4 juillet 1776. Un second processus de colonisation, qui peut être définie comme un processus

aboutira à un processus de décolonisation qui, commencé en Asie, gagnera l’Afrique et conduira une quinzaine d’années plus tard, à l’indépendance de la majeure partie de ce continent. Les peuples d’Afrique occidentale accueillirent la fin de la colonisation avec enthousiasme, mais les espoirs suscités par l’accession à la souveraineté nationale seront vite déçus. L’Afrique surtout dans sa partie occidentale, sera confrontée à une instabilité chronique caractérisée par la multiplication des conflits

s’opposant à la conquête. Si la colonisation française n’a pas toujours été une conquête militaire violente, elle ne s’embarrasse pas non plus de règles humanitaires que l’Europe commence à adopter (ex : création Croix-Rouge en 1864). Dans la mesure où la conquête militaire était en contradiction avec les principes des DDH, elle ne peut être justifiée par aucun moyen. C’est la République, surtout la IIIe, qui a tenu un discours spécifique, faisant intervenir la colonisation pour justifier les DDH, c’est-à-dire