La Comédie Morale

Histoire de la littérature ème classique du 17 siècle Plan du cours I. II. III. IV. V. VI. Contexte historique Le classicisme Tragédie et comédie La poésie Le Roman La querelle des Anciens et des Modernes I. Le contexte historique I. Le contexte historique Introduction  Un siècle sous le signe de la grandeur : Louis XIV et le classicisme  La France domine l’Europe tant par les armes que par sa production littéraire et artistique  codification de nombreuses règles d’écriture  Codification

première version du mythe qui développe les caractéristiques de Dom Juan est l'œuvre El Burlador de Sevilla du moine et auteur espagnol Tirso de Molina paru en 1630. Dans cette comédie, Dom Juan est défini comme un personnage qui défit les autorités et la société de son temps, refuse les codes moraux de l'époque et s'oppose à la moral chrétienne ce qui était un sacrilège à cette époque. De plus, il poursuit et trompe les femmes mais finit par se repentir en enfer. La pièce n'était cependant pas importante

roman dont la fantaisie prend une allure orientale et où il imite les fictions de Swift. Ses œuvres exposent des idées morales, philosophiques et politiques sous une forme romanesque vive et plaisante: Zadig et l'Ingénu. L'influence de Voltaire a été considérable que ce soit en littérature ou en politique. Ses idées ont préparé la Révolution française. Il a ruiné l'autorité morale de l'église et a attaqué le despotisme de la monarchie absolue. Il a défendu les idées de justice et la tolérance. Son

1833) * Il aime décrire milieu et les mœurs de la vie privée de ses contemporains (Eugénie Grandet 1833, Père Goriot 1834. Il regroupe ses œuvres dans un recueil Scène de la vie privée en 1833. * En 1842 il change de titre et adopte La Comédie humaine et écrit son avant propos que nous lirons. * En 42, il apprend que le mari de Madame Hanska, une comtesse russe qui l’admire et qu’il a toujours aimé, est mort. Malgré des problèmes de santé, il entame le voyage pour la conquérir. Il

tout-puissant... C'est un mari peu délicat....assez galant,..., un peu libertin."De plus, il doit être joué "très noblement avec grâce.... la corruption du cœur ne doit rien ôter au bon ton de ses manières." - La Comtesse est identifiée à ses qualités morales : c'est "la plus vertueuse des femmes... Un modèle de vertu, l'exemple de son sexe et l'amour du nôtre.... Un caractère aimable et vertueux".L'éloge dithyrambique participe à la mise en place de l'image de la femme victime du libertinage de son mari

Situation scène de conclusion; nécessité d'un dénouement d'ordre dramatique ; quelle est la portée philosophique de ce dénouement, et donc du déroulement dramatique de la pièce? 1. les rapports entre les personnages 2. un dénouement de comédie 3. une philosophie de la société I) Les rapports entre les personnages - réapparition de Trivelin qui avait disparu de la scène quand la situation lui échappait (parodie de scène amoureuse, plus tentative de séduction des maîtres par les

le siècle du théâtre. Il est illustré par trois noms célèbres : Corneille et Racine qui se sont consacrés à la tragédie, et Molière qui s’est voué à la comédie. -La tragédie La tragédie est soumise à des règles assez strictes avec trois unités : - unité d’action : l’intérêt doit être concentré sur un seul fait ou sur une seule crise morale. - unité de lieu : un seul lieu donc un seul décor, neutre. Le plus souvent, il s'agit d'une antichambre de palais. - unité de temps : toute l’action se

apprend avec lui à devenir honnête homme» -> Sganarelle personnage comique qui défend une cause indéfendable, pas sérieux (honnête homme= bien élevé, cultivé, pourvu de qualité morale, loyauté, honnêteté) _ «ton maître»  -> valet de Dom Juan _registre de langue familier + «inter nos» -> personnage de la comédie italienne, bouffon, lâche, trouillard= pusillanime -Elvire _ «chastes feux», «l’obstacle sacré du couvent» -> Elvire était une religieuse et a quitté son couvent pour épouser

est contrôleur puis directeur de la Monnaie à Riom. En 1710, il part faire ses études de droit à Paris et fréquente les salons littéraires de madame de Lambert et madame de Tencin. En 1712, il abandonne ses études et publie sa première comédie en vers : Le père prudent et équitable. En 1716, il publie un poème burlesque, L’Iliade travestie. En 1720, il est ruiné par la faillite de Law* mais donne plusieurs pièces au théâtre des italiens. En 1721, il lance le Spectateur François

philosophiques, afin de s'exprimer à visage masquer. Ainsi Beaumarchais dans sa comédie le Mariage de figaro dénonce l'injustice de la naissance en faisant dire à son valet Figaro: «Parce que vous êtes un grands seigneur, vous vous croyez génie!... Vous vous êtes donné la peine de naitre et rien de plus, tandis que moi...» Par conséquent il remet en question l'ordre social de son époque il se cache derrière son personnage de comédie mais il ose se révolter, annonçant le souffle de la révolution. Dans «Les