La Conception Gaullienne Du Pouvoir

patinée et testée pendant des siècles d'histoire. Si aucune de ces expériences ne satisfaisait les constituants Français, une chose restait pour eux essentielle, résumée par la phrase de Montesquieu: " Le pouvoir arrête le pouvoir." Partant de ce principe, qui prônait de fait la séparation des pouvoirs dits constitués, pour aboutir au fameux système de "check and balance" si cher aux anglo-saxons, un certain nombre d'expériences; nous pourrions même parler de laboratoire constitutionnel; ont vu le jour

France sur l’échiquier internationale? La France Gaullienne fut-elle anti américaine pour autant? Les tensions permanentes avec le président Roosevelt ont débouché sur la reconnaissance du Gouvernement provisoire de la République française, fin 1944 .Bien que la France ne soit pas invitée aux conférences de Dumbarton Oakes et de Yalta, cette reconnaissance permit à la France d'avoir son siège permanent au conseil de sécurité de l'ONU et à pouvoir siéger au Conseil de contrôle allié, conseil chargé

Jonvel Maxence Licence 1 Droit Droit constitutionnel « La conception Gaullienne de l'État dans le discours de Bayeux. » « La France ne peut-être la France sans la grandeur » Cette citation de Charles de Gaulle tirée de ses mémoires de guerre nous permet d'une certaine manière de comprendre le fondement de l'action politique qu'il mènera . Depuis le plus jeune age, de Gaulle à toujours eu l'intime conviction que la France était une grande nation, il s'efforcera tout au long

n’est pas sujet à une éventuelle sanction en cas d’agissements répréhensibles. Ainsi en matière politique, l’irresponsabilité signifie pour le président de la République qu’il n’a pas à assumer les conséquences de ses actes relatifs à l’exercice du pouvoir, tandis que l’irresponsabilité en matière pénale immunise le chef de l’Etat contre tout acte de procédure en cas d’infractions commises durant son mandat. Le sujet suppose ici d’exclure la question de l’irresponsabilité pénale, on sera donc attentif

revient au pouvoir après 12 années de « traversée du désert » (début en 1946) * Discours de Bayeux : DG expose sa conception des institutions ; il est totalement contre la IVe République, qu’il juge pleine de défauts. I. Une institution gaullienne a) Installation et fonctionnement des institutions * Juin 1958 : DG est président du conseil et possède le pouvoir constituant DG atteint le pouvoir légalement : René Cotty constitue le gouv et demande les pleins pouvoirs à l’Assemblée

: * L'Appel 1940-1942, Plon, 1954 ** L'Unité 1942-1944, Plon, 1956 *** Le Salut 1944-1946, Plon, 1959 Rédigées à la première personne, ces mémoires relatent de manière précise le déroulement de la Seconde Guerre, observée du point de vue gaullien, c'est-à-dire du point de vue d'un homme incarnant les valeurs de la France de toujours malgré la débâcle et la capitulation. Etayant son propos de documents placés en annexe - télégrammes, cartes, données chiffrées - le général de Gaulle insiste

l’ambiguïté des référendums du général de Gaulle qui en a fait une de ses armes pour renforcer la position du Président de la République par rapport au Parlement, toujours méfiant depuis la IIIème République quant aux tentatives de limitation de son pouvoir. Cependant, après de Gaulle, le référendum voit son usage dépérir car il perd de son aspect plébiscitaire et ne remet plus en cause la légitimité du président. Le référendum est donc, avant tout, un instrument de " démocratie directe " car il permet

maladie obligatoire pour tous : la sécurité sociale. Mais, le Général de Gaulle démissionne le 20 Janvier 1946 de la présidence du gouvernement provisoire car il est en désaccord avec l’Assemblée Constituante, selon de Gaulle « la séparation des pouvoirs implique que le gouvernement ne procède pas du parlement mais du chef de l’Etat placé au dessus des partis ». Le lieu dans lequel ce discours prend place est symbolique dans le sens où Bayeux fut la première ville libérée en 1944 par les alliés

profondément aménagé par la Constitution de 1958. Le président de la République, élu par un collège de grands électeurs beaucoup plus large que le seul Parlement, devient un arbitre (art. 5), investi de pouvoirs propres importants, spécialement lorsque l'avenir de la Nation est en jeu (pouvoirs propres, c'est-à-dire dispensés de contreseing, par exemple le droit de dissolution, le recours à l'article 16, l'organisation d'un référendum). La fonction de premier ministre est réhabilitée. Le terme

individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément" et Art 6 DDHC : "la loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. (...)". Dans cette conception de la souveraineté il n’y a, a priori pas, d’utilisation de la démocratie directe, qui est un moyen de consulter le peuple directement. Pourtant le suffrage universel et le référendum font exception, considérant que le peuple est l’organe constituant