La Conscience Est Elle Solitaire

par cette vie de relations ; il doit prendre conscience qu’il a un rôle à assumer dans la communauté humaine dont il est membre ; une de ses tâches essentielles est d’y participer par la pensée et par l’action. Etre seul ? Oui, mais pas trop. L’homme est fait pour vivre en société et ne doit user de l’isolement qu’avec précaution. Autrement, il risque de s’étioler, de se scléroser. La solitude mènerait aisément à la folie et à la mort. L’homme solitaire éprouve de l’ennui, de la peur et de la tristesse

endosse donc l’apparence d’une concierge laide et grassouillette, à l’odeur de choux et au chat obèse. Dans le même immeuble vit Paloma, une jeune surdouée de douze ans et demi. Elle est très intelligente, très riche et… très malheureuse. Sa conscience aiguë que la vie n’a aucun sens et qu’elle n’est faite que de faux semblants la pousse à concevoir un projet définitif : se suicider le jour de ses treize ans. En attendant la date fatidique elle a pour objectif de faire quelque chose d’utile des

qui, arrivé à la fin de sa vie, ressent avec acuité sa solitude et son abandon. Ce récit dépeint également les sentiments d’irritation, de lassitude et d’insatisfaction qui assaillent le vieillard se penchant sur sa vie – car Tchékhov avait une conscience aiguë du non-sens et de l’absurdité de l’existence. Monseigneur est donc un récit sur la solitude et sur la mort – récit d’autant plus poignant que Tchékhov malade s’y met lui-même en scène. Cependant, le pathétisme ne constitue

civilisation occidentale a connu un bouleversement profond. La Révolution française en est la manifestation la plus spectaculaire. Incidemment, toutes les valeurs culturelles aussi bien que sociales furent altérées. On peut appeler romantisme cette conscience nouvelle qui a émergé de cette période charnière. Les peintres allemands sont les premiers à exprimer ce fameux romantisme, ce sont : Philipp Otto Runge, Caspar David Friedrich et Karl Friedrich Schinkel. Un groupe d’artistes allemands va aussi

illustres philosophes des Lumières ainsi que l'un des pères spirituels de Révolution Française, consacre les dernières années de sa vie à la rédaction de ses rêveries, qui resteront inachevées. Publiées de façon posthume, Les Rêveries du promeneurs solitaire se caractérisent à la fois comme un récit autobiographique et philosophique. Dans la Cinquième promenade, Rousseau consacre son récit aux souvenirs qu'il a gardé de son bref séjour en Suisse sur l'île de Saint-Pierre en 1765, au milieu du lac de

aux états morbides de la conscience qui, dans les phénomènes de cauchemar ou de délire, projette devant elle des images de ses angoisses ou de ses terreurs. »2 Ce que Castex nous décrit ici, c'est une conception qui peut qualifier particulièrement certaines oeuvres du XIXème siècle, celles de Nodier, de Gautier, de Mérimée, de Maupassant et peutêtre celles de Villiers, en les discernant des oeuvres générales de l'imagination. En soulignant l'importance de la conscience du personnage face à des

d’un poème. Le premier quatrain est uniquement descriptif et s’adresse à la femme. Puis il suscite son désir. Dans le premier tercet, il fait une supplication à la femme car il se sent dépossédé de lui-même. Enfin dans le deuxième tercet, il a conscience qu’il ne peut pas la satisfaire. I – Aspect de célébration de la femme On peut décomposer ces aspects en plusieurs étapes. Il évoque les couleurs puis le caractère divin, les yeux et enfin le parfum. Elle est décrite dès le début du texte

de l’imagination et de la langue. Le romantisme privilégie notamment l’expression du moi et les thèmes de la nature et de l’amour. Les précurseurs du romantisme : Rousseau (1712-1778) : La Nouvelle Héloïse (1761) et Les Rêveries du promeneur solitaire (1782) Chateaubriand : voir, par exemple, le lyrisme dans Atala (1801) et René (1802), la nostalgie des paysages américains dans les Mémoires d’outre-tombe (1848). Les thèmes récurrents : la mélancolie, le moi en souffrance (expression

passage, concrétisée par les différentes expressions employées : « si tumultueux d’habitude, mais désert à cette époque », « Les grands murs des collèges, comme allongés par le silence, avaient un aspect plus morne encore » ou « Au fond des cafés solitaires ».L’impression général qui ressort de ce passage est le sentiment de solitude du personnage. De plus, on découvre dans ce paragraphe une autre façon de percevoir que la vue : l’ouïe. Le narrateur nous décrit en effet les sons que Frédéric entend

l’Homme de la nature dans l’action de son propre bien. Elle va brider « l’amour de soi-même », qui le pousse à s’intéresser à son bien-être, mais ne concerne cependant que ses besoins vitaux qui sont limités. L’Homme à l’état de nature est un être solitaire et sans langage, qui a peu de contact avec ses semblables. C’est la pitié qui va provoquer ces contacts, permettant notamment la pérennité du genre humain au travers de la reproduction. L’amour de soi-même et la pitié constituent les deux seules