La Conscience Nous Rend Elle Libre

données de la conscience sont effectivement trop lacunaires et insuffisantes pour expliquer un certain nombre de phénomènes psychiques comme certaines névroses. Il conviendrait donc de reconnaître l’existence d’un inconscient. Mais cette reconnaissance ne nous conduit-elle pas à l’idée d’un déterminisme psychique qui fait que la souveraineté du sujet est remise en question? Cette thèse, troisième « blessure narcissique » infligée à l’humanité selon Freud, parce qu’elle la priverait de son libre-arbitre

confronter mon monde et le sien. Le monde est forcement notre monde. Je lui crédite des mêmes caractéristiques psychologiques sur la base de nos ressemblances physiologiques. Je personnalise autrui, je le considère comme une personne, une singularité libre, responsable et volontaire. Parce qu’il y a ressemblance, je procède a une analogie. Je ramène l’autre à moi, je le conçois à partir de moi. Comme si j’aimais en l’autre ce qui me manque à moi ou ce qui me ressemble. L’autre serait donc réduit à une

A-t-on conscience que l’homme et lui seul puisse être définit comme sujet ? LEXIQUE : Concept de conscience : étymologie : cum (avec) et scire scenta (savoir connaître) On utilise le mot « conscience dans le langage courant également, comme « l’avoir sur la conscience ». Réflexion : s’interroger sur une pensée (=> jugement) > pensée sur la pensée > pensée qui revient sur elle même > pensée qui se prend elle même pour objet. La réflexion requiert le LANGAGE. 2 types de consciences :

l'art? (Art) Que faut-il penser de cette exclamation de Pascal: "Quelle vanité que la peinture qui attire l'admiration par la ressemblance des choses dont on n'admire point les originaux!?" (Art) Toute œuvre d'art nous parle-t-elle de l'homme ? L'art rend-il meilleur ? Qu'est-ce qu'une émotion esthétique ? (Art) L'art est-il l'affaire de tous ? (Art) Le jugement esthétique est-il lié au jugement moral ? L'art n'est-il qu'apparence ? La beauté est-elle dans le regard que l'on porte sur les choses ? Peut-on

prisonnier de sa propre liberté et qu’il est condamné à faire face à la fatalité. Ensuite, nous verrons les moyens d’atteindre le bonheur proposé par Camus : l’obligation de surpassé le sentiment d’absurdité par la révolte et l’engagement, la prise de conscience ainsi que la compréhension du corps et des sens sont indispensable. Le mal existentiel est l’essence même du courant existentialisme. Comme la mort est inéluctable, l’être humain existe en vain, car il est, absurdement destiné à mourir. Ainsi

(Schopenhauer, Epicure, stoïciens). Il est statique. Le bonheur positif est un accroissement de puissance (Nietzsche, Spinoza). Parce qu’il implique certaines souffrances, il est dynamique. b) Le bonheur comme acceptation de ce qui est Accepter son destin rend heureux (Nietzsche, Spinoza, stoïciens). Cette acceptation n’exclut pas le désir : on peut désirer que ce qui advient advienne (désir-puissance). Mais on doit cesser de désirer un idéal inaccessible (désir-manque). c) Le bonheur comme restriction de

capacité d’être l’auteur conscient et volontaire de nos actes, sans nous laisser pousser par des états émotionnels. Mais cela suffit-il à définir la liberté ? Sommes-nous d’ailleurs capables d’un tel pouvoir, que l’on appelle traditionnellement le libre arbitre ? Si nous considérons notre capacité de réflexion, nous sommes enclins à répondre positivement à cette dernière question. Mais la réflexion ne peut-elle être déterminée par des facteurs qui la poussent vers telle décision ? Ne faut-il pas,

chose […] enfin il faut conclure que cette proposition : je sais, j'existe est nécessairement vraie toutes les fois que je le prononce ou que je la conçois. Les réponses possibles au doute cartésien : Descartes en découvrant la réalité de la conscience individuelle dont il ne peut douter n'a pas pour autant retrouver la certitude de l'existence du monde ni de l'existence de son propre corps ni de la véracité d'aucune de ses idées. Il n'est pour l'instant qu'une chose qui pense. Comment est-il

pouvoir infini selon Descartes et lorsqu'elle n'est pas alliée à la connaissance de la vérité, la liberté peut même nous rendre esclaves : même s'il présente certaines conditions de réalisation et donc par là même une difficulté, un acte véritablement libre semble tout de même possible. Cependant, à un niveau plus ontologique, n'est-il pas possible de remettre en cause la réalité de la liberté du moins au niveau sensible ? De plus, les théories qui séparent totalement la liberté du domaine de l'action

L’inconscient est une partie de notre esprit caché à la conscience, ayant un contenu spécifique que nous ignorons, mais qui se manifeste parfois dans des rêves, lapsus etc… On peut alors être amené à se demander si l’inconscient serait capable de déterminer le cours de notre vie. Ainsi, l’inconscient peut-il être maitre du destin d’un être humain ? En premier lieu, nous verrons que si l’inconscient prend part sur la conscience, il peut devenir autonome, donc en partie maitre de notre destin