La Cour Du Lion Vers 1 A 13

genre poétique : 1 la fable : La fable est un genre poétique qui remonte à l’antiquité. Ce texte court raconte une histoire très simple que l’on trouve dans toutes les littératures. Le récit écrit en général en vers mais parfois aussi en prose, comprend deux aspects essentiels : une fiction destinée à intéresser un lecteur souvent jeune et une morale qui se déduit de l’exemple. Mais à la différence du conte la morale est plus explicite. Au XVIIème siècle Jean de La Fontaine a renouvelé le genre

Parcours de lecture des fables 1) Ésope Jean de la Fontaine Jean Anouilh Le laboureur et ses enfants ( page 15) Le laboureur et ses enfants (page 36) La mort du laboureur (page 61) La cigale et les fourmis (page 14) La cigale et la fourmis (page 21) La cigale (page 51) Le roseau et l'olivier (page 12) Le chêne et le roseau (page 27) Le chêne et le roseau (page 73) Le corbeau et le renard (page 16) Le corbeau et le renard (page 22) Le chien et l'ombre (page 18) Le chien qui

fable est divisée en 5 parties: vers 1 à 16 : premier acte de la comédievers 17 à 23 : parenthèse et intervention du narrateurvers 24 à 38 : coup de théâtre, deuxième actevers 39 à 51 : deuxième coup de théâtre, troisième actevers 52 à la fin : moralitéL'art du fabuliste: il a construit sa fable comme une pièce de théâtre. La moralité est tout au long de la fable, le récit est riche en pensées. I) Le premier acte 1) Scène d'exposition: "la femme du lion mourut" ( v.1)> économie des mots: art du fabuliste>

Jean de la FONTAINE, “La Cour du Lion” Intro générale : La publication des Fables par La Fontaine en 1668 lui vaut un grand succès. Il s'inscrit dans le Classicisme du XVIIe siècle. Textes brefs et plaisants, inspirés de l’Antiquité et de l’Orient, appelés aussi des apologues, à savoir des récits courts à visée argumentative. En mettant en scène hommes et animaux, La Fontaine interroge subtilement les enjeux les plus graves, plaçant l’imagination littéraire au service de la pensée, de la réflexion

Les obsèques de la lionne → Que symbolisent les personnages de la femme? * Lionne : 1.«obsèques» = mot solennel et rare, différencie cette mort d'autres. Champ lexical de la mort et le deuil (tout au long de la fable) → «mourut» «obsèques» «mort» «étranglé» «temple» «immolez» «Lionne» → personnification (humanisation) ___________________________________________________________ * Le Roi Lion: (puissant, vaniteux, orgueilleux, hypocrite, il aime la flatterie, et ne croît que ce qui l'arrange)

Structure de la fable Vers 1-13 : présentation de la cour 14-32 : intervention des animaux (ours, singe, renard) 33-36 : moralité explicite A. Procédés d’animation a. un rythme qui tient le lecteur en éveil vers de différents mètres : présentation avec 2 alexandrins, rythme ample, majesté royale ; ensuite octosyllabes (plus rapide, plus familier, intérêt du lecteur) ; alternance de longueurs de vers : CF commentaire du narrateur, vers 26-27, commentaire ironique

Lecture analytique : Les obsèques de la lionne C’est la 14e fable du livre 8 , dans le second recueil , circonstances plus riches , plus développées . Il s’agit de la description des obsèques de la lionne qui est la femme du roi . Elle est composée de 55 vers hétérométriques , heptasyllabes , alexandrins ,octosyllabes . Rimes plates rimes croisées et embrasées. La satire de la cour est mise en évidence par les interactions fréquentes du narrateur . La caricature dans cette fable est

Les animaux malades de la peste . La peste de La Fontaine renvoie à la réalité des épidémies de l'époque. 2 périphrases de la peste mise en opposition ce qui produit une dramatisation de la peste. Il y a aussi une anaphore du mot« mal ». Cette deuxième partie (ver 7->14) évoque le passé d'une façon nostalgique car l'innocente proie se fait manger. Les vers 11 et 12 représente une annonce de la fin, 3ème partie: Confession du Roi en publique. Le mot « amis » montre une tentative de raprochement

La Fontaine, Fables ( 1678) , La Cour du lion ( Livre VII, Fable VI) Sources : Phèdre, Leo regnans mais fable incomplète ; autre source probable : Jacques Regnier, « Le lion, l’âne, le loup et le renard », (1643) dont la moralité était : «  Au même titre que le mensonge, il est nuisible de dire la vérité. Il en sait long celui qui est muet dans ses flatteries.» Fable rédigée en vers mêlés : alexandrins et octosyllabes I/ La critique de l’absolutisme royal : un roi cruel et vaniteux

Commentaire composé : La Fontaine : La Cour du Lion (livre VII, fable 6) | |Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître | |5 |De quelles nations le Ciel l'avait fait maître. | | |Il manda donc par députés | |10