La Critique De Taine

des choses et que cette connaissance suffit � satisfaire toutes les aspirations humaines) de son �poque, va d�passer ces notions d’objectivit�, de science ou de documentation: il admire des scientifiques comme Darwin, Claude Bernard et le philosophe Taine et va s’inspirer de leurs �crits. Dans � Le Roman exp�rimental � , texte th�orique sur sa m�thode, Zola �crit: La Science entre donc dans notre domaine, � nous romanciers, qui sommes � cette heure des analystes de l’homme dans son action individuelle

mise en œuvre par les sciences naturelles, et qui avait été utilisée pour la première fois dans la critique positiviste des phénomènes littéraires par Charles-Augustin Sainte-Beuve et Hippolyte Taine. Auguste Comte avait, en effet, affirmé, dans son Cours de philosophie positive (1730-1742), que l'art, parvenu au stade « positif », obéissait aux mêmes lois que la science. Suivant le positivisme, Taine va alors s'attacher à découvrir les lois qui régissent la littérature. C'est ainsi qu'il soutient

peinture : Baudelaire (Salon de 1846) oppose les coloristes, peintres du Nord, et les naturalistes, peintres du Midi, « car la nature y est si belle et si claire que l'homme […] ne trouve rien de plus beau à inventer que ce qu'il voit ». Mais c'est surtout le critique d'art Castagnary qui suggère l'émergence d'une « école naturaliste », dont il dit, dans son Salon de 1863, qu'elle affirme que « l'art est l'expression de la vie sous tous ses modes et à tous ses degrés, et que son unique but est de reproduire la

mettra vint-cinq ans à écrire. Durant cette période, la réflexion critique l'emporte sur l'activité créatrice. Elle s'exprime à travers lettres et articles de journaux. Zola suit deux maîtres : Littré, pour lequel son admiration ne se démentira pas, et Taine, auquel il reconnaît d'immenses qualités, mais dont l' esprit de système lui fait peur Il reprend à son tour la comparaison, constante à cette époque, du romancier ou du critique, " scalpel à la main ", sont comme le médecin qui " fouille les

1890 Brunetière introduction • la critique litt a commencé par être philologique : critique des humanistes, grammaticale ou purement érudite • renouvellement de la critique au XIX° procède largement d'une connaissance plus étendue des litt étrangères • perspective volontairement générale : définir les gdes pblqs ==> saisir un mvt historique de gde ampleur, dépasser la monographie évolution de la critique, dc fixation des gds noms qui marquent les tournants ==> étude

L’histoire allemande se distingue également par sa méthode. La méthode historique Allemande découle de la tradition érudite du 18ème siècle (cf Wilhem von Humbolt Les tâches de l’historien). Sa tache se compose d’investigation rigoureuse et de critique. Ranke et Humboldt refuse l’idée d’un developpeme,t linéaire et rythmé par les progrès sucessifs de l’humanité. L’historien doit donc s’en tenir strictement aux faits. Avec Ranke l’histoire n’est plus un genre moral. La mutation méthodique de

mise en œuvre par les sciences naturelles, et qui avait été utilisée pour la première fois dans la critique positiviste des phénomènes littéraires par Charles-Augustin Sainte-Beuve et Hippolyte Taine. Auguste Comte avait, en effet, affirmé dans son Cours de philosophie positive (1830-1842) que l’art, parvenu au stade « positif », obéissait aux mêmes lois que la science. Suivant lepositivisme, Taine va alors s’attacher à découvrir les lois qui régissent la littérature. C’est ainsi qu’il soutient que

terminaison pédantesque ; je crains les écoles comme le choléra, et ma plus grande joie est de rencontrer des individualités nettement tranchées », Lettre à George Sand). Il rappelle d’ailleurs combien il réprouve ce terme, inventé par les journalistes critiques, dans un ouvrage de 1857 justement intitulé… Le Réalisme. Celui-ci naquit du besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique et contre « la sottise, le poncif et le bon sens1 ». Le Réalisme est un mouvement culturel qui est caractérisé par

Pour se différencier il doit innover. A son époque tout le monde réussit l'analyse de détail. Il doit donc réagir par la construction solide des masses et des chapitres. Il faut que ses romans se succèdent comme des blocs superposés. Influencé par Taine (philosophe et historien français) et imprégner du scientisme de l'époque, il désire imprégner ses romans de multiples théories scientifiques qu’il entend transposer dans le domaine littéraire. Il veut faire évoluer le réalisme. Zola veut aussi démontrer

mises en œuvre par les sciences naturelles, et qui avait été utilisée pour la première fois dans la critique positiviste des phénomènes littéraires par Charles Augustin Sainte-Beuve et Hippolyte Taine. Auguste Comte avait, en effet, affirmé, dans son Cours de philosophie positive (1830-1842), que l'art, parvenu au stade « positif », obéissait aux mêmes lois que la science. Suivant le positivisme, Taine va alors s'attacher à découvrir les lois qui régissent la littérature. C'est ainsi qu'il soutient