La Description Balzacienne

référence à La Divine comédie de Dantes). Cet assemblage mûrement réfléchi se fait progressivement jusqu’à la mort de l’auteur, le 1er juin 1850. I. Le projet balzacien Les diverses influences II. Une structure composite Les divers buts Les personnages récurrents Les thématiques abordées III. Conclusion I-. Le projet balzacien Balzac veut brosser un tableau complet de l'espèce humaine. Ainsi, toutes les catégories sociales, des classes les plus humbles à l'élite, toutes les professions

comédie humaine. Les proscrits, le plus reculé dans le temps de ses récits et dont l'action se déroule dans le Paris de 1308, voient Dante devenir lui-même un personnage de La comédie humaine.  Qu'est-ce que la comédie humaine? L'entreprise balzacienne avait sa nécessité externe: rembourser sa «dette flottante». En reprenant certaines œuvres déjà publiées et en établissant un programme œuvres à écrire, La comédie humaine était censée libérer Balzac de ses créanciers. Mais l'entreprise répond surtout

une oeuvre unique qui explorerait tous les milieux, tous les destins, toutes les passions, le retour des personnages étant le fil directeur permettant de structurer l'ensemble. Le Père Goriot paraît en 1835 et rassemble les grands personnages balzaciens qui sont passés à la postérité, comme Rastignac ou Vautrin. Ce n'est qu'en 1841 que Balzac organise tous ses romans passés et à venir dans une grande oeuvre qu'il appelle La Comédie humaine. 137 romans sont prévus, 91 furent achevés... Cette oeuvre

univoque, cohérent et que l’on peut facilement | |déchiffrer. Pour Robbe-Grillet, c’est la création balzacienne qui symbolise au mieux ce type de littérature très rassurant | |pour le lecteur. Le monde balzacien est trop bien ordonné pour être vrai ! La cohérence présentée par Balzac n’existe pas : | |Robbe-Grillet souhaite donc décrire un réel qui est, en fait, contraire au réalisme balzacien où tout s’explique. Les | |techniques sécurisantes étaient notamment l’emploi systématique du

cohérent, univoque, cohérent et que l’on peut facilement déchiffrer. Pour Robbe-Grillet, c’est la création balzacienne qui symbolise au mieux ce type de littérature très rassurant pour le lecteur. Le monde balzacien est trop bien ordonné pour être vrai ! La cohérence présentée par Balzac n’existe pas : Robbe-Grillet souhaite donc décrire un réel qui est, en fait, contraire au réalisme balzacien où tout s’explique. Les techniques sécurisantes étaient notamment l’emploi systématique du passé simple,

1830 c’est aussi la fin des idéaux libéraux, mais qui se déploient dans IP qui fait un portrait d’une époque et d’une société qui nous englobe tous. Toute l’œuvre balzacienne va s’écrivent durant la monarchie de Juillet, qui marque une révolution particulièrement violente. En 1835 il invente le système narratif du retour de personnage, principe précurseur des séries et qui structurera LCH (accompagnée par la taxinomie

moyen le plus efficace pour emporter le lecteur et de lui faire croire à une histoire qu'il est évident de nier qu'il s'agisse d'une fiction. A la lecture des textes romanesques de Balzac on constate de façon évidente la place que possède la description. Les lieux sont « scannés » par un regard presque chirurgical du narrateur qui n’omet aucun détails de la scène. Les personnages n'échappent pas eux aussi à cette analyse, en effet Balzac est adepte de ce qu'on appelle la physiognomonie. Le Dictionnaire

étudier dans un premier temps le portrait horrible que dresse Balzac de peuple parisien. Puis nous verrons de quelle manière l’auteur assimile Paris à l’Enfer. Et dans une dernière étude, nous observerons que ce texte est un « modèle » de l’écriture balzacienne. I.Un peuple horrible Le narrateur intervient dans ce texte de manière évidente, effectuant un portrait horrible du peuple de Paris a.la laideur des individus Nombreux adjectifs péjoratifs qui insistent sur les couleurs qui apparaissent

fait de couleur locale, la seule qui puisse faire impression, c'est la sienne. » * « Si Balzac, dès sa publication, avait été abondamment et fidèlement illustré, [...] nous sentirions mieux, nous saisirions plus clairement la singularité balzacienne essentielle, qui est un enserrement, et un réseau hyperbolique de relations matérielles où il se trouve non pas, comme pour d'autres romanciers réalistes, engagé, mais véritablement emmaillotée, au point, qu'à la limite il n'est presque plus séparable

romantique et illustre le «vague des passions », comme l’écrivait Chateaubriand, jusqu’à son paroxysme alors que le roman se clos par le suicide de son protagoniste. Dans la lettre du 18 août, Goethe montre le tourment de son personnage à travers la description d’une Nature miroir de l’âme de Werther. Ainsi, Goethe présente une conception romantique de la nature : elle est divine mais aussi l’exutoire du mélancolique. * Conception panthéiste de la nature : * La Nature est aussi l’infini. Goethe