La Dîme royale

qui règne sur les âmes et la royauté qui règne sur les corps. Mais la première est très supérieure à la seconde. Comme la Lune reçoit sa lumière du Soleil, qui l’emporte de beaucoup sur la quantité et la qualité de son rayonnement, ainsi le pouvoir royal tire son éclat et son prestige du pouvoir pontifical. » Innocent III, pape de 1198 à 1207. Document 8 : Hôtel-Dieu sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, vers 1480-1485 Musée de l’Assistance publique, Paris. Document 9 : L’organisation

créant des obligations réciproques d’aides et de services entre deux hommes libres, le seigneur et son vassal. Les membres du clergé peuvent-être seigneurs, ils possèdent des terres et les donnent à cultiver. C’est une source de revenu en plus de la dîme (impôts versés à l’Eglise soit 1/10ème des récoltes). Ils tentent de limiter les violences notamment avec la "Paix de Dieu". Ils ont un rôle très important sur les autres ordres de la société féodale. 2 ) Des réformes déterminantes Entre le 11ème

privilèges sont honorifiques, il a la préséance. Il a ses propres tribunaux qu’on appelle les officialités qui sont juge de mariage et des écarts des représentants du clergé. Il a des privilèges fiscaux et a ses propres droits. Richesse comment ? La dime revient à 1/10ème des produits de la terre, le revenu de la propriété est l’équivalent de nos jours à la foncière urbaine, le Casuel des produits des services religieux et des quêtes. C Les charges du clergé. Les 3 charges qui pèsent sur le clergé

au sortir du Moyen-Âge reste très pieuse, et l’empreinte de la religion est présente dans la vie de tout les jours. La religion sacralise et légitime le pouvoir du souverain, c’est le premier ordre du royaume, jouissant de privilège et percevant la dîme. L’invention de l’imprimerie par Johannes Gutenberg au milieu du 15ème siècle permit de répandre le savoir, bien qui celui-ci resta réservé à une élite. Le protestantisme amène inéluctablement une révolution intellectuelle qui va de pair avec ce que

l’année 1534 à 1763. Elle faisait partie du premier espace colonial français et sa capitale était la ville de Québec. Elle était d'abord une colonie-comptoir administrée par des compagnies coloniales, puis une colonie de peuplement sous le gouvernement royal du Conseil souverain. Au XVe siècle, des découvertes importantes étaient faites dans le domaine de la navigation. Grâce à la boussole, connue en Occident, les marins peuvent repérer plus exactement leur route et navrer plus solidement, plus élevés

étaient devenues très différentes des « monarchies féodales » des XIIe et XIIIe siècles. Ainsi passa-t-on peu à peu d’une conception patrimoniale à une conception territoriale de la royauté. Déjà l’État royal s’était affirmé avec l’acquisition de nouveaux fiefs et la création d’institutions royales sous Philippe II Auguste (1180-1223), Saint Louis (Louis IX, 1226-1270) et Philippe IV le Bel (1285-1314), suppléant l’administration, la justice et la fiscalité du roi aux juridictions féodales : baillis

religieux de la monarchie française. Les ordres privilégiés se révoltent aussi contre le pouvoir royal. En effet, l'absolutisme les a privés de leurs prérogatives traditionnelles. Les Parlements sont des cours de justice sous l'Ancien Régime. Ils profitent du droit traditionnel qui leur permet d'émettre des remarques lors de l'enregistrement des lois dans les registres des parlements pour critiquer le pouvoir royal. Bien qu'ils défendent avant tout leurs privilèges, ils arrivent à passer, aux yeux de l'opinion

Tiers-Etat (98%) : les bourgeois (marchands), les artisans, les paysans. Ces derniers sont soumis aux impôts, alors que les privilégiés (noblesse+ clergés) ne payent ni impôts, ni taxes et sont très influents envers le roi. Le clergé perçoit la dîme (impôt payé à l’Eglise qui peut atteindre jusqu'à 10% des récoltes) et la noblesse les droits seigneuriaux. De 1786 à 1788, les ministres des finances de Louis XVI, Colonne puis Brienne, essaient de faire payer des impôts aux privilégiés pour résoudre

INTRODUCTION : Pour la contextualisation, lire Bordas, p. 70 a ; FMT, p. 406. Prédécesseurs des philosophes du XVIII° siècle : RABELAIS, Bordas, p. 31, 36, 329 ; MONTAIGNE, Bordas, p. 258-9 (contre la torture) ; DESCARTES, Bordas, p. 260. VAUBAN, Dîme Royale, 1707 (Lag. XVIII°, p. 30). I. UN STYLE DE VIE : ACTION ET SOCIETE Au sens actuel et restreint, le philosophe est un spécialiste de la théorie et de l'abstraction : il s'adonne à l'étude rationnelle de la nature et de la morale (Pt Robert)

Capétiens et la consolidation de l'État (XIe ‑ XIIIe siècle) 2.2.1 L'évolution du pouvoir royal 2.2.2 Les transformations économiques et sociales 2.2.3 La fin des Capétiens directs 2.3 Crises et mutations du bas Moyen Âge (du XIVe au XVe siècle) 2.3.1 Le temps des crises 2.3.2 La guerre de Cent Ans 3 L’Époque moderne 3.1 Évolutions et bouleversements du XVIe siècle 3.1.1 L’affirmation de la puissance royale 3.1.2 Les guerres de religion 3.2 L'âge classique : du XVIIe au XVIIIe siècle 3.2.1