La Dîme royale

révoquer l’édit de Nantes : « Nous avons révoqué et supprimé l’édit du roi Henri IV, notre aïeul, donné au mois d’avril 1598. » Il estime que la tolérance dont bénéficiaient les protestants depuis 1598 est en contradiction avec la toute puissance royale. Il veut réaliser l’unité du royaume dans la religion comme dans les autres domaines et pour s’expliquer dit simplement « un Roi, une loi, une foi. ». Les protestants sont ainsi contraints de se convertir au catholicisme, les pasteurs ne sont plus

professionnelle. Il en résulte la puissance de ce qui ont des privilèges et la colère de ceux qui n'en ont pas. Cela conduit nécessairement à la Révolution française. CHAPITRE 1 : Les fondements contradictoires de la société de l’ARComment concilier la volonté royale d’affirmer un pouvoir unitaire et absolu avec une société divisée et inégalitaire et qui aspire à une autre aspiration ?De toute évidence, cela est impossible I/ Le concept de souveraineté, fondement de l’unité du pouvoir Par l’affirmation de la souveraineté

(1615) ; Le Détail de la France, la cause de la diminution de ses biens et la facilité du remède en fournissant en un mois tout l’argent dont le Roi a besoin et enrichissant tout le monde, de Pierre Le Pesant de Boisguilbert (1695) ; ou encore La Dîme royale, de Vauban en 1700. Le mercantilisme est loin d'être un courant de pensée uniforme. On peut distinguer le bullionisme portugais ou espagnol, le mercantilisme industriel français dont Jean-Baptiste Colbert est la figure de proue, le mercantilisme

ils tirent des revenus. Le rôle économique est aussi important. La puissance de l’église est fondée sur sa richesse, qui provient de la possession de terre, des donations pieuses (donation pour acheter son salut) et des impôts qu’elle prélève, la dîme. Elle est actrice dans le jeu économique. Son rôle économique peut aussi être appréhendé dans son rôle dans les grands défrichements. (Exemple : dès le 9ème siècle en Auvergne la fondation de l’abbaye de la Chaise-Dieu entraine un recul important de

destin politique. De l'ancien régime à la révolution Grandeur et décadence de l'ancien régime siècle de Louis14 au siècle des lumières : chapitre 1er : puissance et stabilité On parle plutôt de puissance monarchique que du pouvoir royal, incarné par le monarque celui-ci aidé par une administration centralisée. C'est un roi qui règne sur des sujets parfaitement encadrés dans des structures juridiques qui semblent parfaitement immuable. Caractère de stabilité, société enserrée dans

hôpitaux et des cours dans les collèges universitaires. Elle construit des aménagements pour la population (ici un moulin) dont elle fait payer l’usage (ce qu’on appelle le péage). Enfin, elle prête de l’argent (comme une banque) et prélève des impôts (dîme ou décime et leude) sur les paysans exploitant ses terres. La puissance et la richesse de l’Eglise sont visibles à Toulouse : la basilique Saint-Sernin, plus vaste basilique romane de la chrétienté, manifeste la grandeur de l’Eglise par ses dimensions

mais il est confondu par presque tous les historiens avec un texte apocryphe n'ayant pas de trait commun avec l'original, et a seul été imprimé à l'époque. Après ces préliminaires, le lendemain, 5 mai à Versailles, a lieu l'ouverture de la séance royale dans une salle aménagée à l'hôtel des Menus Plaisirs et dénommée pour la circonstance salle des trois ordres. Cette date marque le début de la Révolution française. Sur 1139 députés, 291 appartiennent au clergé et 270 à la noblesse. La première séance

fonctionner reste rudimentaire et inefficace. Le système de dévolution du pouvoir est un mécanisme clé du pouvoir politique, dans tous les régimes. Dans un système monarchique, la clé de voute des institutions se sont les règles concernant la succession royale. Les bourbons ont bénéficié d'un régime remarquablement efficace. les mérovingiens avaient le pire. Le royaume pour eux, c'était le patrimoine de leur famille, à la mort du roi le royaume était partagé entre tous ses fils mâles. Ils avaient plusieurs

quelque investiture quand il s’agit d’honneurs ecclésiastiques. 15. Il est interdit à un évêque ou à un prêtre de prêter au roi ou à quelque laïque, entre ses mains, fidélité lige**. (...) 17. Q  ue les laïques ne retiennent pas pour eux la dîme des labours ; et de même qu’ils ne doivent pas la retenir, ils ne doivent pas la percevoir. » *les chiffres renvoient aux numéros des décrets dans le texte originel   Consignes  Vous relirez le cours de votre fascicule portant sur la chrétienté

religieuses, la prière marquaient et scandaient la vie de tous les Français. Le clergé avait une place éminente dans le royaume car il avait la tâche essentielle de diriger et de confesser les âmes. Il avait pour son entretien le droit de percevoir la dime. L’Eglise de France avait acquis avec le temps une organisation efficace. Par le concordat, elle dépendait largement du roi de France et la proclamation des libertés gallicanes avait permis à cette Eglise d’acquérir une grande indépendance à l’égard