La Double Inconstance

parler, Museau tors ». La critique est accentuée par des figures d’insistance comme l’anaphore des quatre premiers vers et le chiasme introducteur qui appuient l’énumération des défauts. « Ung fascheux corps, vestu d’un Satin gras, / Ung Satin gras, doublé d’ung fascheux corps ». Au vers 5, l’auteur nous dévoile son propre jeu, le terme « Contrefaisant » prend tout son sens dans le poème suivant « De Marot à la dicte Damoyselle » où il décide de répondre à la Demoiselle comme si c’était lui le lourdaud

La metamorphose dans les Maximes de La RochefoucauldLA MÉTAMORPHOSE DANS LES MAXIMES DE LA ROCHEFOUCAULD Éric Tourrette Presses Universitaires de France | « Dix-septième siècle » 2015/2 n° 267 | pages 281 à 306 ISSN 0012-4273 ISBN 9782130650959 DOI 10.3917/dss.152.0281 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-dix-septieme-siecle-2015-2-page-281

–1859 et 1871, il ajuste si parfaitement sa carrière au rythme de l’histoire que, jusque dans le détail –1825, 1841[3], 1877-, leurs dates se superposent exactement, comme pour faciliter aux élèves la compréhension du dix-neuvième siècle. Cela se double de l’adhérence –et de l’adhésion- aux époques que sa longue vie traverse. Il n’a aucun souci de la mode mais, à l’écart des avant-garde comme de tout passéisme, il colle instinctivement à son temps. On le voit en matière d’habillement, d’allure et

Curie Fellow au Department of War Studies (King’s College, Londres). Il enseigne à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. Dernières publications : Russie.Nei.Visions 2006 (dir.), Paris, Ifri, 2006 et « Politique étrangère russe : l’étrange inconstance », Politique étrangère, n° 1, 2006. 2 En liaison avec ses partenaires, l’Ifri soutient une task force sur l’avenir des relations UE/Russie. Le 2 décembre 2005, un premier workshop s’est tenu à Paris. Quatre contributions originales ont été

réfléchir). b- Grandeur de l’homme L’homme est certe misérable, mais ils est grand aussi par sa pensée (cf frag 186 “L’homme n’est qu’un roseau pensant, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant”. c- Explication de la double nature énigmatique de l’homme: Pascal passe d’abord en revue ttes les explications possibles, données par d’autres religions, par la philo, … et montre les limites de chacunes de ces explications. La seule explication satisfaisante est celle donnée

entre le 2ème niveau et le 3ème niveau : analogies dans les situations ( Isabelle comme Hippolyte-personnage que représente Isabelle- ont bravé l’interdit paternel pour épouser un homme Clindor/Théagène de condition modeste..) et de caractère (inconstance de Clindor /Théagène puis prise de conscience tous les deux de leur amour profond pour Isabelle/Hyppolyte…)Brouillage d’autant mieux préparé que les noms de rôle des personnages (Hyppolyte/ Théagène)ne sont jamais prononcés au cours de l’acte et

lié à lui que par une intérêt financier, il semble vouloir régulièrement le corriger, le mettre en garde, le protéger. IL a une présence quasi maternelle auprès de Dom Juan. Ce qui fait que beaucoup de metteurs en scène le représenteront comme un double du héros. E/Le personnage de Dom Juan. Il incarne le Libertin fin de siècle en quête de valeurs et rejetant la morale hypocrite de son siècle au profit d’une morale naturelle annonciatrice du XVIII siècle. Dom Juan refuse l’idée de fidélité

Il est marqué par les guerres de religion. Il se caractérise par l’exubérance des formes, le mouvement, les jeux de miroir, les métamorphoses. Mais ceci se dessine sur un arrière-fond pessimiste : la mort est toujours présente, le monde est inconstance et illusion. Le baroque s’exprime dans le théâtre et la poésie. Les effets de théâtre dans le théâtre et de mise en abyme sont privilégiés (Corneille, L’Illusion comique). Il donne lieu à deux déclinaisons antagonistes : la préciosité et le

attitudes mesurées est présentée comme un choix – il y a dans le « on fait » l’idée d’une décision, l’intervention d’une volonté, mais aussi celle d’un travail, d’un effort -, peut-être même comme un calcul - ; la suite de la phrase, organisée autour du double "pour"+infinitif, décrit (faut-il dire dénonce ?) les objectifs poursuivis : limiter les excès des uns, compenser les insuffisances des autres, en un mot, gommer les différences en supprimant ce qui est excès ou défaut et en ramenant tout à une juste

d'éthopées dans la mesure où, à travers eux, le lecteur est alors capable de saisir→ la personnalité de Pellerin : son ambition démesurée : « l'admiration s'apaisant, il s'était demandé si sa peinture ne manquait point de grandeur » (p.330) ou son inconstance : « Après de grandes fureurs contre sa sottise, il s'était dit qu'elle pouvait avoir raison. Alors avait commencé l'ère des doutes, tiraillements de la pensée qui provoquent les crampes d'estomac, les insomnies, la fièvre, le dégoût de soi-même »