La Double énonciation Illusion Comique

annonçant : « Les raisons de ma présence ici sont mystérieuses […] Mais vous les connaîtrez tout à l'heure. » Même si cette manière d'interpeller le public est assez surprenante et originale, il est évident que les autres monologues s'adressent également au spectateur. Selon le principe de la double destination théâtrale, toute parole prononcée sur la scène est destinée à un autre personnage mais aussi au public. Ainsi, les paroles de George Dandin, Figaro et Perdican s'adressent également au public – qui a alors accès aux pensées du personnage – en ayant parfois un

distance prise par rapport à un discours Vocabulaire : péjoratif / mélioratif connotation / dénotation polysémie Syntaxe : mise en relief parallélisme rythme binaire, ternaire Ponctuation : questions rhétoriques interjections lyriques REGISTRES Comique => Faire rire ou sourire - Jeux sur les mots - Effets de chute, de rupture et de décalage - Répétitions mécaniques des mots ou de situation - Ironie - Imitation burlesque (sujet sérieux dans un style bas) Délibératif => Ouvrir un débat, discuter

apparaît alors en filigrane et parcourt les deux ouvrages.Célébrer, un verbe performatif : les pouvoirs de l’écriture • Célébrer est un verbe qui possède une dimension performative. En effet, l’action de célébrer est actualisée au moment même de son énonciation. L’écriture de Colette ne serait donc pas tant là pour rendre compte d’une beauté préexistante du monde que pour, grâce à l’écriture, le rendre beau. • L’écriture, de manière magique, aurait ainsi ce pouvoir quasi divin de sublimer le monde.Quel

constituent => les spectateurs, les metteurs en scène, les dramaturges, les scénographes, les régisseurs, les acteurs, les auteurs, les lecteurs enfin. Le théâtre s'appuie sur un art de l'illusion , illusion consentie par le spectateur : c'est donc ce que l'on peut appeler un simulacre. Pour créer cette illusion qui est en réalité une convention , l'auteur recourt à un langage codifié à partir de règles strictes qui constituent des contraintes qui paradoxalement stimule la créativité , c'est l'ensemble

l’une à la mixité des genres et des registres (la tragi-comédie, la comédie-ballet, l’évolution du drame, le mélange des registres), l’autre à l’art de la scène (à travers les composantes du spectacle théâtral, l’espace et les accessoires, la double énonciation, le procédé du « théâtre dans le théâtre »). l. La démarche du chapitre En classe de Première, l’étude du théâtre s’inscrit dans la perspective de l’étude des genres et des registres, et dans la continuité du programme de la classe de Seconde

ambiguë ? I) Le mélange de comique et de gravité 1. Le comique tourne autour de Sganarelle .Le comique de caractère : - pleutrerie (peureux) : (l.72)" la crainte en moi fait l'office du zèle" - logorrhée : longueur de phrases - pédanterie : (l.92) "inter nos", (l.1) "Aristote" - superstitions : (l.55) "Qui ne croit ni Ciel, ni Saint" .Le comique de mots : - insultes : (l.53) "le plus gd scélérat" - registre religieux - contraste du vocab de Gusman et Sganarelle .Le comique d'incongruité : - l'éloge

Dans Tartuffe. 8°) Le personnage de théâtre a) le nom du personnage **pas de noms réalistes (cf ceux du roman) ; un prénom (non réaliste); un nom; un titre; un surnom **des noms signifiants: rang social, type, rôle (servante..); fonction comique ( Les valets de Molière, L'Eveillé et La jeunesse qui sont stupide pour l'un et vieux pour l'autre); des jeux de mots: Nell, Nagg, Clov et Hammer dans Fin de Partie de Beckett. **pas de noms dans le théâtre moderne: la pièce de Nathalie Sarraute

applaudissements (ou les sifflets) marquent en quelque sorte une rupture de cette convention : le spectateur reprend son identité et juge l’acteur et non plus le personnage. Les conventions liées à l’énonciation • La double énonciation Au théâtre, le discours est marqué par une double énonciation : le spectateur admet comme une convention que l’acteur / personnage parle aux autres acteurs / personnages sur la scène (dans le cadre de la fiction qui est représentée) (1er type d’énonciation). Mais même si

rapprocher de la Farce (pièce courte, en vers, forme populaire, intrigues simples et caractères stéréotypés) que revêtir la forme de grandes comédies en 5 actes. Il est aussi influencé par la comédie italienne, la commedia dell’arte (importance du comique, des pirouettes, des personnages-types comme Arlequin). Comme vous le voyez, Dom Juan a été écrit en plein contexte de crise. C’est l’époque où l’instabilité politique provoquée par l’aristocratie va être contrecarrée par une monarchie absolue, rigide

ajouter à cela l’utilité du décor qui participe à la création d’une ambiance. Ex 1 : La dernière scène de Cyrano de Bergerac : couvent dans lequel s’ est retiré Roxane Ex 2 : Ambiance de Florence dans Lorenzaccio de Musset : le décor créer l illusion du réel Ex 3 : Don Juan de Mesguich, chaque fois que Don Juan prononce le mot « ciel », un coup de tonnerre retentit ; tous les sens du spectateur sont à l’affut. Ex 4 : Certaines pièces ont absolument besoin de la représentation comme les chaises