La Double énonciation

qui est une caractéristique du monologue, dans lequel se lance notre héros. Il en vient même à la double interpellation: « George Dandin, George Dandin, vous avez fait une sottise la plus grande du monde. » N’ayant personne à qui se confier, il discute avec lui même, se plaint à lui-même mais il s’adresse également au public pour le tenir informé. Ceci nous permet de parler de double énonciation. En choisissant le monologue, Molière permet à George Dandin de (nous) raconter directement ce

surthéâtralisation (dès la première scène, Figaro joue le rôle de metteur en scène) Exploitation de la double énonciation, beaucoup d’aparté. Variété des répliques. Virtuosité ( Qui possède de grands talents, une grande habilité dans un domaine artistique, en particulier dans la musique) de Figato comme son auteur matrices l’art de la paroles. Dissimilation dans le language (beaucoup de quiproquo, phrase à double sens). 5 Changement des rôles Le héros est un valet. Les comédie finissent généralement

dans la pièce, présente les personnages principaux et les enjeux de la pièce Plan : I) Une scène d'exposition 1) L'entrée dans la pièce a) l'installation de l'illusion théâtrale - entrée immedias res - éloge du tabac = digression b) double énonciation - 2 valets présents - jeu de question/réponses => attirer l'attention du spectateur/lecteur 2) Une scène informative a) cadre de l'intrigue - indice spatial - contexte social - contexte contemporain b) mise en place de l'intrigue

parlera pas ? » (l.22) et « Il n’y a pas encore là de quoi le convaincre. » (l.33). On s’aperçoit même que la lettre est doublement fausse : d’une part dans son contenu car Araminte ne souhaite pas vraiment épouser le comte et d’autre part dans son énonciation puisqu’elle veut que Dorante fasse comme si c’était lui l’auteur du texte : « Madame veut que je vous l’écrive » et « je suis chargé de sa part » (l.21 et 25). Ce raffinement est une provocation supplémentaire et Dorante ne peut que se révolter

III. Un double langage  Il sert à masquer en même temps qu’à montrer au spectateur la supercherie sur laquelle se base la pièce. a) Une supercherie • V56 « vous n’avez pas besoin de miracles pareils » : le but premier de la scène est de convertir Pridamant et de convaincre le spectateur qui arrive de son monde réel et demeure sceptique car il ne croît pas en la magie / désamorcer les critiques des spectateurs = vous ne verrez pas de miracles mais une histoire • Dorante : double énonciation, il s’adresse

élément se distingue des didascalies : le dialogue. C'est un discours direct des personnages permettant au spectateur d’apprendre les pensées et les sentiments des personnages et d’en ressentir des émotions. Le texte théâtral se distingue par une double énonciation : les acteurs parlent entre eux mais également au public. Ce dialogue se sert de différentes formes comme la réplique, la tirade, la stichomythie, le récit ou le monologue. Chaque auteur utilise sa forme, selon ce qu’il veut représenter et

de prime abord d’une lettre intime entre un père et son fils comme en témoigne les termes affectifs : « très cher fils » , « mon fils » , « ton père » . Néanmoins, il ne faut pas oublier que Pantagruel est une fiction. Cette lettre a donc une double énonciation : elle s’adresse aussi bien à Pantagruel qu’au lecteur. B – Un ton impératif Gargantua est un roi. En s’adressant à son fils, il s’adresse également à son successeur. Cette lettre témoigne ainsi de la façon dont Gargantua souhaite éduquer un

faits par Aimé Césaire. Expliquer la précision d’Aimé Césaire : « Adaptation pour un théâtre nègre, d’après La Tempête de Shakespeare » Repérer et définir l’énonciation théâtrale Identifier et définir les didascalies. Identifier et définir la double énonciation. Interroger la notion de masque et de rôle (personnages présentés, leurs relations.) Dire la tonalité du texte. Mettre en relation la dernière phrase du meneur de jeu et les titres des pièces. Réfléchir sur l’intérêt de cette ouverture de la

  Très utilisé en comédie, ressort comique mais très artificiel. • Idem pour les monologues : artifice théâtral invraisemblable ; c'est rare de s'arrêter dans la rue et de réfléchir à haute voix !                         B- La double énonciation • Double énonciation propre au théâtre : les personnages (acteurs) parlent entre eux mais aussi au spectateur. • Les idées s'incarnent dans des personnages. Le texte théâtral : principalement constitué de dialogues ; un personnage parle aux autres personnages

réfléchir sur, d’une part, le rôle de la lettre sur le plan dramatique et scénique, d’autre part sur les registres représentés dans ces extraits et enfin notre regard portera sur les documents 1 et 2 afin de montrer l’intérêt de la lettre dans la double énonciation. 1) Tout d’abord, nous remarquons que la lettre occupe une place centrale dans les documents 1, 2 et 3 : en effet, dans le document 1 et 4, nous sommes confrontés à la présence de deux personnages (Dorante et Araminte) qui sont en train