La Fatalité Dans Oedipe

(animal sacrifié ? Satyre associé au culte de Dionysos?). La tragédie met en scène un personnage aux prises avec son destin qui le dépasse et s’accomplit inéluctablement sans qu’aucune action humaine ne puisse l’arrêter (c’est ce qu’on appelle la fatalité). La tragédie est née en Grèce au VIe siècle avant J.C. C'est un genre lié à la mythologie gréco-latine, à l'idée de destin et de liberté. La tragédie a disparu au moyen age mais elle réapparaît à la Renaissance ( avec des auteurs tels que Calderon

trivialité à l'élégance. De son théâtre émane le plus souvent un tragique particulier qui est éloigné des conceptions raciniennes et apparaît comme sordide. Il se sent plus proche de Molière, de sa dénonciation féroce de la laideur de la vie et de la fatalité de la médiocrité qui enserre ses personnages. Cette méditation pessimiste sur la perte de la jeunesse, de la pureté, des illusions, sur la farce du monde a parfois la violence d'un cri et ce, car il assigne au théâtre, comme ses contemporains Cocteau

comme le voulait Aristote, qui, dans sa Poétique, la définit comme « l’imitation d’une action de caractère élevé et complète », la tragédie doit présenter un sujet de caractère élevé et des personnages nobles (rois, princes…) ou même mythologies (tel Œdipe dans La Machine Infernale de Cocteau) à haute élévation morale représentant des valeurs. Cette exemplarité de l’action et des personnages est illustrée dans la préface de Bérénice, de Racine, pièce dans laquelle Titus est empereur romain et Bérénice

pas confondre pathétique, dramatique (concernant l’action), (suscite la compassion = expression de la douleur), tragique. Tragique : - question de la fatalité - un minimum de liberté humaine qui essaie de lutter contre les forces de la fatalité =pathétique + dramatique donc = le héro travaille, mais à sa propre perte > Exemple Œdipe. Le personnage tragique est à la fois libre et prédestiné. - Présence de dilemme devient lorsque les deux solutions sont impossibles « il y a tragédie

Les Mouches l’invariant mythique des tragédies antiques pour mieux le dynamiter de l’intérieur. Dans la réécriture qu’il opère, la « tragédie de la fatalité » se mue en « tragédie de la liberté ». Et c’est surtout cette réécriture transgressive de la tragédie qui intéresse le metteur en scène Éric Ferrand  : après avoir mis en scène en 2009 dans Œdipe tyran l’histoire d’Œdipe, celui qui ne peut échapper à son destin, Éric Ferrand, en montant Les Mouches, veut raconter l’histoire d’Oreste, celui qui

vision particulière du monde et de la vie, où l'homme est aux prises avec des forces qui le dépassent et finalement, le détruisent, ou du moins lui révèlent son impuissance et sa misère. Ces forces sont souvent exprimées à travers la notion de fatalité. Fatalité face à laquelle se retrouvent les héros de tragédie. Ainsi, Les Bonnes de Jean Genet s’ancre dans ce théâtre en pleine mouvance. L’accueil du public pour le moins hostile souligne l’aspect insolite et dérangeant de cette pièce qui rompt avec

m’arranger aujourd’hui » 2 pour que Mégadore demande cette fille en mariage. Dès le prologue, le Lare fait avancer les péripéties de l’action vers une fin favorable à Phédrie. C’est le sens de la fatalité qui tient à l’originalité du prologue, mais n’est-il pas un peu loin du personnage du Lare ? La fatalité est « toute force surnaturelle par laquelle un malheur est déterminé à l’avance d’une manière inévitable. Condamnation sans cause ni faute […] » 3 En fait, le Lare s’impose comme une divinité qui

- Le champs lexical du religieux disparaît lorsqu’entre en scène l’aveugle. Personnage qui semble annoncer le malheur et la mort, à la manière de Tirésias , dans Oedipe Roi. Terreur d’Emma qui le reconnaît: au bal de la Vaubyessard, déjà comme figure de malheur. ·  L’aveugle apparaît alors comme le passeur vers l’autre rive, et/ou un avant-goût du jugement dernier, du jugement des âmes avec le rappel de sa conduite

LA LIBERTÉINTRODUCTIONAvant de s’engager dans un débat sur la liberté, cherchons à la définir. Pour qu’elle s’applique à toutes les formes de liberté nous ne pouvons en donner qu’une définition négative : elle est absence de contrainte. On parle alors de libertés au pluriel, car il y a autant de libertés que de contraintes dont on s’affranchit. Par exemple, on parle en physique d’un corps qui tombe en chute libre, c’est à dire indépendamment de toutes les forces autres que la pesanteur, en politique

l'hôpital Sainte Marguerite. De 2004 à 2007, il a dirigé la Maison des adolescents appelée aussi la Maison de Solenn à Paris. Marcel Rufo est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés notamment au développement de l’enfant et à sa pratique clinique : Oedipe toi même; Frères et soeurs, une maladie d'amour; Détache moi; La vie en désordre... Pour lui, la clinique est cruciale dans son travail de pédopsychiatre. Il insiste d'ailleurs sur ce point dans l'ouvrage La vie en désordre : Voyage en adolescence