La Fausse Suivante Marivaux

retrouvent. Il y a d’abord les quatre types principaux : Pantalon, le Docteur, le Capitan, et les zannis ou valets, avec leurs variétés de fourbes ou d’imbéciles, d’intrigants ou de poltrons ; puis les amoureux, les Horace, les Isabelle ; enfin les suivantes, comme Francisquine, Colombine, qui apparaît parfois comme jeune fille de bonne famille, mais le plus souvent comme coquine soubrette, ou enfin Rosetta et Sméraldine. Représentation Les Charlatans (huile sur toile de Longhi, 1757, Ca' Rezzonico

parfois se contredire au fur et à mesure car lui-même change. C'est ce que va reprendre Marivaux dans sa conception du théâtre et de l'homme : flou de l'identité (d'où le travestissement). Héraclite pense que tout bouge 'On ne se baigne jamais dans le même fleuve ». Parménide pense qu'il y a quelque chose de permanent, d'immobile dans le monde, dans l'homme. Or, pour Montaigne, cette dernière idée est fausse. « Je ne peins pas l'être, je peins le paysage ». Tout bouge en permanence. 6. Lieu commun

de Gestes (Développé par la Farce et la Commedia dell'arte, c'est un comique visuel qui naît du jeu de l'acteur : Mimiques, grimaces, chutes, coups de bâton... ). > Le Comique de Situation (Qui consiste en quiproquo, travestissements, vraies ou fausses reconnaissances...). > Le Comique de Caractère (Allie le rire à la critique, il apparaît dans le grossissement des traits d'un personnage ou d'un milieu social.) C) Le commedia dell’arte. Commedia dell'arte : Forme du théâtre Italien de la

siècle. La Bruyère. Fénelon. (p.54) 14.La mise en question des valeurs établies. La Querelle des Anciens et des Modernes. Bayle. Fontenelle. (p.56) 15.Le roman au XVIIIème siècle : théories et réalisations. Montesquieu. Marivaux. Prévost. (p.58) 16.Le théâtre. Le sage. Marivaux. (p.61) 17.La crise de la poésie. Les idées esthétiques. La nouvelle sensibilité. (p.63) 18.Voltaire, théoricien, « philosophe » et écrivain. (p.64) 19.Un homme-clé du XVIIIéme siècle :Diderot. (p.68) 20.Rousseau et le

de résumés) : Jean Anouilh (1), Beaumarchais (2), Beckett (3), Calderon (1), Jean Cocteau (1), Pierre Corneille (3), Feydeau (1), Jean Genet (1), Jean Giraudoux (1), Victor Hugo (2), Ionesco (3), Alfred Jarry (1), Eugène Labiche (3), Lesage (2), Marivaux (3), Molière (5), Alfred de Musset (3), Pirandello (1), Racine (4), Jules Romain (1), Edmond Rostand (1), Sartre (2), Shakespeare (4). Jean Anouilh  Antigone. Œdipe, roi de Thèbes est chassé de son royaume pour avoir accompli la malédiction

comportement des religieuses et leur langage sont essentiellement hypocrites : «rôle hypocrite », « elle mentent toute leur vie ». Bien que Diderot choisisse un verbe au passif pour montrer que les religieuses « sont forcées », il utilise à la phrase suivante un verbe pronominal, « elles s’y déterminent », ce qui révèle un choix de leur part : seuls priment l’intérêt et la survie de leur établissement. Aucune référence à la foi, à la religion n’est mentionnée dans ce passage. Au contraire, la condamnation

poète : la beauté. La reprise de cet adjectif unifie et scande le 1er hémistiche. Le 2nd s'ouvre sur la subordonnée comme précédemment mais là aussi une variante apparaît : un complément de lieu suspend la phrase et provoque un rejet dans le vers suivant. Malherbe n'aimait pas cette licence poétique qui joue sur la différence entre la prosodie et la syntaxe ; mais ici on peut la justifier malgré son aspect de cheville, par le choix du mot "clôture" qui prend son sens à l'intérieur du poème : il renvoie

(Amsterdam, 1734), et plus rare, les Lettres familières à divers amis d'Italie (édition originale, 1er état, 1767), contenant les trois lettres contre Madame Geoffrin qui tenta d'en faire détruire tous les exemplaires et de faire expurger les éditions suivantes. Ce sont aussi les œuvres d'Helvétius : Le Bonheur, De l'Homme et surtout le célèbre ouvrage De l'Esprit (Paris, 1758), celles du baron d'Holbach : Le Système de la nature (Londres, 1793), Essai sur les préjugés (Londres, 1770), Le Bon-sens ou idées

employés à bon escient par les personnages, de telle sorte qu’ils perdent leur sens premier. Dans un conflit, les mots peuvent être employés en tant qu’insultes pour exprimer un sentiment de colère ou de trahison, Le Jeu de L’amour et du Hasard, de Marivaux (1730), en est un exemple. Dans l’Acte 3, scène 6, Lisette et Arlequin, des domestiques, prennent la place de leurs maîtres, sans que chacun ne sache que l’autre en fait de même. Sous ce déguisement, ils s’éprennent l’un de l’autre, mais tous

sur notre vie et sur nous même. Les Essais de Montaigne, par exemple, nous enseignent un art de vivre, issu de sa propre expérience : la vraie sagesse pour cet humaniste réside dans la mesure, afin de « jouir loyalement de son être ». Au siècle suivant, Molière, Racine ou La Fontaine veulent corriger les mœurs. La littérature alors devient un pédagogue moraliste: Molière fustige l’égoïsme de ceux qu’une manie obsède ; il fait rire des ridicules et des vices et nous apprend la modération en nous