La Ferme Des Animaux Coup De Théâtre

L’équarrissage, c’était à Javel et maintenant c’est à Montfaucon. Tu sens pas l’infection ? En été, quand ça tourne à l’orage, même à Paris le nez vous grouille, jusqu’aux Tuileries ! – C’est vrai que ça pue et je sens comme des présences, murmura Bricart. Ferme-la. Tes présences, c’est des rats, des corbeaux et des mâtins, gras à faire peur. Toute cette chienlit se dispute les carcasses. Il n’est pas jusqu’aux raclures de crève-la-faim qui ne viennent ici se tailler de quoi garnir leurs pots. Rien que d’y

La psychanalyse freudienne a réussi à imposer l’idée que chaque être humain porte en lui un double obscur, une sorte de réplique vitale du sujet : il y aurait dans l’inconscient une entité trouble, quasi-animale, mais une entité dotée de pensée, de désirs analogues à la pensée et au désir du mental conscient. Il est de bon ton aujourd’hui de se ranger dans l’avis général selon lequel la possibilité d’une maîtrise du sujet par lui-même est illusoire. Il est de même communément admis que la pensée

sa forme propre. 5 6 Introduction A. L'expérience sauvage La sauvagerie n'apparaît pas dans Les Chants de Maldoror comme un concept formulé ou explicite : les quelques occurrences de l'adjectif sauvage ne servent qu'à désigner des animaux ou des lieux, jamais à caractériser Maldoror. Quant à sauvagerie, le substantif est tout bonnement absent du texte. La sauvagerie est donc un phénomène à éprouver dans le cadre du texte, une expérience consubstantielle à l'acte de lecture. Cette expérience

psychanalyse freudienne a fini par imposer l’idée que chaque être humain porte en lui un double obscur, une sorte de réplique vitale du sujet conscient. A quoi bon chercher un équilibre de l’intériorité ? Le terrain est occupé par une entité trouble, quasi-animale, au surcroît dotée de pensées et de désirs analogues à la pensée et aux désirs du mental conscient.  Il est assez commun aujourd’hui de se ranger  à l’opinion selon laquelle la possibilité d’une maîtrise du sujet par lui-même est illusoire. Il est

carquois, se mit à la recherche de l'animal. Bientôt, il lui décocha plusieurs flèches sans pouvoir même le blesser, tant sa peau était dure et impénétrable. Les flèches s'émoussaient et retombaient brisées. Hercule s'arma alors d'une massue et asséna un coup terrible sur la tête du monstre. La massue se brisa en deux. Il n'y eut plus qu'à lutter corps à corps avec la bête féroce qui bondissait et poussait des rugissements furieux. La lutte s'engagea ; au bout de quelques instants, le lion de Némée gisait

parabole qui définit l'existence du poète. Le poète et l'albatros sont associés dans la dernière strophe et cette association oblige à une réinterprétation : le voyageur ailé devient le poète, les hommes d'équipage : la foule et les planches : le théâtre social. B- L'élévation -----Les thèmes du poète - La verticalité, l'aspect aérien. L'albatros est évoqué dans toute sa grandeur comme le confirme l'enjambement des vers 1 et 2 qui suggère l'immensité des espaces que l'albatros a à parcourir.

s'agit-il alors? Dans la mesure où les «créatures» d'Oyono n'appartiennent pas au répertoire traditionnel (devant lequel l'auditoire «sait» comment 6. Voir à ce propos les remarques de Ruth Finnegan sur les contes dont les personnages sont des animaux, op. cit., p. 350-51. 7. Mathieu François Minyono-Nkodo, « Le monde romanesque de Ferdinand Oyono ou pour une esthétique de la décadence», dans Colloque sur littérature et esthétique négro-africaines, Dakar, Nouvelles Éditions Africaines, 1979

d'un escroc, et met les bouts. L'imposteur s'explose tout petit et foireux : le flic est cogné des poings du tonton , et jeté jusqu'en l'entresol. Puis l'héroïne visite, dressée sur Lutèce, une grosse verge qu'on nomme "tour Eiffel". L'oncle d'un coup s'éclipse contre son gré, véridiquement victime d'un enlèvement, lequel est le fruit d'un groupe de cons non indigènes, qu'on peut très bien définir comme "xénophones", et que Fédor, un vieux collègue du tonton, emmène vers l'Eglise dont on se fout

qu'elles suscitent pour mettre à jour les processus idéologiques qui les gouvernent. Si vraiment “ le corps est le symbole dont use une société pour parler de ses fantasmes ”, une telle collection permettra de les dévoiler, d'en saisir le sens et du même coup de dénoncer l'exploitation mystificatrice actuelle du thème corporel » (Bernard M., 1974 : 4ème de couverture) 13Le premier ouvrage publié dans la collection « Corps et Culture », n'est pas Le Corps, qui est réédité en 1976 (c'est le troisième de

Etal : table d’exposition au marché. Equarrie : coupée en forme se rapprochant à un parallélépipède. Etrusque : d’Etrurie, actuelle Toscane, nord de Rome. Esquilin : colline de Rome. Eccyclème : dispositif servant à amener au théâtre des hommes sur scène comme s’ils descendaient du ciel. Forum : place de Rome où le peuple s’assemblait. Fragrance : odeur agréable. Frondaison : époque où apparaissent les feuilles des arbres. Le feuillage lui-même. Giron : partie