La Fleur de mon secret

04_Lilian_Pestre_de_Almedia«Emerentia 1713», de Corinna Bille: récit problématique et secret ou une poétique de réécriture de l’oralité traditionnelle et des images archaïsantes Lilian Pestre de Almeida RiMe Rivista dell’Istituto di Storia dell’Europa Mediterranea ISSN 2035-794X numero 7, dicembre 2011 Istituto di Storia dell’Europa Mediterranea Consiglio Nazionale delle Ricerche http://rime.to.cnr.it Direzione Luciano GALLINARI, Antonella EMINA (Direttore responsabile)

Memento mori Image de presentation Comme on voit sur la branche poeme du 16 eme Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose; La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d’odeur; Mais battue, ou de pluie, ou d’excessive ardeur, Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose. Ainsi en ta première

par les différentes reliefs du verre. La texture du verre semble lisse. Forme : une sphère recouverte de deux pétales oblongs. Évoque à la fois la forme d’une goutte et celle d’une fleur en bouton. Bouchon : Forme de papillon en verre de la même couleur que le flacon serti d’une bague d’acier chromé. Il se pose sur la fleur en bouton. Typographie : L’emploi de la typographie manuscrite n’est pas anodin. « M» une seule lettre, C’est ce qu’on appelle un monogramme : M, Mariah, evidemment c’est une signature

tête ou visage) • Forfait douceur hammam, gommage , enveloppement au chocolat • Secret du désert hammam, gommage , massage au savon d'Alep, enveloppement au Rassoul de Géranium • Bien être hammam, gommage, massage 30 min • Rose des sables hammam, gommage, modelage au savon de la rose de Damas, massage à l'huile 30.min • L'oriental hammam, gommage , enveloppement au Rassoul à la fleur d'oranger, massage à l'huile 30.min • Damas hammam, gommage, soin du visage au sel

cueilli dans une eau sombre Pour toi, nymphe des bois, par moi, nymphe de l'eau, C'est l'iris des marais immobiles, roseau Rigide, où triste, oscille une fleur lourde d'ombre. J'ai brisé, qui semblait un bleu regard de l'air, L'iris du silence et des fabuleux rivages; J'ai pris la tige verte entre mes doigts sauvages Et j'ai mordu la fleur comme une faible chair. Les gestes et les fleurs, ô sereine ingénue, Parleront pour ma bouche impatiente et nue, Où brûlent mes désirs et l'espoir de

par des rêves chimériques Ecrasés de certitudes Dans un monde glacé de solitude Savoir Si quelque part il y a l’espoir D’être un jour les enfants du hasard Je vois ma vie projeter son futur dans l’espace Et le silence nous répond En secret…… Sons secret Laissons laissons Entrer le soleil laissons laissons Laissez laissez entrer le soleil Laisser laisser BIS couplet Let the sunshine Let the sunshine in The sunshine in (Répéter 5 fois) EMMENEZ MOI S: Vers les docks où

languit doucement D’une paupière à demi close, Mon âme se fond du désir Dont elle est ardemment pleine Et ne peut souffrir à grand’peine La force d’un si grand plaisir. Puis, quand s’approche de la tienne Ma lèvre, et que si près je suis Que la fleur recueillir je puis De ton haleine ambroisienne, Quand le soupir de ces odeurs Où nos deux langues qui se jouent Moitement folâtrent et nouent, Eventent mes douces ardeurs, Il me semble être assis à table Avec les dieux, tant je suis heureux

Émile VERHAEREN, Comme aux âges naïfs,1896. « Comme aux âges naïfs, je t'ai donné mon cœur, Ainsi qu'une ample fleur, Qui s'ouvre pure et belle aux heures de rosée ; Entre ses plis mouillés ma bouche s'est posée. La fleur, je la cueillis avec des doigts de flamme, Ne lui dis rien : car tous les mots sont hasardeux C'est à travers les yeux que l'âme écoute une âme. La fleur qui est mon cœur et mon aveu, Tout simplement, à tes lèvres confie Qu'elle est loyale et claire et bonne, et qu'on

relever dans le poème de 1903 les liens qui l'unissent à d'autres vers encore des Contemplations? Le geste de cueillir une fleur, Apollinaire a pu le rencontrer à l'orée d'un poème du même volume qui apparaît en outre, par la destination qu'il propose à cette fleur, comme doublement apparenté au sien : J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline. (...) Pauvre fleur, du haut de cette cime, Tu devais t'en aller dans cet immense abîme Où l'algue et le nuage et les voiles s'en vont. Va mourir

fr/coup-de-soleil-sur-le-jardin-5067.html A une fleur Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir ? Demi-morte et demi-coquette, Jusqu’à moi qui te fait venir ? Sous ce cachet enveloppée, Tu viens de faire un long chemin. Qu’as-tu vu ? que t’a dit la main Qui sur le buisson t’a coupée ? N’es-tu qu’une herbe desséchée Qui vient achever de mourir ? Ou ton sein, prêt à refleurir, Renferme-t-il une pensée ? Ta fleur, hélas ! a la blancheur De la désolante innocence ; Mais