La Focalisation Interne Camus

Plus jeune lauréat du prix Nobel de littérature en 1957, Albert Camus est un auteur français de renom. Ecrivain engagé aux nombreuses œuvres de style littéraire différent pouvant se regrouper en deux cycles distincts propre à Camus : -Le cycle de l'absurde qui est une réflexion sur l'absurde fondamental de la condition humaine qu'il faut analyser, concrétiser afin de pouvoir la dépasser et d'aller vers une révolte positive, qui doit déboucher sur un humanisme, c'est-à-dire une révolte sur sa condition

ailleurs, d'autres écrivains comme Malraux, Sartre, Camus invitent le lecteur à s'engager dans l'action. Après la 2nde guerre mondiale les romanciers choisissent des voies diverses et originales pour exprimer leur vision d'une société en mutation, notamment avec l'expérience du nouveau roman à partir des années 1960, qui rejette à la fois la notion d'histoire et celle de personnage. II) Techniques romanesques : statut du narrateur, focalisation ( point de vue ), personnages. Le roman raconte

Le texte que nous allons étudier est tiré de L’étranger, écrit par Albert Camus et publié en 1942. Pour cela, nous étudierons tout d'abord «Un incipit original’ », puis « un personnage original ». Ce texte est un incipit original car des la première phrase du texte cela nous donne place à une inmediasres, il y a l’adverbe de temps qui est « aujourd’hui ». Cela donne l’impression à un journal intime, à un événement récent. On utilise le présent de narration dans ce récit or le temps habituellement

géométrique. C’est purement narratif. Traitement des personnages : On n’a aucune description, aucun portrait de son patron. Le restaurateur et Emmanuel ne sont pas décrits non plus. Camus a écrit sobrement, sans aucun portrait psychologique. Le point de vue : La situation narrative est celle de la focalisation interne : la perception de l’univers du récit se fait par le regard ou la conscience de Meursault. Le narrateur ne rapporte que ce que voit le personnage-témoin, et ainsi personnage et narrateur

œuvre peut offrir une variation de points de vue. ϖ Le point de vue omniscient (focalisation zéro) Le récit n'est focalisé sur aucun personnage. Le narrateur apparaît comme tout-puissant : il peut décrire la réalité sous tous ses aspects, y compris ceux qui échappent aux personnages : il voit tout et sait tout, même les intentions les plus secrètes (Balzac). ϖ Le point de vue interne (focalisation interne) Les événements sont donnés à travers un champ de vision réduit. Le récit s'adapte

analytique de l’incipit de L’ETRANGER d’Albert Camus. Albert Camus est un écrivain Français majeur du XXème siècle, né en Algérie française, en 1913 et il est mort en France en 1960 dans un accident de voiture. Il a obtenu un Prix Nobel de la littérature en 1957. Cet homme a écrit de nombreuses œuvres comme La Peste (1947), L’homme révolté(1951), La chute(1956) et l’œuvre dont nous allons étudier l’incipit, L’étranger(1942). Dans ce roman, Camus met en scène Meursault qui lui même raconte le récit

Lecture analytique : Camus, L’Etranger Introduction Le texte présenté est un extrait de l’incipit, le début du roman, de L’Etranger. C’est une fiction absurde écrite en 1942 par Albert Camus né en Algérie, un grand philosophe et écrivain dramaturge du 20ème siècle qui eut le prix Nobel de littérature en 1957. Ses romans La Peste et L'Etranger son ses œuvres les plus connues, mais il a également rédigé des pièces de théâtre et des essais, dans le style de l'absurde. En tant que pied-noir, la guerre

d’idéalisation de la réalité * Démontrer les mécanismes éco et sociaux conduisant la pers à la réussite ou à l’échec | * Reproduction exacte de la vie * L’absence de héros (met en scène des gens ordinaires) * Disparition du romancier (focalisation interne : ce sont les pers qui parlent et non le narrateur omniscient) * L’imagination doit être bannit : Tous les efforts du romancier tendent à cacher l’imaginaire sous le réel. | * Recréer les correspondances entre langage, monde de l’art et

L’étranger: Incipit Lecture Analytique: Introduction : - Albert Camus, 1942 - Localisation : premières pages du roman - Sujet : Le narrateur nous parle de la mort de sa mère - Problématique : Cet incipit est-il traditionnel ? I- Un incipit déconcertant : a. Un manque d’informations - Pas d’indications du passé, faits antérieurs à l’histoire (commence a « aujourd’hui ») : nom ? âge ? métier ? apparence physique ? - Absence de descriptions physiques

poussant cependant bien plus loin les contraintes dictées par le culte et la sacralisation de l’art pour l’art. L’acte de naissance de Madame Bovary est à rechercher dans cette ambition de faire un roman « qui se tiendrait de lui-même par la force interne de son style ». Avec pour volonté que jamais ne soit perçu la présence démiurgique2 de l’auteur. Dans sa correspondance, Flaubert défend son ambition de faire œuvre impersonnelle : « Nul lyrisme, pas de réflexions, personnalité de l’auteur absente