La Folle de Chaillot

principal => collaboration commencée un an plus tôt : Giraudoux termine juste rédaction du premier acte - octobre 1938 répétitions commencent (troisième acte pas fini). Dossiers d'Amphitryon 38 (mise en scène: 8 novembre 1929, par Jouvet) et de La Folle de Chaillot  (mise en scène: le 22 décembre 1945, par Jouvet, préparée avec Giraudoux depuis plusieurs années, mais Giraudoux est mort en 1944) => même fonctionnement assez complexe : sans attendre fin rédaction, auteur s'assure le concours du metteur en

(chapitre I). Zola a tendu à un style vigoureux, qui emprunte de nombreux éléments à la langue populaire, qui utilise un argot pittoresque et savoureux : «cambuse» pour «logement exigu» ; «casse-gueule» pour «eau-de-vie très forte» ; «envoyer à Chaillot» pour «envoyer promener» ; «cheulards» pour «buveurs» ; «crevaison» pour «mort» ; «danse» pour «volée de coups» ; «danses devant le buffet», moyens de tromper la faim ; «dîners par coeur», moyens de tromper la faim ; «farce» pour «comique» ; «fringale»

brillantes. Bruno Bayen. Auteur dramatique, metteur en scène de théâtre et d’opéra, Bruno Bayen a dirigé en 1975 le Centre dramatique national de Toulouse – où il a présenté Parcours sensible 1905-1975 – avant d’être accueilli au Théâtre national de Chaillot, où Antoine Vitez interprète en 1982 le rôle-titre de sa pièce Schliemann, épisodes ignorés et où il présente régulièrement des spectacles salle Gémier, dont récemment Les Provinciales d’après Blaise Pascal (2008). Outre ses romans et ses pièces

(chapitre I). Zola a tendu à un style vigoureux, qui emprunte de nombreux éléments à la langue populaire, qui utilise un argot pittoresque et savoureux : «cambuse» pour «logement exigu» ; «casse-gueule» pour «eau-de-vie très forte» ; «envoyer à Chaillot» pour «envoyer promener» ; «cheulards» pour «buveurs» ; «crevaison» pour «mort» ; «danse» pour «volée de coups» ; «danses devant le buffet», moyens de tromper la faim ; «dîners par coeur», moyens de tromper la faim ; «farce» pour «comique» ; «fringale»

d'auteurs. Puis il entreprit l'édition des œuvres complètes de Voltaire, qui furent imprimées à Kehl de 1783 à 1790 pour éviter la censure en France. Ce fut en 1784 que Beaumarchais atteignit le sommet de sa carrière, avec le Mariage de Figaro ou la Folle Journée. Cette comédie en cinq actes écrite quatre ans plus tôt fut acceptée à la Comédie-Française en 1781, mais il fallut trois ans de bataille pour qu'elle puisse être jouée. Le roi la trouvant «!détestable!», elle dut passer quatre fois à la censure

Beaumarchais a su faire entrer dans sa pice la critique dune foule dabus qui dsolent la socit (Prface du Mariage) les complaisances de la justice, loppression seigneuriale et celle, plus subtile et moderne, de largent. Rien toutefois, lespace dune folle journe, ne semble irrmdiable, ni linconstance, ni lingratitude, ni mme les abus, comme en tmoignent les nouveaux venus dans la famille Almaviva le page Chrubin, cette figure du dsir qui trouble la Comtesse sa marraine, est encore un morveux sans consquence

l'époque, apporte dès lors au théâtre le sens de la légende et l'humour déjà sensible dans Elpénor (1920). On lui doit : Amphitryon 38 (1929), Intermezzo (1933), La Guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), Electre (1937), Ondine (1939), etc. La Folle de Chaillot et Pour Lucrèce ont été créées après sa mort survenue le 31 janvier 1944. Chercher dans le monde ce qui « n'est pas usé, quotidien, éculé », trouver au bord d'un lac une fille appelée Ondine, deviner qu'elle est la gaieté, la tendresse, le

1945 il part en tournée en Suisse et en Amérique Latine, où la troupe présente seize pièces, transportant quarante-sept décors et 395 costumes. De 1945 jusque à sa mort le 16 aout 1951, il retourne au Théâtre de l'Athénée et met en scène La folle de Chaillot, de Giraudoux, Les bonnes de Genet, Dom Juan et Tartuffe de Molière. De plus, il met en scène Les Fourberie de Scapin au théâtre Marigny, et le diable et le bon dieu de Sartre, au théâtre Antoine. Il publie en 1951Témoignage sur le théâtre. il

vous, et vous nous faites voir Des modérations qu'on ne peut concevoir. - 10 -SCÈNE III. Clitandre, Henriette. HENRIETTE. Votre sincère aveu ne l'a pas peu surprise. CLITANDRE. 200 Elle mérite assez une telle franchise, Et toutes les hauteurs de sa folle fierté Sont dignes tout au moins de ma sincérité : Mais puisqu'il m'est permis, je vais à votre père, Madame... HENRIETTE. Le plus sûr est de gagner ma mère : 205 Mon père est d'une humeur à consentir à tout, Mais il met peu de poids aux choses qu'il

vous, et vous nous faites voir Des modérations qu'on ne peut concevoir. - 10 -SCÈNE III. Clitandre, Henriette. HENRIETTE. Votre sincère aveu ne l'a pas peu surprise. CLITANDRE. 200 Elle mérite assez une telle franchise, Et toutes les hauteurs de sa folle fierté Sont dignes tout au moins de ma sincérité : Mais puisqu'il m'est permis, je vais à votre père, Madame... HENRIETTE. Le plus sûr est de gagner ma mère : 205 Mon père est d'une humeur à consentir à tout, Mais il met peu de poids aux choses qu'il