La Fontaine Zola Jarry

CLASSIQUES ET LES CONTEMPORAINS de Jean-Luc Boutté à la Comédie-Française en 1991 (photos et commentaires des acteurs et du metteur en scène). Édition de Benjamin Girault. Texte intégral / Lycée général 9782080723079 3,80 € • 224 pages. 27 JARRY UBU ROI Édition de Nadia Ettayeb. Texte intégral / Collège 9782081214996 2,90 € • 128 pages. RUY BLAS ------------------------------- Édition de Thierry Corbeau. Texte intégral / Lycée général 9782081285804 2,90 € • 258 pages. HUYSMANS

Havre 1903 – Mort à Paris 1976, écrivain français. Fondateur de l’oulipo, il a fait de son œuvre romanesque et poétique une expérimentation systématique, à la fois humoristique et mélancolique, des possibilités de la langue parlée ou écrite. - La Fontaine : Né à Château-Thierry 1621 – Mort à Paris 1695, poète français, auteur des Fables. On lui doit également de nombreux Contes et Nouvelles en vers (1664-1685), récits galants limités de l’Arioste et de Boccace. Courtisan mais ami sincère, il fut notamment

l'idéal font place à un certain réalisme dans le style et les sujets traités. Ce réalisme est déjà présent dans les oeuvres de Balzac et de Flaubert, mais il s'affirme plus encore avec les écrits de Maupassant, des frères Goncourt, et plus tard d'Emile Zola, le chef de file du naturalisme, une vision de la littérature censée rendre compte de la société et de ses phénomènes avec le maximum de vérité et d'objectivité. A partir de 1860, un certain libéralisme politique s'installe progressivement en France

Renaissance : - Du Bellay - Ronsard Mobilier : - meubles Boulle. Architectures militaires (fortifications) : - Vauban (Mont Dauphin) Places urbaines : - place Stanislas (Nancy) - place des Vosges (Paris) Contes ou fables de l’époque classique : - La Fontaine, Fables. - Perrault, Contes. Théâtre (voir arts du spectacle vivant) Œuvres faisant référence à la Jardins à la période abordée : française : - Anne Pietri, Les - Versailles Orangers de Versailles. Autres - Anthony Horowitz, Le Diable - Claude-Nicolas

CORRIGÉ DE LA QUESTION • « Le bonheur humain est composé de tant de pièces qu’il en manque toujours », dit Bossuet. Mais chacun définit différemment ces « pièces » du bonheur. Ainsi un moraliste philosophe comme Pascal, un fabuliste comme La Fontaine – pratiquement contemporains au XVIIe siècle – ou des philosophes des Lumières aussi différents – et presque « ennemis » – que Voltaire et Rousseau font tous dépendre le bonheur d’éléments différents. • Pour Pascal, être heureux c’est combler un

l’imitation des chefs-d’œuvre anciens. Le Classicisme atteint son apogée dans la 1ère partie du règne de Louis XIV. Le genre dominant est le théâtre. Écrivains représentatifs : Corneille (pièces de théâtre, 2ème partie de son œuvre), Racine, Molière, La Fontaine, La Bruyère, Boileau, Pascal. Contexte historique : prépondérance de la monarchie absolue avec Louis XIV, conformisme religieux, l’effet d’ordre et de rationalisation de la pensée va de pair avec la diffusion de la pensée de Descartes qui est un

narrative • Mme de Villedieu. Les Désordres de l’amour (1675) • Mme de La Fayette. La Princesse de Clèves (1678) Épistolaire : • G. de Guilleragues. Lettres portugaises (1669) • Mme de Sévigné. Lettres (à partir de 1670) Littérature poétique • J. de La Fontaine. Fables (1668-1693) • N. Boileau. Satires (1666-1716) ; L’Art poétique (1674) ; Le Lutrin (1674-1683) • Ch. Perrault. Contes en vers (1694) Littérature dramatique Tragédies : • P. Corneille. Horace (1640) ; Polyeucte (1642) ; Cinna (1642) ; etc.

dit le proverbe, est au fond du puits. Les chroniques littéraires fondent une forme d'écriture sans repos, engluée dans l'obsession de comprendre la vie des gens. Il en va de même pour les moralistes (La Rochefoucauld, Vauvenargues, La Bruyère, La Fontaine) qui s'efforcent d'attraper dans le noir, comme par capillarité, les contours de la personnalité humaine, de comprendre les sentiments en apparence insaisissables pour mieux en révéler l'évidence. Tournant le dos à la lourde machinerie romanesque

vision de la vie ou à les édifier. L'âge adulte oublie un peu ce goût du récit, considéré en tout cas comme moins sérieux que les autres formes d'argumentation. Cepen­dant, des écrivains comme La Fontaine et Voltaire savent le parti que l'on peut tirer de la force argumentative de la fiction. Pour La Fontaine : « Une morale nue apporte de l'ennui/ Le conte fait passer le précepte avec lui » ( « Le Pâtre et le Lion », VI, 1) Il s’agira ici de s’interroger sur la fonction de la fiction littéraire : a-t-elle

vision de la vie ou à les édifier. L'âge adulte oublie un peu ce goût du récit, considéré en tout cas comme moins sérieux que les autres formes d'argumentation. Cependant, des écrivains comme La Fontaine et Voltaire savent le parti que l'on peut tirer de la force argumentative de la fiction. Pour La Fontaine : « Une morale nue apporte de l'ennui/ Le conte fait passer le précepte avec lui » ( « Le Pâtre et le Lion », VI, 1) Il s’agira ici de s’interroger sur la fonction de la fiction littéraire : a-t-elle