La Fureur de vaincre

était considéré comme un crime punissable et ce sera le cas dans la pièce. La punition, quand elle est divine est appelé Némésis : c'est le châtiment de Dieu à l'encontre de ceux qui commettent l'hybris. Dans Dom Juan, la Statue est bien l'outil de la fureur du Ciel et son intervention peut donc être comparée à la Némésis. Ainsi, on voit que Dom Juan présente de nombreuses caractéristiques de la tragédie. Mais certains autres éléments qui le composent appartiennent à un genre, la tragi-comédie. La

Pour leur mort Tu crois donc que ce bras ne soit pas assez fort ? Le seul bruit de mon nom renverse les murailles, Défait les escadrons, et gagne les batailles. Mon courage invaincu contre les empereurs N'arme que la moitié de ses moindres fureurs ; D'un seul commandement que je fais aux trois parques, Je dépeuple l'état des plus heureux monarques ; Le foudre est mon canon, les destins mes soldats : Je couche d'un revers mille ennemis à bas. D'un souffle je réduis leurs projets en fumée

jour en jour les petits progrès qu’on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes, et des soupirs, l’innocente pudeur d’une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu’elle nous oppose, à vaincre les scrupules, dont elle se fait un honneur, et la mener doucement, où nous avons envie de la faire venir. Mais lorsqu’on en est maître une fois, il n’y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons

Pour leur mort Tu crois donc que ce bras ne soit pas assez fort ? Le seul bruit de mon nom renverse les murailles, Défait les escadrons, et gagne les batailles. 235   Mon courage invaincu contre les empereurs N'arme que la moitié de ses moindres fureurs ; D'un seul commandement que je fais aux trois parques,    [3] Je dépeuple l'état des plus heureux monarques ; Le foudre est mon canon, les destins mes soldats : 240   Je couche d'un revers mille ennemis à bas. D'un souffle je réduis leurs projets

tiennent pas à l’existence d’un ennemi identifié. Elles sont internes à son processus : le jeu créateur de la différence. C’est l’égoïsme qui est l’ennemi de l’amour, non le rival. On pourrait dire : l’ennemi principal de mon amour, celui que je dois vaincre, ce n’est pas l’autre, c’est moi, le « moi » qui veut l’identité contre la différence, qui veut imposer son monde contre le monde filtré et reconstruit dans le prisme de la différence. L’amour, cela peut être aussi la guerre… Il faut rappeler que

et terre à personne. Idée de propriété ne se forma pas d’un coup dans l’esprit humain. 1er sentiment de l’homme = celui de son existence, 1er soin = celui de sa conservation (faim et appétits sexuels). Puis difficultés qu’il fallut apprendre à vaincre. Genre humain s’étend, difficultés différentes, manières de vivre différentes. Application réitérée des êtres divers à lui-même et les uns aux autres engendre naturellement dans l’esprit de l’homme la perception de certains rapports (relations que

travaux d'écoliers incarnent des épreuves pour le caractère, et non point pour l'intelligence. En effet : «  le défaut de ce qui est intéressant par soi, c'est qu'on a pas de peine à s'y intéresser par volonté. ». « l'enfant doit être capable de vaincre l'ennui et l'abstraction ; il doit aussi savoir qu'il en est capable ». Pour Alain, la motivation s'adresse à la partie animale de l'homme ; seule l'ambition, « une ambition d'esprit que n'ont pas les chiens » est proprement humaine. « Je ne veux

méchant. Il dit lui-même à Catherine : "Quand je bois, cela me rend fou."(p. 93). Lorsqu' Etienne gifla son chef, à Lille, il était sous l'emprise de l'alcool. Le besoin de tuer surgit périodiquement chez lui, mais, chaque fois, il parvient à le vaincre. Il lutte contre ce mal héréditaire. D'ailleurs, lorsqu'il tue son rival, c'est dans un contexte de légitime défense. III- Un ouvrier consciencieux. Lorsqu'Etienne arrive, il est tout d'abord employé comme herscheur. Malgré la difficulté du

ils méditent sur la mort, thème multiséculaire du lyrisme universel, on croit entendre le même lieu commun, déploration de la mort ou exaltation de son pouvoir terrible. Il s’agit de l’apprivoiser, de la mettre en mots et ainsi, peut être, de la vaincre et de l’abolir. « Nous qui mourrons peut-être un jour disons l’homme immortel au foyer de l’instant » Amer, Saint-John Perse Les poètes écrivent donc moins sur que contre la mort. 12. Le plaisir poétique La poésie est un outil de plaisir

son père. Elle est rongée par la haine elle aimerait pouvoir le tuer mille fois. Toutefois elle aime beaucoup trop Cinna, bien plus qu’elle ne hait Auguste et par conséquent elle ne veut lui faire courir de risques. Cela freine donc sa bouillante fureur. Elle s’en veut d’exposer ainsi son amant, elle sait que pour elle Cinna est prêt à tout mais il y a trop de dangers. On n’abat pas un si grand personnage sans attirer les foudres sur soi, il peut y avoir quelqu’un qui dénonce le complot. Si les