La Fête De Gervaise

illustre et symbolique reste certainement celui de la Cène. C'est le nom donné par les chrétiens au dernier repas que Jésus-Christ prit avec les douze apôtres le soir du Jeudi saint, avant la Pâque juive, peu de temps avant son arrestation. Après y avoir fêté la Pâque avec eux, il institua l'Eucharistie en disant : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ». Le repas est alors perçu comme un don de soi. Actuellement, le repas désigne la nourriture prise quotidiennement à certaines heures particulières

œuvre aussi large et aussi vivante qu’il pourra ! Je ne démens aucun conte, je travaille, je m’en remets au temps et à la bonne foi publique pour me découvrir enfin sous l’amas des sottises entassées. EMILE ZOLA Paris, 1er janvier 1877. –4– I Gervaise avait attendu Lantier jusqu’à deux heures du matin. Puis, toute frissonnante d’être restée en camisole à l’air vif de la fenêtre, elle s’était assoupie, jetée en travers du lit, fiévreuse, les joues trempées de larmes. Depuis huit jours, au sortir

livre fut réédité en 1978, par les éditions Fabio, le type de texte est narratif. Le sous-titre est « La fête de Gervaise »En effet, il nous donne des renseignements concernant la façon de célébrer les réunions festives dans le milieu ouvrier de la fin du XIXe siècle. Les propos directeurs sont la gourmandise et la profusion de la nourriture et des vins lors d’un repas donné pour une fête de la classe ouvrière. Les idées principales sont l’importance de la nourriture qui est en abondance pour

sociale. 1.2 Le document 2 est un extrait du roman L'assommoir de Emile Zola écrit en 1877. Il est du type narratif et descriptif. Il raconte l'histoire d'un couple de classe ouvrière de la fin du XIXe ayant préparé un banquet pour la fête de Gervaise, la femme. Zola décrit les différents comportements que l'on peut observer durant ce genre de repas et fait une sorte de critique du manque de tenue et de la façon abusive de se nourrir des convives. Pour cela il utilise un vocabulaire vulgaire

œuvre aussi large et aussi vivante qu’il pourra ! Je ne démens aucun conte, je travaille, je m’en remets au temps et à la 6 bonne foi publique pour me découvrir enfin sous l’amas des sottises entassées. ÉMILE ZOLA Paris, 1er janvier 1877. 7 I Gervaise avait attendu Lantier jusqu’à deux heures du matin. Puis, toute frissonnante d’être restée en camisole à l’air vif de la fenêtre, elle s’était assoupie, jetée en travers du lit, fiévreuse, les joues trempées de larmes. Depuis huit jours, au sortir

vont engager toute la suite et le dénouement du roman, illustrent d'emblée la formule employée par Zola pour répliquer à ceux qui le critiquaient, "une oeuvre de vérité" montrant l'une des "plaies" d'un "milieu gâté": l'alcoolisme. Coupeau Invite Gervaise à l'Assommoir du père Colombe, occasion pour le romancier natura liste de proposer au lecteur un document''vrai". On étudiera la représentation de la réalité et sa transposition littéraire. La représentation de la réalité se fait à la fois par

XII Ce devait être le samedi après le terme, quelque chose comme le 12 ou le 13 janvier, Gervaise ne savait plus au juste. Elle perdait la boule, parce qu’il y avait des siècles qu’elle ne s’était rien mis de chaud dans le ventre. Ah ! quelle semaine infernale ! un ratissage complet, deux pains de quatre livres le mardi qui avaient duré jusqu’au jeudi, puis une croûte sèche retrouvée la veille, et pas une miette depuis trente-six heures, une vraie danse devant le buffet ! Ce qu’elle savait, par

aussi large et aussi vivante qu'il pourra! Je ne démens aucun conte, je travaille, je m'en remets au temps et à la bonne foi publique pour me découvrir enfin sous l'amas des sottises entassées. ÉMILE ZOLA. Paris, 1er janvier 1877. L'ASSOMMOIR I Gervaise avait attendu Lantier jusqu'à deux heures du matin. Puis, toute frissonnante d'être restée en camisole à l'air vif de la fenêtre, elle s'était assoupie, jetée en travers du lit, fiévreuse, les joues trempées de larmes. Depuis huit jours, au sortir

L'Assomoir : "L'existence de Gervaise est avant tout une passion où s'expriment une intense volonté de vivre, une générosité sans faille, une sens aigu de l'intimité comme de la fête. Et tant pis si, la fatalité aidant, divers "assomoirs" - un accident de travail, l'alcool, les "autres", la faim - ont finalement raison d'elle et des siens. Gervaise aura parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même." Nana : "Née dans la misère, Nana est la fille de Gervaise et de Coupeau. Le début du

en 1912 et le dernier texte est Les choses de Georges Perec écrit en 1965. Nous présenterons deux groupes bien distinct. Tout d'abord, les texte de Zola et de Pergaud. Ces auteurs nous montrerons que leur personnages n'ont pas l'habitude de faire la fête, qu'il est très rare pour eux de festoyer et prennent un grand plaisir à déguster les plats qui leur sont préparés. Cependant, les texte de Maupassant et Perec nous démontrent l'inverse ! Leurs personnages ne prennent aucun plaisir à manger les plats