La Jamais contente

Toutefois, les anciennes douleurs chassées laissent place à de nouvelles difficultés, à de nouvelles craintes, qui m'empêche de nouveau d'avoir conscience de mon bonheur. Comme l'explique Pascal dans ses Pensées, nous ne pensons pratiquement jamais au bonheur présent, nous ne nous concentrons que sur l'avenir et serions donc incapables de vivre pleinement et d'être heureux, car nous espérons trop l'être. Mais le bonheur peut-il réellement se juger sur un moment, un état provisoire, une

semblant de céder à l’ordre de Titus Racine : Acte V, scène 5 : Bérénice BÉRÉNICE Non, je n’écoute rien. Me voilà résolue : Je veux partir. Pourquoi vous montrer à ma vue? Pourquoi venir encore aigrir mon désespoir? N’êtes-vous pas content ? Je ne veux plus vous voir. TITUS Mais, de grâce, écoutez. BÉRÉNICE Il n’est plus temps. TITUS Madame, Un mot. BÉRÉNICE Non. TITUS Dans quel trouble elle jette mon âme ! Ma princesse, d’où vient ce changement soudain

bien de l’allure, mais comme elle est trop superficielle, elle ne se trouve jamais assez ravissante pour se présenter devant les ministres et leur accompagnatrice. Son deuxième défaut lié à sa vision pessimiste est qu’elle n’est jamais assez satisfaite. Quand son conjoint lui a dit : «Mais la robe avec laquelle tu vas au théâtre. Elle me semble très bien, à moi…», elle n’était pas de son avis. Au lieu de se contenter, elle s’est mise à pleurer et elle lui a répondu : «Seulement, je n’ai pas de

de préférer brider ses désirs à les accomplir ? Comment l’homme peut-il mettre le désir au service de l’accomplissement du bonheur qu’il recherche ? Calliclès nous offre une opinion très tranchée sur le sujet : l’homme, s’il veut le bonheur, doit contenter le moindre de ses désirs et ce, par tous les moyens. Pourtant, obéir à ses désirs ne serait-ce pas le risque de porter atteinte à sa propre liberté ? Dans son absolue quête de satisfaction des désirs, l’homme ne serait-il pas en train de passer à

uIl est des gens de qui l'esprit guindé,  Sous un front jamais déridé,  Ne souffre, n'approuve et n'estime  Que le pompeux et le sublime ;  Pour moi, j'ose poser en fait  Qu'en de certains moments l'esprit le plus parfait  Peut aimer sans rougir jusqu'aux Marionnettes ;  Et qu'il est des temps et des lieux  Où le grave et le sérieux  Ne valent pas d'agréables sornettes. Pourquoi faut-il s'émerveiller  Que la Raison la mieux sensée,  Lasse souvent de trop veiller,  Par des contes d'Ogre et

Charles Perrault Peau d’âne 1694 Il est des gens de qui l’esprit guindé, Sous un front jamais déridé, Ne souffre, n’approuve et n’estime Que le pompeux et le sublime ; Pour moi, j’ose poser en fait Qu’en de certains moments l’esprit le plus parfait Peut aimer sans rougir jusqu’aux Marionnettes ; Et qu’il est des temps et des lieux Où le grave et le sérieux Ne valent pas d’agréables sornettes. Pourquoi faut-il s’émerveiller Que la Raison la mieux sensée, Lasse souvent de trop veiller, Par des contes

entraîné malgré lui dans toutes les péripéties de sa vie. Dès le début du roman, il se retrouve plongé dans une situation particulière, par un concours de circonstance, alors qu'il n'avait rien demandé à personne : « ça a débuté comme ça. Moi, j'avais jamais rien dit. Rien. C'est Arthur Ganate qui m'a fait parler. ». Il ne décide donc pas de s'engager dans l'armée, de faire preuve de patriotisme, d'héroïsme ; il se voit contraint de prendre part. Dégouté par la stupidité, la vanité, l'inutilité et la

devenir parfait qu'il ne voie aucune qualité dans les quatre prochains trophées qu'il a gagnés. Cependant, il est un des meilleurs joueurs de foot, mais il ne voit rien de spécial car, il n'est pas aussi bon à jouer le ballon panier. Il n'a jamais l'air content parce qu'il veut tellement gagner qu'il a oublié qu'on peut s'amuser en même temps. Dès l'arriver du petit prince l'athlète l'ignore, car s'il arrête il va être quelque minute derrière son horaire ou des minutes vont être pris de son temps

Ils ne savent pas, je n'ai jamais connu le bonheur, car je ne connais pas demain et je ne le connaitrais peut être jamais. Ce n'est pas une question de bien ou de mal, c'est une question de pouvoir, et je ne le détiens pas, je néglige tout, je ne profite de rien, j'espère ». De là, je commençais à être déçu du monde, malheureux de penser qu'il n'avait pas tord, a me poser la question, suisje heureux, suis-je satisfait de ce que j'ai, à vrai dire, je n'y avais jamais pensé, tout ce que je savais

t'embrasse ! ESTRAGON  Ne me touche pas ! VLADIMIR  Veux-tu que je m'en aille ? Gogo ! On t'a battu ?  Gogo ! Où as-tu passé la nuit ? ESTRAGON  Ne me touche pas ! Ne me demande rien ! Ne me dis rien ! Reste avec moi ! VLADIMIR  Est-ce que je t'ai jamais quitté ? ESTRAGON  Tu m'as laissé partir. VLADIMIR  Regarde-moi ! Regarde-moi je te dis ! ESTRAGON  Quelle journée ! VLADIMIR  Qui t'a esquinté ? Raconte-moi. ESTRAGON  Voilà encore une journée de tirée. VLADIMIR  Pas encore. ESTRAGON