La Jeunesse Sans Dieu

rappelés, rayon à rayon, soupir à soupir, et mêlés dans la même nuée sombre. C’est l’existence humaine sortant de l’énigme du berceau et aboutissant à l’énigme du cercueil ; c’est un esprit qui marche de lueur en lueur en laissant derrière lui la jeunesse, l’amour, l’illusion, le combat, le désespoir, et qui s’arrête éperdu « au bord de l’infini ». Cela commence par un sourire, continue par un sanglot, et finit par un bruit du clairon de l’abîme. Une destinée est écrite là jour à jour. Est-ce donc

existentielles * -Pourquoi je vis, qui suis-je, où je vais, d’où je viens, pourquoi la mort ? 6) Quel est ton dieu ? L’argent, la mode, Allah, Bouddha,… Le dieu de quelqu’un n’est pas spécialement l’absolu qu’il cherche. Quel est ton dieu = quel est le sens de ta vie ? - Chacun a ses croyances et au fond, chacun a un sens à sa vie qui est lié au bonheur. Au fond, peu importe quel dieu tant qu’on trouve le bonheur, un sens à sa vie. - L’homme est en quête de son infini. L’homme est peut-être

n'avais pas méprisé comme Caton, mais que je n'avais pas eu le loisir d'apprendre dans ma jeunesse, -et je me délecte volontiers à lire les Œuvres morales de Plutarque, les beaux Dialogues de Platon, les Monuments de Pausanias, et les Antiquités d'Athénée, en attendant l'heure où Dieu, mon créateur, voudra m'appeler et m'ordonner de quitter cette terre. C'est pourquoi, mon fils, je t'engage à employer ta jeunesse à bien progresser en savoir et en vertu. Tu es à Paris, tu as ton précepteur Épistémon

fis ces hommes saintement !… – Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or ; Qui dans le bercement des hosannah s'endort, Et se réveille, quand des mères, ramassées Dans l'angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir, Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir ! Rimbaud, Poésies, 1870 Introduction : Arthur Rimbaud (1854-1891) Poète du XIXème siècle. Il n'a écrit que dans sa jeunesse. Il fait de nombreuses fugues pour fuir sa

pas méprisé comme Caton, mais que je n'avais pas eu le loisir d'apprendre en ma jeunesse, et je me délecte volontiers à la lecture des Œuvres morales de Plutarque, des beaux Dialogues de Platon, des Monuments de Pausanias et des Antiquités d'Athénée, attendant l'heure qu'il plaira à Dieu mon créateur de m'appeler et de m'ordonner de quitter cette terre.     Pour cette raison, mon fils, je te conjure d'employer ta jeunesse à bien profiter en étude et en vertu. Tu es à Paris, tu as ton précepteur Epistémon

s'amuser et être insouciants. Il suscite la compassion en décrivant avec réalisme l'état et la mauvaise santé des enfants : « que la fièvre maigrit », « bien las », « quelle pâleur », « Rachitisme ! » ,... L'auteur insiste sur la fragilité et la jeunesse des enfants en utilisant une anaphore : « Ces doux êtres pensifs... » / « Ces filles de huit ans... ». Au vers 5, il utilise l'antithèse « de l'aube au soir », les adverbes « éternellement » (vers 5), « Jamais » (vers 11), et des répétitions d'adjectifs

qu’existe  encore  une  jeunesse  libre,  pour  qu’existe encore l’amour, pour que mon nom soit couvert de sang mais pas de la honte de n’avoir rien fait.  Qui voudrait supporter l’opprobre de l’inaction, la morsure de  l’injure  réservée  aux  lâches,  le  cruel  fardeau  du  remords  qui  ronge ?  Privé  d’une  jeunesse  dont  je  ne  pourrais  cueillir  les  douces  fleurs,  le  combat est ma destinée. Je ne rougirai pas d’avoir voulu sauvegarder les biens les plus précieux que Dieu  m’a confiés, ma liberté et ma vie

éditée à Lyon en octobre 1940 est l’œuvre du dessinateur et auteur de bandes dessinées Alain Saint-Ogan (1895-1974) connu pour avoir créé plusieurs séries dont Zig et Puce, qui paraît dès 1925 dans Le Dimanche illustré, supplément hebdomadaire pour la jeunesse du quotidien L'Excelsior. Dans les années 1940, il dirige une revue pour enfants intitulée Benjamin. Il réalise une série de trente affichettes scolaires à la gloire de « héros du passé », intitulées « La France que nous aimons ». Cette affiche colorée

des choses peu glorieuses ? Il est en effet prouvé qu’il s’agit d’une politique normale au niveau des responsables de Salt Lake City. En fait, chez les mormons, les dés sont pipés. La tricherie est constante ce qui prouve qu’elle n’appartient pas au Dieu de vérité ! Cette organisation religieuse se présente comme étant tout à fait honnête dans son traitement des textes concernant son Histoire : « La plus importante histoire du monde est l’histoire de notre Église et c’est l’histoire la plus crédible

« Très cher fils, entre les dons, grâces et prérogatives dont le souverain Dieu formateur, tout puissant, a doué et orné l'humaine nature à son commencement, il y en a une qui me semble singulière et excellente, par laquelle elle peut en état mortel acquérir une espèce d'immortalité, et dans le cours d'une vie éphémère perpétuer son nom et sa semence. C'est ce qui est fait par la lignée issue de nous en mariage légitime. Par cette lignée nous n'est aucunement instauré ce qui nous fut apporté par