La Justice Est Elle Toujours Juste

La justice peut-elle être inégalitaire ? Introduction Que la justice puisse devenir inégalitaire présuppose qu'en son concept la justice est égalitaire. Or ce postulat n'a rien d'évident. Le plus souvent on assimile la justice à l'égalité, on la fige par cette définition. Or ici la justice s'entend en un sens dynamique, puisque l'on admet qu'elle engendre l'égalité entre les personnes. La question nous invite à aborder la justice sous un angle original. L'interrogation ne porte pas sur l'essence

universelle portant sur le despotisme, KANT se demande s’il existe réellement un maître capable de diriger une société en étant d’une part juste envers lui-même, et d’autre part juste envers ses semblables, autrement les hommes de sa société politique. L’auteur opte pour une analyse de ce despotisme. Il ne pense pas qu’un maître peut être apte à établir la justice publique. En effet, s’il y a un maître dans un Etat alors il y a du despotisme et qui dit despotisme, dit que l’Etat est dirigé par la volonté

positif et des idéaux culturels, qu’il permet d’évaluer à l’aide de la raison. Plan : l’homme a besoin du droit naturel  car il est possible et nécessaire d’évaluer la justice du droit positif cette évaluation peut certes se faire à l’aide d’un idéal de justice culturel  mais si l’idéal culturel est le critère ultime de la justice, alors il est impossible d’en faire la critique au nom d’un droit supérieur  or cette critique est possible, il existe donc un droit supérieur  ce droit ne peut être

Séance 3: droit équité justice ce sont des concepts larges voilà pourquoi on peut les confondre. Droit: aspire à l'idéal de la justice. La justice est le nom donné au juge qui applique la règle de droit. Équité justice: si on se tient à la définition large de l'équité ils sont similaires. Au sens restreint l'équité assoupli la règle de droit. L'équité est ce à quoi aspire le droit. La règle de droit aspire à l'équité mais elle n'est pas l'équité. Parce qu 'elle est générale, abstraite

« Ce qu’il y a de plus injurieux à la Divinité n’est pas de n’y point penser, mais d’en MAL penser. » (69) « Je vois LE MAL sur la terre. » (70-71) Deux principes distincts sur la nature de l’homme : l’un qui l’élève vers le beau, le bien et le juste, l’autre qui le rabaisse aux sens et aux passions. L’homme est double, à la fois esclave et libre. « Non, l’homme n’est point un: je veux et je ne veux pas, je me sens à la fois esclave et libre; je vois LE BIEN, je l’aime, et je fais LE MAL; je suis

LA JUSTICE : CITATIONS Œuvres hors programme : Platon (« L’anneau de Gygès », La République) : « Personne n’est juste volontairement, mais par contrainte, la justice n’étant pas un bien individuel, puisque celui qui se croit capable de commettre l’injustice la commet. » Cicéron (De officiis, II, 69) : « Du droit véritable, et de la justice parfaite, nous ne possédons point de modèle solide et exact ; nous n’en avons pour notre usage qu’une ombre, une image. » Alain (« De la

« Théorie de la justice », JOHN RAWLS Biographie J.RAWLS : • Né en 1921 à Baltimore et mort en 2002 • Professeur à la Cornell University, puis au Massachusetts Institute of Technology, et de 1959 à 1991 à Harvard • Un des philosophes politiques américains les plus étudiés du XXème siecle I. Contexte • Rawls élabore sa théorie à une période où les Etats-Unis sont marqués par : ◦ La guerre du Viêt Nam : Il s'agit d'une guerre qui a débuté en 1959 jusqu'en 1975

la force et la justice Sources : Eschyle, Les Choéphores et Les Euménides; Blaise Pascal, Pensées; John Steinbeck, Les Raisins de la colère La question de la séparation des pouvoirs législatifs et exécutifs a été le lieu de nombreuses réflexions. Il est nécessaire de convenir que la justice a besoin de la force pour s’exercer et que la force a besoin de la justice pour éviter de sombrer dans la tyrannie. C’est ce que dit Pascal dans ses Pensées : « La justice sans la force est

Faire justice est-ce une façon déguisée de se venger ? On dit souvent de celui qui veut se venger qu'il réclame justice, c'est-à-dire l’administration d’une sanction au coupable. Ainsi, dans un premier temps, on pourrait penser qu'en punissant le criminel, la société venge sa victime. En effet à un mal subi, on répond par un mal infligé or il est vrai que la vengeance se définit par l’action par laquelle une personne offensée, inflige en retour et par ressentiment un mal à l'offenseur afin de

suffirait sans doute si la raison était raisonnable » «(f.56) « La raison a beau crier, elle ne peut mettre le prix aux choses » (f.41) -> Imagination « Cette maîtresse d’erreur et de fausseté, et d’autant plus fourbe qu’elle ne l’est pas toujours» (f.41) « L’imagination a le grand droit de persuader les hommes » (f.41) -> Cœur « Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le cœur » (f.101) « Plût à Dieu…que nous connussions toutes choses par instinct et