La Laideur Physique

et intellectuelle de Cyrano et sa laideur physique qui lui interdit de connaître un amour partagé. Obligé de recourir à un masque pour pouvoir au moins déclarer son amour, il semble condamné à jouer la comédie, sans pouvoir confier à quiconque son secret. La scène du balcon lui offre enfin la possibilité de s'adresser à Roxane de vive voix et de goûter un double plaisir : celui de se livrer et celui de mesurer l'effet de sa déclaration ; il oublie alors sa laideur et connaît un moment de bonheur intense

était figurante dans un petit théâtre et on pense qu’elle s’appelait en réalité Jeanne Lemer, mais elle aurait changé de nom à plusieurs reprises pour fuir ses créanciers : on sait par exemple qu’elle avait pris en 1864 celui de « Mlle Prosper ». Au physique, elle avait une démarche triomphale, des cheveux noirs éclatants, de grands yeux bruns, des lèvres sensuelles, et ce que Baudelaire appelait des « seins aigus ». De caractère, elle aurait été sournoise, menteuse, débauchée, dépensière, alcoolique

: désignent des défauts, des imperfections physiques ; « ravaudés », renchéri par le groupe adverbial « assez mal » ruinent toute vision élogieuse et font de cette Vénus une prostituée vieillissante et décatie dont le maquillage ne suffit plus à gommer la laideur. Le verbe « ravauder » désigne aussi le raccommodage des vêtements usés. L'expression « fortement pommadés » v 2 suggère des soins de beauté maladroits, incapables de lutter contre la laideur due à l'âge. De plus ce terme oppose le fard

revanche le mal connote sur un plan religieux : le diable, le démon, c'est aussi la souffrance (physique), l'horreur, la laideur (esthétique), la misère et les vices. Le titre est intéressant dans la mesure où Baudelaire semble affirmer une beauté propre au mal. Les fleurs du mal : qui appartient ou qui vient du mal. Le titre désigne l'opération poétique en elle-même qui permet de transfigurer le mal à la laideur en beauté. C'est une opération quasiment magique, d' alchimie (qui consiste à transformer

historique pour les besoins de sa pièce : le nez (il semble que le vrai Cyrano ait eu un grand nez mais quand même pas autant que son clone), le côté hâbleur et imaginatif. A part le nez ? Finalement on ne sait pas grand-chose de l'apparence physique de Cyrano (dorénavant nous ne parlerons plus que du personnage de fiction et non du Cyrano historique). Son nez gigantesque d'une longueur invraisemblable de type perchoir à oiseaux mis à part, il ne reste qu'une moustache hérissée. On ne sait pas

petit commis du ministère de l'Instruction publique. Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes. Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l'usure des sièges, de la laideur des étoffes. Toutes ces choses, dont une autre femme de sa caste ne se serait même pas aperçue, la torturaient et l'indignaient. Elle n'avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n'aimait que cela ; elle se sentait faite pour cela

d’aimer et d’être aimé. (v490-497) « Il m’interdit le rêve d’être aimé même par une laide. » On trouve des rimes discordantes : « limasse  » (v 489) rime avec « aimasse », « espérance/protubérance » (v514). Ces deux éléments soulignent la difformité physique de Cyrano et lui interdit donc tout espoir de vie amoureuse : le vers 493 renforce cette idée : « Il m’interdit le rêve d’être aimé même par une laide » (v493). On insiste donc sur la malédiction qui pèse sur Cyrano. On trouve l’hyperbole « Ce nez

souppe ». Le poème étudié ici se nomme « A une laide amoureuse de l'auteur »,il date de 1623 et fait partie du recueil « le banquet des muses ».ce poème relate comment l'auteur va révoquer une laide amoureuse de lui. Le poète va donc montrer l'extrême laideur de cette femme et la congédier, tout en restant amusant. Nous tenterons donc de savoir dans quelle but l'auteur a fait un portrait sous forme de parodie amoureuse. Dans un premier temps nous nous tacherons de savoir quelle est la forme du poème

“larges omoplates”;”dos court”;”rondeurs des reins” → dénigre encore plus l'image de la Vénus. ➢ Allitération du son (gr) → on insiste sur ses rondeurs, sur sa grosseur : “gras”;”gris”;”graisse” ➢ Corps en mouvement: rejet du vers 6: “qui saillent”➢ Physique ingrat, inharmonieux → dos courbé: 2 prop sub relative “dos qui rentre et qui ressort” ➢ “ressort” rime avec “l’essor” → accentue le souffle : fatigue et respiration pas douce Le contre blason se poursuit, avec une description péjorative, de toutes

d'eux ». Ses ailes participent à sa laideur : « Comme il est gauche et veule » L'inversion des sonorités : « Ce voyageur est laid qu'il est comique et laid » marque cette métamorphose. Pour rendre encore plus sensible cette métamorphose le poète juxtapose dans la 3eme strophe, dans le même vers, L'avant et l'après pour mettre en avant le contraste. « ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ;Il naguère si beau qu'il est comique et laid ». Sa déchéance est physique : « maladroits » « gauche » « emboîtant »