La Laideur Physique

exaltées par l’orgie, il ne fallait rien moins pour enlever les suffrages, que la grimace sublime qui venait d’éblouir l’assemblée. Maître Coppenole lui-même applaudit ; et Clopin Trouillefou, qui avait concouru, et Dieu sait quelle intensité de laideur son visage pouvait atteindre, s’avoua vaincu. Nous ferons de même. Nous n’essaierons pas de donner au lecteur une idée de ce nez tétraèdre, de cette bouche en fer à cheval, de ce petit France gauche obstrué d’un sourcil roux en broussailles tandis

et intellectuelle de Cyrano et sa laideur physique qui lui interdit de connaître un amour partagé. Obligé de recourir à un masque pour pouvoir au moins déclarer son amour, il semble condamné à jouer la comédie, sans pouvoir confier à quiconque son secret. La scène du balcon lui offre enfin la possibilité de s'adresser à Roxane de vive voix et de goûter un double plaisir : celui de se livrer et celui de mesurer l'effet de sa déclaration ; il oublie alors sa laideur et connaît un moment de bonheur intense

Saillot 1G2Cyprien Baudelaire se considère comme un alchimiste qui transforme la laideur du réel en beauté : « J’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or » écrit il dans son poème « Orgueil ». Le poète, le peintre, comme le romancier se doit de décrire et faire la lumière sur ce qui se cache au fond de chaque personne mais ne peut pas se voir à première vue pour en dévoiler le mystère et la phosphorescence, c’est-à-dire la propriété que possèdent certains corps d’émettre de la lumière dans l’obscurité

monde misérable. Ainsi, la vie qui s’est présentée à lui ne s’harmonisait pas avec sa bonté. D’une conscience innocente, il se trouvait inférieur à coté des habitants d’un village. En effet, on le décrivait d’une laideur affreuse, répugnante même : « Le pauvre garçon était un monstre de laideur ». (l. 15) Par cette métaphore, qui dépersonnifie une grande partie de sa valeur humaine, on en déduit qu’il repose à un niveau inférieur et insignifiante par rapport aux autres villageois qui, pourtant, semblent

crapaud à un chant, situe d’emblée la nature du regard que porte l’auteur sur cet animal réputé disgracieux et gauche : les termes qu’il utilise font en effet plutôt partie du registre de la beauté (“chant”, “rossignol”, “son œil de lumière”) que de la laideur. On peut penser que le crapaud dont il est question dans le poème est un alyte, ou crapaud accoucheur, qui a des yeux dorés à la la pupille fendue comme celle des chats, et dont le cri très doux évoque effectivement davantage un chant qu’un coassement

exaltées par l'orgie, il ne fallait rien moins pour enlever les suffrages, que la grimace sublime qui venait d'éblouir l'assemblée. Maître Coppenole lui-même applaudit ; et Clopin Trouillefou, qui avait concouru, et Dieu sait quelle intensité de laideur son visage pouvait atteindre, s'avoua vaincu. Nous ferons de même. Nous n'essaierons pas de donner au lecteur une idée de ce nez tétraèdre (1), de cette bouche en fer à cheval, de ce petit oeil gauche obstrué d'un sourcil roux en broussailles tandis

rapidement que Vian a profondément détourné les codes du « genre ». Déjà, il commence son œuvre sur la fin d’une action : « Colin terminait » Nous n’apprenons rien de son passé, de sa situation, de son entourage… tout porte sur une description physique basée sur le fait que son propre regard est biaisé par une vanité disproportionnée. Au final, la réalité du personnage nous échappe, d’autant que même son corps passe par une mise en comparaison permanente. Reflets et fantaisie Ensuite, cette

pour y échapper. Si la beauté, dont l’achèvement rejette l’animalité, est désirée, c’est qu’en elle la possession introduit la souillure animale. Elle est désirée pour être salie, la certitude de la profaner. Personne ne doute de la laideur de l’acte sexuel. La laideur de l’accouplement donne une angoisse. Notion de transgression dans l’animalité. Le voyeurisme Il est vrai que le voyeurisme est un élément constitutif central de l’esthétique littéraire libertine. Le voyeurisme est un élément

Proposition de plan : 1- Double portrait a)Qusimodo : laideur et force. Origine de la laideur du personnage : animalité( comparaison), monstre ( gnome, rebus ),malformation : « etre si diforme » , poitrine anguleuse , mains calleuses. Une force en action : un etre massif (comparaison avec les  lourds pilliers romans, description des mains ) , puissant ( qui a conscience de sa puissance dont il se mefie ) Etre en mouvement, actif ( cf verbe d’actions ayant pour sujet Quasimodo

souffrance… C’est ainsi qu'il nous plonge dans sa vie et dans ses derniers retranchements. La souffrance est le thème que j'ai choisi et que je vais aborder dans cette anthologie. La souffrance dans la poésie de Baudelaire peut être tout autant physique que morale, sa caractérisation est souvent simple, définie par des synonymmes tels qus douleur, affliction, torture, tourment etc. Dans notre société parler de souffrance est le plus souvent tabou et honteux c'est pour cela que nous en abordons le