La Laitière Et Le Pot Au Lait Comique

• • • • Éloge de la peinture Éloge de la poésie Éloge des jardins Éloge du sommeil Éloge de l'Amour Éloge de l'Oranger Éloge de la Volupté c)Les fables • • • • • • • • • • La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf La Laitière et le Pot au lait La Mort et le Bûcheron La Mort et le Malheureux La Mouche et la Fourmi La Poule aux œufs d'or La Souris métamorphosée en fille La Tortue et les deux Canards La Vieille et les deux Servantes Le Berger et la Mer 4/12 LES POETES ET ÉCRIVAINS

l’origine, les fables tenaient surtout du registre32 didactique33 et devaient esDans la fable La laitière et le pot au lait, l’héroïne Perrette se laisse porter par son sentiellement livrer un enseignement, contenu dans la morale finale. imaginaire et a des rêves de grandeur. Sa chute la ramène à la réalité. Le renouvellement du genre par La Fontaine tient beaucoup de l’introduction du registre comique à l‘intérieur, du moins cette «"gaieté"» malicieuse et légère dont Dans la fable La grenouille

2ème recueil, 22 proviennent de sources orientales, soit le quart du recueil : VII, 1 Les animaux malades de la peste (satire découle d’une source orientale) VII, 5 Les souhaits (tradition orientale rapportée par Bernier) VII, 9 La laitière et le pot au lait (double tradition orientale et européenne) VII, 15 Le chat la belette et le petit lapin (Pilpay + Moyen Age) VIII, 10 L’ours et l’amateur des jardins (Pilpay) VIII, 11 Les deux amis (Pilpay) VIII, 18 Le bassa et le marchand (inconnue

- VII, 1 Les animaux malades de la peste (satire découle d’une source orientale) - VII, 5 Les souhaits (tradition orientale rapportée par Bernier) - VII, 9 La laitière et le pot au lait (double tradition orientale et européenne) - VII, 15 Le chat la belette et le petit lapin (Pilpay + Moyen Age) - VIII, 10 L’ours et l’amateur des jardins (Pilpay)

réputation. À la même époque, les fabliaux, clairement rattachables à notre sujet par leur nom, sont plus volontiers tournés vers le comique et la satire, se consacrant surtout aux hommes et sans vrai souci de leçon de morale. Au XVIe siècle, les apologues sont encore retravaillés par les écrivains, et Rabelais notamment, si apprécié de La Fontaine pour sa verve comique, recourt parfois à l’univers des fables. La Fontaine a eu la chance d’avoir aussi accès à d’autres sources, des sources directement

réputation. À la même époque, les fabliaux, clairement rattachables à notre sujet par leur nom, sont plus volontiers tournés vers le comique et la satire, se consacrant surtout aux hommes et sans vrai souci de leçon de morale. Au XVIe siècle, les apologues sont encore retravaillés par les écrivains, et Rabelais notamment, si apprécié de La Fontaine pour sa verve comique, recourt parfois à l’univers des fables. La Fontaine a eu la chance d’avoir aussi accès à d’autres sources, des sources directement

charme : il rend l’âme attentive. […] Vous savez quel crédit ce mensonge a sur nous. », « A Madame de Montespan », La Fontaine  « Chacun songe en veillant, il n’est rien de plus doux : Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes. », « La Laitière et le pot au lait »  « Si Peau d'âne m'était conté, J'y prendrais un plaisir extrême, Le monde est vieux, dit-on : je le crois, cependant Il le faut amuser encor comme un enfant. », « Le Pouvoir des fables », la Fontaine  Et même qui mentirait Comme Ésope

La littérature d’idées du XVIe au XVIIIe siècle La Fontaine et les vertus de l’apologue Dans les Fables, La Fontaine réécrit les fables antiques d’Ésope, comme « Le Corbeau et le Renard », et en invente de nouvelles, comme « La Laitière et le Pot au lait ». À l’occasion, il s’interroge aussi sur la stratégie argumentative qu’il a choisi d’employer dans ces fables. Ainsi, dans « Le Pouvoir des fables », il met en concurrence l’argumentation directe et l’argumentation indirecte pour montrer

les réalités que le poète ennoblit par ce procédé. De même La Fontaine, dans le dégradé des styles qui fait le charme de sa poétique de la variété, introduit des périphrases et des antonomases pour rehausser ses récits dans une perspective héroï-comique, comme Thémis, allégorie de la Justice dans « Le Loup plaidant contre le Renard par-devant le singe » (II, 3), ou bien celle du Temps dans « Le Serpent et la Lime » (V, 16) où la métaphore des dents du temps rappelle le topos du tempus edax rerum

lecture, expriment leurs réactions ou leurs points de vue et échangent entre eux sur ces sujets, mettent en relation des textes entre eux (auteurs, thèmes, sentiments exprimés, personnages, événements, situation spatiale ou temporelle, tonalité comique ou tragique...). Les interprétations diverses sont toujours rapportées aux éléments du texte qui les autorisent ou, au contraire, les rendent impossibles. Rédaction La rédaction de textes fait l’objet d’un apprentissage régulier et progressif