La Laitière Et Le Pot Au Lait Comique

défauts des hommes. Ainsi Les Fables de la Fontaine, récits courts, rythmées, aux personnages sympathiques, sont très amusantes pour le lecteur. Dans « La laitière et le Pot au lait » le lecteur parvient donc à dédramatiser de la situation. Perrette, personnage attachant, et ses rêves de grandeurs subissent un retour brutal dû à la réalité : « Le lait tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée ». Le rythme et l’énumération précipitent cette chute brutale. Même si l’auteur nous porte une leçon de prudence

bonheur des amants7… » Désirer devenir poète, pour la Fontaine, c’était désirer évoquer ces moments parfaits, en ces lieux écartés, proches du songe, et l’écriture littéraire même lui paraissait un moyen de jouir selon son rêve, comme la Laitière au pot au lait, mais sans danger d’être renversé par « quelque accident8 ». Une de ses plus fortes « tentations », selon l’expression de Giraudoux, était la poésie lyrique, ce grand genre éloigné de toute représentation de l’argent. En littérature, on le

avec la sensibilité humaine.    Le vallon marque une opposition entre la stabilité de la nature avec l’instabilité de l’homme. Nous allons étudier ce poème selon la problématique suivante : La Fontaine, Fables, « les Deux coqs », « la Laitière et le pot au lait », « la Besace », « le Vieux chat et la jeune souris » ; Contes, « l’Anneau de Hans Carvel ». Anthologie des Poètes du XXème siècle : Jacques Roubaud, Senghor (« Femme noire », in Chants d’ombre) ; Luis Calaferte, Ragtime, « Londoniennes

I. La femme crédule, voire idiote 1.1 La situation Farcesque. L’invention du mari touche à la farce par son aspect grotesque: le mensonge est peu crédible. C’est une situation qui pourrait être décrite comme burlesque (= imitation comique d’une situation) car le mari se place dans une situation féminine dans la parodie d’accouchement, et il en rajoute, comme on le voit au vers 7: “Je n’en puis plus; on me déchire;” Ici, ce sont deux hyperboles qui insistent sur la comédie du pondeur

Année universitaire 2014-2015 Cours de Licence : 46 LM31A5- Théories littéraires du Moyen-Âge à l'Âge classique Pascal Debailly COMIQUE ET SAGESSE DANS LES FABLES Conférence du vendredi 5 décembre 2014 (À ne pas diffuser et à utiliser dans le strict cadre du cours) "A qui donner le prix ? Au cœur si l'on m'en croit" (XII, 15, v. 134) INTRODUCTION La question du comique dans les Fables est indissociable de celles de la poésie et de la sagesse, de la poésie dans la mesure où l'on peut la définir

certaine simplicité, une brièveté, une possible identification (voir le récit court et plaisant, enlevé….) = utilisation du registre comique (les fables comme de petites comédies) ; « Instruire » suppose un ton plus sérieux, plus grave. La encore, il faut trouver une notion qui permette de faire le lien entre ces deux attitudes : l’ironie, qui tient à la fois du comique et de l’argumentatif, car elle suppose une réflexion de la part du lecteur qui doit entendre le discours de l’auteur sous celui des

pas d’interruption : v.3 , 4 , 8 , 9 , 10 . Il montre aussi le mobile du voyage de Perette et le contenu de ses pensées . • Passé simple v. 28 , 29 : Exprime la chute de l’histoire pour montrer qu’instantanément dès que Perette fait tombe le Pot au Lait , elle devient comme une légende (Histoire dans laquelle tout le monde peut s’identifier) . • Présent d’énonciation v. 12 à 15 • Présent de narration : On raconte un évènement passé au présent => Plus vivant . v. 22 , 23 , 26 . Cela actualise

que Pantagruel : Alcofribas Nasier (anagramme de François Rabelais) PIERRE-AUGUSTIN CARON DE BEAUMARCHAIS Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799) est l’une des figures emblématiques du siècle des Lumières. Son goût de la parade, du comique libre, qui caractérise ses premières productions, se doubla d’une passion toute différente pour le drame bourgeois. Selon lui, seul le drame sérieux peint avec exactitude la véritable nature des mœurs des hommes. Des pièces telles Le Barbier de Séville

l’âne. Sans la mise en avant de ces mauvais penchants, l’enfant pourrait devenir lui-même une victime. La fable apprend aussi à l’enfant à se satisfaire de son existence, de sa condition. Il ne faut pas faire plus que ce dont l’on est capable. « Le pot de terre » (Livre 5, fable 2) en fait la triste expérience en entreprenant un voyage au-dessus de ses possibilités qui s’est terminé par son éclatement en mille morceaux. En somme, la confrontation de l’enfant avec la réalité même si elle est laide

La Fontaine met en scène des êtres humains alors qu’il utilise plus généralement des animaux anthropomorphiques dans ses fables. Jean De La Fontaine aborde les défauts correspondants à des passions touchant l’esprit humain comme dans « La laitière et le pot au lait », « L’ivrogne et sa femme », « L’homme et ses deux maîtresses ». Ces fables professent le caractère incurable de certains maux. On peut se demander si Jean De La Fontaine ne s’inscrit pas ainsi dans le courant Janséniste dont le pessimisme