La Lettre Ouverte De Boris Vian

Boris Vian L’ÉCUME DES JOURS 1947 Table des matières Avant-propos ............................................................................ 5 I ................................................................................................. 6 II .............................................................................................. 15 III ............................................................................................ 19 IV .............................................

suce super bien. Vers 3 heures du matin, Caroline se retourne dans le lit, et s'aperçoit de l'absence de Gérard. Elle l'appelle : rien. Va voir aux toilettes : rien. Elle descend à la cuisine et le trouve devant les fourneaux, 4 livres de cuisine ouverts sur la table, avec la grenouille sautillant au milieu d'eux. Mais, chéri, qu'est ce que tu fais, tu ne dors pas ? - Non, j'essaie d'apprendre à cuisiner à la grenouille. - Ah bon, et pourquoi faire ? - Eh bien si elle y arrive, toi tu te casses !

aimes comme l'Européen. L'Européen n'aimant que l'Euro­ péenne, tu ne peux guère épouser qu'une femme du pays où tu as toujours vécu, une fille du bon pays de France, ton vrai, ton seul pays. Ceci étant, passons à ce qui fait l'objet de ta dernière lettre. D'un côté, il y a un nommé Jean Veneuse qui te ressemble comme un frère, de l'autre Mademoiselle Andrée Marielle. Andrée Marielle, qui est blanche de peau, aime Jean Veneuse, qui est excessive­ ment brun et adore Andrée Marielle. Cela ne t'empêche

[pic] Boris Vian L’ÉCUME DES JOURS 1947 Table des matières Avant-propos 5 I 6 II 15 III 19 IV 25 V 27 VI 30 VII 33 VIII 35 IX 37 X 40 XI 45 XII 53 XIII 59 XIV 65 XV 67 XVI 74 XVII 76 XVIII 79 XIX 83 XX 86 XXI 89 XXII 97 XXIII 99 XXIV 103 XXV 107 XXVI 110

Boris Vian L’ÉCUME DES JOURS 1947 Table des matières Avant-propos ............................................................................ 5 I ................................................................................................. 6 II .............................................................................................. 15 III ............................................................................................ 19 IV .......................................

professeur Partie TEXTES sous la direction de Valérie Presselin Professeur agrégé de Lettres modernes Lycée Jules Ferry, Versailles Pauline Bruley Maître de conférences à l’université d’Angers Simon Daireaux Professeur certifié de Lettres modernes Lycée Jean-Monnet, La Queue-lezYvelines Miguel Degoulet Professeur agrégé de Lettres modernes Lycée Le Mans-Sud, Le Mans Karine Foucher Professeur PLP lettres-anglais et coordonnatrice CLEMI Amiens Lycée professionnel Rimbaud, Ribécourt

professeur Partie TEXTES sous la direction de Valérie Presselin Professeur agrégé de Lettres modernes Lycée Jules Ferry, Versailles Pauline Bruley Maître de conférences à l’université d’Angers Simon Daireaux Professeur certifié de Lettres modernes Lycée Jean-Monnet, La Queue-lezYvelines Miguel Degoulet Professeur agrégé de Lettres modernes Lycée Le Mans-Sud, Le Mans Karine Foucher Professeur PLP lettres-anglais et coordonnatrice CLEMI Amiens Lycée professionnel Rimbaud, Ribécourt

En 1914, il entame ses études au lycée du Havre. Queneau se passionne pour l’histoire, et commence à écrire des romans. Il passe le Baccalauréat en 1920, puis poursuit ses études à la Sorbonne. En 1923, il obtient ses certificats de licence en lettres et en philosophie. L’année 1924 est importante, puisqu’il rencontre André Breton, et commence à participer aux activités du groupe surréaliste ; il rejoint ainsi rapidement le groupe dissident de la rue du Château (formé notamment de Jacques Prévert

P. 125 Baudelaire P. 132 Rimbaud P. 135 Verlaine P. 138 XXme Sicle P. 141 Proust P. 142 Saint-Exupry P. 146 Vian P. 151 Colette P. 155 Gide P. 160 Fournier P. 167 Pagnol P. 173 Kessel P. 181 Jarry P. 189 Giono P. 195 Sartre

literature was still equated with learning, a body of civilized and civilizing erudition, and the term continued to be used in this sense a hundred years later. But after 1700, littérature became an occupation, even a preoccupation. ‘Les gens de lettres’, normally a pejorative term, were authors who did not restrict themselves to imaginative writing but were concerned with a range of theological, philosophical, historical and scientific matters too. By about 1750, when the word was also current for