La Leçon Finale Candide

chrétien d'austérité, les Lumières substituent l'hédonisme, qui fait de la recherche du bonheur le but de l'existence humaine. L'homme a droit au bonheur et se doit d'agir en vue du bonheur commun, par conséquent d'être utile. Telle est la leçon finale de Candide. L'ASPIRATION À LA LIBERTÉ, À LA TOLÉRANCE Pas de bonheur sans liberté. Les hommes des Lumières revendiquent les libertés nécessaires à l'exercice de la raison, liberté de penser, liberté de s'exprimer. LES FORMES LITTERAIRES DE LA

d’une tragédie. Mais très rapidement, le registre comique revient au galop avec la réplique finale de Sganarelle : « Mes gages, mes gages ! » ; un Sganarelle peiné, non de la mort de son maître mais de la perte de son argent. Le châtiment de Dom Juan peut paraître exemplaire : un homme qui défie toutes les lois sociales et la puissance divine ne peut survivre. Pourtant le comique de cette réplique finale annule l’effet voulu : Dieu n’a pas le dernier mot. La pièce se finit sur une note bouffonne

expérimentées en matière de lecture de textes reconnus ou non comme littéraires à partir d’un corpus de leçons recueillies dans des classes du secondaire obligatoire impliquant des élèves de 15 à 16 ans scolarisés en Suisse, dans le canton de Vaud. 9Lors de cette recherche initiale, nous avons procédé à des enregistrements audiovisuels de séquences d’enseignement. Concrètement nous avons filmé des suites de leçons consacrées à la lecture et à l’étude de quatre textes contrastés (un conte philosophique, un

comment un Empereur, un Candide chinois qui lui aussi quitte son château idéal, fait l’apprentissage du monde après avoir vécu dans l’illusion de la peinture… Mais attention point de « morale » définitive au sens de « leçon » ici, plutôt une manière de s’interroger sur les relations entre l’art et la vie. Si le monde est lui aussi une illusion, pourquoi ne pas choisir l’illusion artistique… Pour l’oral : parler de la suite de la nouvelle ! et rappeler que la signification finale reste très ouverte…

réfléchir sur sa propre condition. -Le recours à la fiction permet de mettre en place des critiques qui ne seraient pas admises dans un registre plus sérieux. -Les apologues sont en général beaucoup plus ironiques et satyriques que leur morale finale ne le laisse entendre. « Si la vérité vous offense, au moins la fable peut se souffrir » La Fontaine. c) Un enseignement moral et didactique. -Il s’agit avant tout d’instruire, de transmettre une morale, une idée, de dénoncer ou critiquer

dans le conte le personnage du dénouement. Ce conte quand à lui est court, écrit en une vingtaine de page (ce qui pourrait motiver les plus réfractaires), il fait donc partit des contes brefs, situé entre des contes philosophiques longs tels que Candide ou des textes courts, non découpés en chapitres tels que Le crocheteur borgne. De ce fait dans cet écrit on observe une suite de tableaux, où les étapes du voyage de nos deux géants son rigoureusement et nettement marquée tout le long de l’histoire

détour qui amène à la réflexion, c’est un mode d’argumentation que l’on appelle, de ce fait, indirecte. 4.1 L’apologue : la fable et le compte. L’apologue est le genre narratif à visée argumentative. C’est une argumentation indirecte car les leçons y sont véhiculées de façon symbolique à travers les personnages et situations qui sont mises en scène. _ L’apologue contient une morale, mais celle-ci n’est pas nécessairement formulée de manière explicite. La force du récit tient alors à sa capacité

siècle. Les philosophes des Lumières comme Voltaire se donnant pour tâche « d’éclairer par la raison une humanité plongée dans les ténèbres de l’ignorance » répondent présents, notamment dans « Les lettres persanes » de Montesquieu ou encore dans « Candide » de Voltaire. En 1752, « Micromégas » n’est pas plus épargné de cet intérêt didactique. Dans cette œuvre, le géant Sirius déclare : « Je ne veux pas qu’on me plaise, je veux qu’on m’instruise ». Cette affirmation amène alors le lecteur à s'interroger

la répétition du pronom personnel « lui » aux lignes 113 et 114 : « je vois tout en lui, je fais tout en lui, c’est lui qui fait tout […] ». Ce personnage a donc une réflexion religieuse. Ce terrien tente de montrer que l’âme est en action mais, au final, il se ridiculise dans ses propos. Le second personnage, répondant à la question de Micromégas est un leibnizien. Nous pouvons en déduire que Micromégas espère avoir une réponse cohérente du leibnizien, ligne 115 : « Et toi, mon ami ». Le leibnizien

ressources poétiques de l’auteur pour exprimer à la fois douleur et passion ? * XXIV : Comment cette adresse passe-t-elle de la justification à la confession ? * Du Bellay (« Déjà la nuit en son parc... ») : Comment le poète orchestre-t-il la pointe finale ? Montaigne, Des Coches / Des Cannibales (autobiographie) * (Au lecteur) En quoi ce contrat est-il paradoxal ? * I , 31 : En quoi ce discours sert-il la critique de la société européenne ? * - En quoi ce texte montre-t-il que les cannibales