La Libre Parole

soutien parlementaire. 3 C- un point d’orgue : l’affaire Dreyfus La condamnation pour espionnage du capitaine Alfred Dreyfus par le Conseil de guerre en décembre 1894 ne soulève pas d'emblée les passions. Les feuilles antisémites comme La Libre Parole saisissent l'occasion d'insulter de nouveau les Juifs. L'Affaire n'éclate vraiment que trois ans plus tard lorsque l'inlassable effort de Mathieu Dreyfus, le frère du condamné, pour convaincre l'opinion de l'innocence de l'ancien capitaine et

faillite en 1889 de la compagnie de Panama, le canal fut alors confié aux USA, plusieurs dizaines de milliers de souscripteurs furent ruinés, et une instruction judiciaire s'ouvrit en 1891. Le scandale fut rendu public en 1892 lorsque la libre parole d'Édouard Drumont et la presse boulangiste dénoncèrent les députés compromis. Le 20 novembre 1892, le baron de Reinach mourut subitement : une commission d'enquête parlementaire fut ouverte et l'autopsie demandée. La campagne contre: « les chéquards

de la tolérance (1763). L’affaire Dreyfus: La politisation de la presse fait naître l’affaire Dreyfus et contribue à en faire un moment de crise politique. Cette affaire éclate le 1er novembre 1984, lorsque le journal d’extrême droite La Libre Parole, animé par le journaliste antisémite Edouard Drumont, brise le secret militaire et révèle qu’un officier juif est accusé d’espionnage au profit de l’Allemagne. Quelques jours auparavant, le 27 septembre 1894, la Section de statistiques découvre

cependant revenu vite et bruyamment quelques jours plus tard. Une partie de la Presse a attaqué avec violence l’augmentation de revenus que les députés s’étaient accordée. Elle dénonçait un « complot dirigé contre la bourse des contribuables » (La libre Parole). Une partie de l’opinion publique s’est alors également élevée contre cette augmentation en traitant les députés de «fumistes », « pitres » ou encore de « voyous ». De par cette augmentation de l’indemnité, ceux qui vivaient « pour la politique

que les députés s'étaient accordée. La Libre Parole de Drumont était la première à crier haro. Dès le 23 novembre, elle titrait par un rappel de slogan anti-parlementaire lancé au temps du scandale de Panama : «Au voleur! Au voleur?». Elle dénonçait un «complot dirigé contre la bourse des contribuables»2. Le lendemain, dans un editorial sur le «Cambriolage», le Journal des Débats évoquait un «fructueux coup de main»3. En poursuivant ses attaques, La Libre Parole amorçait une campagne de presse. Tous

proposées. - Difficile pour le sondé de mémoriser une longue liste d'éléments. Les propositions citées en début ou en fin de liste sont souvent choisies par dépit, ou bien la question n'obtient pas de réponse. La question ouverte Elle laisse la libre parole à l'interviewé. Exemple : Que pensez-vous de l'installation d'une supérette dans le quartier ? - Spontanéité des réponses recueillies. - Richesse des contenus. - Difficile à dépouiller et à analyser les résultats. - Risque d'un grand nombre

contre la république. Emile Loubet est frappé à Auteuil le 4 juin. C : Images Presse et édition ont eu un rôle crucial dans l’affaire Dreyfus. Contrairement à l’édition, la presse est très antidreyfusarde. C’est d’ailleurs un article dans « la libre parole » qui a dévoilé l’arrestation de Dreyfus que l’armée tachait d’étouffer. Fin d’année 1894 : violente campagne antisémite. Mensonges et approximations sur la vie privée de Dreyfus qui se multiplient. Rochefort dans « L’intransigeant » écrira que

de la guerre, le général Mercier, ne suffit pas à faire condamner Dreyfus. C’est finalement la presse qui oblige le ministre à poursuivre Dreyfus. En effet, le colonel Henry, officier d’état-major, envoie une lettre au journal antisémite, la Libre Parole ; il y explique qu’un traître nommé Dreyfus, convaincu d’espionnage, avait été arrêté à l’état-major. Cette nouvelle est une aubaine pour les antisémites et leur chef, Drumont, qui avait publié la France juive en 1886. Le 29 octobre 1894, le

capitaine Dreyfus. Il est juif, sa famille, originaire d’Alsace, a choisi de s’installer en France après l’annexion de la province par l’Allemagne en 1871. Faute de certitudes, les poursuites sont abandonnées lorsque le journal nationaliste la Libre Parole révèle l’affaire au public. L’armée veut alors montrer son efficacité. Le 24 décembre 1894, Dreyfus est condamné par un tribunal militaire à la dégradation puis à la déportation à l’île du Diable. 1.2. Le premier combat pour la révision du procès

journal le + antisémite de Fr ) L’Humanité (SFIO) L’intransigeant ( boulangisme ) Affaire Dreyfus : 1894  1896/1898 naissance dans la presse = affrontement des camps Dreyfusards ( L’Aurore, Clémenceau  Zola, ‘ J’accuse ’ ) ≠ Anti Drefysards ( La libre Parole, Edouard Drumont ) Presse : sous influence ( même si loi du 29 Juillet 1881 ) = tutelle de la bourse Impératif de la rentabilité : course au profil = compétition entre journaux (pub..) Scandale de Panama ( 1880 avec Ferdinand