La Littérarité

qui voient "dans hiérarchiste ce genre de ". "» supériorité " une quelconque retombée de je ne sais quelle idéologie 47. Cf. ce que Barbéris appellera « distorsions » au début de son étude sur René : « Ce sont les distorsions qui fondent la littérarité. Sans distorsions (Delly, Mme Guizot) il n'y a pas littérature, mais simple reflet mat d'une idéologie » (p. 15). 48. Marxisme et Culture, in Lectures du Réel, p. 282. Mais on trouve aussi ce jugement moins catégorique dans Le Monde de Balzac

Bakhtime. Il considère en effet que le roman est un espace polyphonique dans lequel viennent se confronter divers composants linguistiques, stylistiques et culturels. La notion d’intertextualité emprunte donc à Bakhtime l’idée selon laquelle la littérarité naîtrait de la transformation de différents éléments culturels et linguistiques en un texte particulier. La notion d’intertextualité sera fortement reprise dans les décennies 1970 et 1980. En 1979, Roland Barthes l’officialise dans l’article «Texte

respectée (faits dits fictifs). Ainsi, les critères de l’autofiction sont déterminés par S. Dobrovsky à trois Points définitoires : 1- L’identité onomastique auteur, narrateur, personnage principal. 2- L’emploi de la première personne. 3- La littérarité (la fictionnalisation des faits relates, l’incarnation d’un monde Imaginaire, l’écriture en réel afin de servir le projet littéraire du roman). En outre, d'autres critiques tels que Colonna se sont joints à Dobrovsky pour combler la case aveugle

1987, p. 220-222. Leitmotiv. Motif artistique ou littéraire récurrent, servant à annoncer un thème ou à signaler une répétition formelle (retour d'un mouvement, d'un énoncé, voire d'une assonance). Pavis 1987, p. 222-223. Plur. : leitmotive. Littérarité. Caractère d'un texte considéré comme oeuvre littéraire; ce en quoi un texte se définit comme configuration d'éléments stylistiques et de valeurs différentielles (phonèmes, mots, rythmes, personnages, objets, lieux, etc.), réglés, implicitement

revendiquer l’héritage de Rabelais et vont s’inspirer de la littérature qui va réhabiliter le français populaire. Il est basé sur le néologisme et l’argotique (néo français) qui est différent du français académique, ou standard, ou soutenu. Prémisses de littérarité. La particularité de la langue française contemporaine, c’est que Queneau et Céline vont revendiquer le français populaire et le mettre en valeur. L’OULIPO = c’est l’association d’écrivains qui inventaient toute la technique de la littérature

déplacements de quelques personnes particulièrement convaincues, comme Anna-Maria Mangia à Lecce, Rosalia Bivona à Palerme, et surtout Anna Zoppelari à Trieste. Cette prééminence de l'Italie et l'attention particulière qui s'y manifeste pour la littérarité des textes maghrébins s'expliquent peut-être par une dynamique méditerranéenne. On s'étonne cependant de ne pas encore trouver cette dynamique en Espagne, même s’il faut y saluer surtout le très beau travail de Marta Segarra à Barcelone 55[55]

publications en français modernes (qu'elle soit pédagogiques ou simplement démocratisantes), aucune ne vient se recouper avec les missions éditoriales de Droz. La publication de Droz est technique et scientifique, même si elle s'appuie sur la littérarité de l'oeuvre. Les informations du paratexte présentent des dates précises, des notions de langue en ancien français qui permettent de pousser plus loin son apprentissage et des petites reformulations très utiles pour une analyse littéraire. Toutes

principes esthétiques qui guident un écrivain dans son oeuvre»6 ,c’est-à-dire cette gamme de dispositifs stylistiques, thématiques et narratifs qui font l’être du texte ou, pour prendre la formulation de Gérard Genette dans Fiction et Diction7 , sa «littérarité constitutive». Intégrant différentes perspectives d’analyse qui s’inscrivent dans le prolongement de recherches plus ou moins actuelles en théorie et esthétique romanesque, de la sémiotique à la narratologie, le présent travail propose une étude

chacun à sa manière, Burke et Kant, traduit une manière d'intransitivité du sublime, qui va avec une transitivité du sublime suivant l'effet ; cette intransitivité est reprenable par l'œuvre. Remarquablement, l'œuvre, dans ses propre littéralité et littérarité, dirait-on aujourd'hui, peut comprendre le sublime. Le dehors, dans son infini, peut être le dedans de l'œuvre ; cet infini qui ne peut être codé peut être un moyen de coder l'œuvre. Certes, Boileau se tient, de fait, au constat de l'effet ; mais

illusion : l'art passe avant la vérité même car l'écrivain doit, avant tout, être un artiste, un magicien des mots. C'est par le choix d'une écriture apparemment simple, qu'il crée l'effet de réel en faisant disparaître du texte toute trace de littérarité. Dans ses écrits fantastiques, cette originalité se manifeste non par une atmosphère surnaturelle, mais par un sentiment d'angoisse issu du réel lui-même. L'unité de l'art de Maupassant consiste en la mise en œuvre d'une écriture du réel visant