La Littérature Et Faite Pour Plaire

de L'Art poétique d'Horace, due à Leconte de Lisle, est accessible en ligne sur le site Mythorama de Vincent Callies. Première partie : les principes généraux de la poésie [1-37] L'oeuvre d'art, tableau ou poème, ne saurait être faite de membres incohérents; elle est soumise à la grande loi de l'unité du sujet et de l'harmonie des parties. C'est violer cette loi que de parer une épopée de hors-d'oeuvre descriptifs; et rien, ni la crainte de la monotonie ni le soin donné aux détails

classique utilise des codes préetablie par Aristote dont la règle des 3 unités: la pièce doit ce passer en 24h dans un même lieu avec une même intrigue,et la règle de bienséance(pas de sang sur la scène, pas de morts). Le texte théâtrale relève de la littérature mais également du spectable, de plus le théâtre se repose sur des conventions, c'est à dire des codes compris et admis du public. L'art de la mise en scène exploite ces conventions grâce a des choix esthétiques que le public déchiffre et interprète

tout l'hiver. Les jeunes entendent et décryptent ainsi - de façon humoristique et par cette mise en abîme de la première fable – certains dangers du tabac. En participant à la construction du sens, le lecteur de tout âge s'instruit. D'une part « plaire et instruire » s'inscrit dans la doctrine du classicisme. D'autre part, la fable et contes contiennent une morale qui, implicite ou explicite, a pour but d'apprendre. Dans « Les Fées » de Perrault, tous comprennent à la lecture du conte qu'il vaut

Lettre à un avocat (1735) "Je n'estime la poésie qu'autant qu'elle est l'ornement de la raison." Paul Eluard : L'évidence poétique (1937) "Le poète est celui qui inspire, bien plus que celui qui est inspiré." Sartre : Qu'est-ce que la littérature ? "L'homme qui parle est au-delà des mots, près de l'objet ; le poète est en deçà.... Pour le premier ils sont domestiques, pour le second ils restent ... l'état sauvage." "Faute de savoir s'en servir comme signe d'un aspect du monde, (le poète)

Inspirée principalement d'Esope, mais aussi d'Epicure et des Stoïciens, Jean de La Fontaine donnera ses lettres de noblesse à la fable, genre populaire et rustique par excellence car 'plaire' et 'instruire', telle est sa devise. Présent dès l’Antiquité, avec Esope et Phèdre , la fable triomphe avec La Fontaine mais se poursuit au XXéme siècle, par exemple chez Anouilh.

être jugé régulier que s'il décrit une seule action d'un seul homme : La fable n'est pas une, comme certains le pensent, du fait qu'il n'y a qu'un héros, car la vie d'un même homme com- (1) La meilleure analyse de cette querelle reste celle qu'a faite Bernard Weinberg dans son important ouvrage History of Literary Criticism in the Italian Renaissance, The University of Chicago Press, 2 vol., 1961. 320 GIORGETTOGIORGI prend un grand nombre, une infinité d'événements qui ne forment pas une unité

son dégoût de la société réactionnaire de la Restauration, puis de celle bourgeoise de la monarchie de Juillet et de la IIe République. Jusqu’à la Révolution de 1848, la littérature française est dominée par le romantisme, mouvement de pensée d’envergure européenne, qui touche à des domaines aussi variés que les arts, la littérature, la philosophie, l’histoire, la critique, etc. Entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle apparaissent les « romanciers du moi », c’est l’âge d’or de la prose et

Exposé littérature française Le duc de Nemours La Princesse de Clèves est publiée en 1678. C'est une œuvre de Madame de La Fayette. Elle met en scène une société fictive car elle s'inscrit dans le roman. Cependant, elle comporte un grand nombre de personnages historiques comme Henri II, la Duchesse de Valentinois, Diane de Poitiers, le Duc de Guise. Le Duc de Nemours semble être Jacques de Savoie (1531-1585). C'est un personnage qui se tient à la Cour de François Ier à 15 ans. Le duché des

« moi », et à l’intégration de l’Histoire dans l’histoire. Un point commun entre romantisme et réalisme est que l’on observe une forme d’actualité, et donc de modernité. Des trois règles de la rhétorique selon Aristote, Delectare, Movere, Docere (Plaire, Emouvoir, Enseigner), les auteurs réalistes choisissent une conception esthétique selon laquelle le créateur décrit la réalité sans l’idéaliser. Une nouvelle position de l’individu émerge donc, il devient un sujet en soi, et il y a désormais une

écrites posément. L’authenticité apparente de ces lettres est due à leur respect des usages de l’époque. Le roman est ainsi fermé sur lui-même, avec sa texture serrée, son refus des longueurs et des digressions. L’arme épistolaire Les lettres doivent plaire à leur destinateur et agir sur lui, comme l’explique Mme de Merteuil dans l’analyse profonde qu’elle fait de la lettre de Tourvel à Valmont (XXXIII). La lettre est parallèle au dialogue théâtral sans l’interlocuteur : elle doit agir sur la pensée