La Littérature éloignée De La Réalité

l'actualité du mythe devient évidente au moment de la saison du théâtre d'Epidaure, lorsque les grandes figures mythiques et leurs poignants dilemmes ressuscitent sur scène. De plus, le mythe constitue le domaine de recherche par excellence en Littérature Comparée, étant donné qu'il a eu le privilège de dépasser le temps historique et de perdurer à l'échelle universelle. Comme le remarque pertinemment Jean Chevalier, «le mythe condense en une seule histoire une multitude de situations analogues;

soi. Le déroulement de ce schéma est, bien sur, modifié par des épreuves qui viennent séparer les deux amants comme la guerre et le danger de mort. C'est en franchissant tous des obstacles que les deux amants atteignent les perfection morale. La littérature courtoise : Une partie des œuvres lyriques et romanesques du 12éme au 15éme siècle reflète cet idéal. Les romans arthuriens de Chrétien de Troyes associent aux aventures des chevaliers l'amour d'une dame : ils se battent en son nom et pour conquérir

fortes et qui naissent toujours d'une disconvenance sociale dans le sujet qu'on veut traiter". Pierre Augustin Caron de Beaumarchais,Un mot sur la Mère coupable,"Les larmes que l'on verse au théâtre, sur des maux simulés, qui ne font pas le mal de la réalité cruelle, sont bien douces. On est meilleur quand on se sent pleurer. On se trouve si bon après la compassion!" Jean le Rond d’Alembert, extrait de Lettre à Jean-Jacques Rousseau:« L’effet de la morale du théâtre est moins d’opérer un changement subit

vies de différents personnages qui se croisent. Refus d'une intrigue fabriquée. Action décomposée en intrigues parallèles, retours en arrière, points de vues successifs ou divergents sur une même situation. Réflexions sur question morales ou de littérature. Interventions récurrentes du narrateur jusqu'à la fin du roman "suivons-le", "laissons-le". Porte un jugement sur ses personnages... Le théme de l'écriture se rencontre tout au long du roman. Personnages et histoire(s) Bernard Adolescent

consiste à décrire une société idéale dans une géographie imaginaire, souvent dans le cadre d'un récit de voyage purement romanesque. Mais imaginaire ou fictif ne veut pas dire impossible : tout rêve n'est pas chimère. Les utopies relevant de la littérature politique, du XVIe au XVIIIe siècle, participent d'une critique de l'ordre existant et d'une volonté de le réformer en profondeur ; le recours à la fiction est un procédé qui permet de prendre ses distances par rapport au présent pour mieux le relativiser

La littérature connaît un statut particulier ; selon les siècles chaque genre a subi des transformations, des mutations qui ont bouleversé la légitimité de cet art. Le problème de la légitimité artistique était au cœur de la réflexion des Romantiques du fait qu’ils n’étaient pas reconnus. Chateaubriand, tout au long de sa carrière, a eu une réflexion sur la littérature. Il insiste particulièrement sur la réception des chefs-d’œuvre qui sont d’abord incompris puis féconds et imprègnent toute la culture

généalogiste prouve à un prince qu’il descend en droite ligne d’un comte dont les parents avaient fait un pacte de famille, il y a trois ou quatre cents ans avec une maison dont la mémoire même ne subsiste plus. Cette maison avait des prétentions éloignées sur une province dont le dernier possesseur est mort d’apoplexie : le prince et son conseil concluent sans difficulté que cette province lui appartient de droit divin. Cette province, qui est à quelques centaines de lieues de lui, a beau protester

teinte à celle de la fleur du même nom et de là à celle d'un poème de cette femme passionnée que fut Marceline Desbordes-Valmore. Il se détache, comme nous l'avons déjà vu, sur la couleur du ciel de nuit, emblème du rêve et de la face cachée de la réalité que révèle ce dernier. La courbe de la trajectoire des obus lui rappelle le corps de la femme aimée, sans doute Lou, Louise de Coligny-Châtillon. C'est d'abord l'éclatement de deux obus qui le fait penser aux seins de sa maîtresse : l'image est

généalogiste prouve à un prince qu’il descend en droite ligne d’un comte dont les parents avaient fait un pacte de famille, il y a trois ou quatre cents ans avec une maison dont la mémoire même ne subsiste plus. Cette maison avait des prétentions éloignées sur une province dont le dernier possesseur est mort d’apoplexie : le prince et son conseil concluent sans difficulté que cette province lui appartient de droit divin. Cette province, qui est à quelques centaines de lieues de lui, a beau protester

L'Encyclopédie, 1750-1772 Texte C : Voltaire, Guerre, Dictionnaire philosophique, 1764 Texte D : Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 Quelle vision de la guerre nous présentent ces textes? La guerre est uun sujet récurrent dans la littérature. En témoigne le corpus qui nous est présenté et qui comprend quatre textes datés du XVIIème siècle. Le premier; extrait des Caractères et intitulé Du Souverain ou de la République, fut publié par la Bruyère en 1688. Le deuxième et le troisième textes