La Légalité Des Délits Et Des Peines

trois groupes, selon la gravité du comportement. Il s’agit des crimes, des délits (gravité moyenne) et des contraventions. Cette classification tripartite est le fondement de l’ensemble de la justice pénale. C'est-à-dire que s’il y a commission d’une contravention, le Tribunal de Police ou le juge de proximité est compétent. S’il y a commission d’un délit, le tribunal correctionnel est compétent. Contravention ou délit : la personne mise en cause = le prévenu. Il n’est pas condamné à de la prison

général (Manuel) ; P. Conte et P. Maistre du Chambon, Droit pénal général (Manuel) ; E. Dreyer, Droit pénal général (Manuel) ; J. Pradel et A. Varinard, Les grands arrêts du droit pénal général (Recueil de jurisprudence) ; C. Boccaria, Des délits et des peines ; J-P Jean, Le système pénal. Examen terminal : Ecrit de 2 heures : cas pratique, questions de cours. Droit Pénal Général – Licence 2 – 1er Semestre 2 Droit Pénal Général – Licence 2 – 1er Semestre INTRODUCTION Le droit pénal

A Le principe de non rétroactivité de la loi pénale plus sévère Ce ppe signifie que l'on ne peut être poursuivi pour une infraction qui n'existait pas au moment où l'infraction a été commise, il est un corollaire du principe de légalité des délits et des peines qui entend que le droit pénal soit prévisible notamment pour avoir un aspect préventif. Il a valeur législative art 112-1 Cpénal, Constitutionnelle art 8 de la DDHC et supranationale art 7 de la CEDH Parmi les lois de fond, la loi

2ème année est le droit pénal général c'est à dire la théorie général de l’infraction : quels sont les éléments constitutifs de l’infraction ? (élément matériel et élément  moral). Ces structures d’infractions sont les même pour les crimes et les délits. En droit pénal on ne s’attache pas à une catégorie particulière d’infraction. Nous nous attacherons à ce qui est commun à toutes les infractions. Le cours de droit pénal n’a donc pas cet aspect un peu sensationnel qu’on pourrait attendre de lui.

la cruauté des peines sous l’Ancien Régime, réclamant un surcroît d’humanité avec une égalité accrue entre les citoyens. ‘les peines sont arbitraires dans ce royaume’ disait-on à l’époque, signifiant qu’il n’y avait pas de sécurité juridique du citoyen. Avec les Lumières, est apparue l’idée que la loi doit être un rempart contre l’arbitraire des gouvernant et des juges. Mais c’est surtout l’Italien Beccaria, qui va faire évoluer le droit pénal avec son Traité des délits et des peines (1764). Son objectif

nombreuses critiques au 18s par les Lumières. On lui reproche notamment son caractère arbitraire, dont le symbole était les lettres de cachet, ce qui est incompatible avec le respect des droits individuels. L’ouvrage de Beccaria « traité des délits et des peines » est une sorte de réquisitoire du droit de l’AR. La révolution intervient ensuite et se fait le porte-parole de ses idées nouvelles. En 1791, la constituante unifie le droit criminel et organise la première ébauche d’un code pénal. C’est

attaché à la propriété. En ne sanctionnant pas l’adultère il exprime la liberté … . Le droit pénal se différencie par ses sanctions qui sont de natures répressives, on les appels les peines. On reconnait un texte pénal par la nature de ses sanctions. Les sanctions pénales présentent un caractère répressif, les peines, elles sont destinées à punir un individu, les sanctions civiles visent à réparer un préjudice individuel. Au droit civil, la fonction réparatrice, au droit pénal, la fonction répressive

Il peut se résumer comme étant un droit pénal arbitraire et rigoureux. Il est arbitraire car les sources du droit pénal sont hétérogènes (édits royaux, droit canonique, coutumes) selon les lieux. Il est arbitraire car le juge pénal prononce les peines qu'il veut, qui lui semble les mieux adaptées mais aussi parce que le roi peut soustraire un individu à la justice par les lettres de grâce. On parle alors de justice retenue du roi. La justice est inégale selon la classe sociale à laquelle on appartient

aussi droit criminel, il peut se définir de manière générale comme la branche du droit qui a pour objet la répression des comportements les plus graves. Les infractions pénales sont placées en trois groupes selon la gravité du comportement : crime, délit, et contravention. En droit pénal, le comportement prohibé va être sanctionné par une peine. C’est ce qui va permettre de le distinguer de toutes les autres transgressions de la loi. Ex : lorsqu’un individu est marié, et qu’il décide de se remarier

et a la criminalité. Il n’y a pas de mot pour englober les comportements répréhensibles. On pourrait l’infractionnalité. Mais on n’utilise jamais, on a du droit pénal mais du droit disciplinaire aussi. Donc on utilise délinquance et criminalité. Le délit est une catégorie particulière d’infractions. Mais a aussi un sens large. Au Canada, on parle d’infracteur. le mot ne s’est pas imposé en France car il ne tient pas compte des infractions disciplinaires. La délinquance c’est le fait social en vertu