La Machine Infernale La Voix

dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée. Une horrible, une sanglante, une implacable idée ! Je n'ai plus qu'une pensée, qu'une conviction, qu'une certitude : condamné à mort ! Quoi que je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face avec moi misérable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux détourner la tête ou fermer les yeux. Elle se glisse sous toutes les

J’aime le souvenir de ces époques nues, Dont Phoebus se plaisait à dorer les statues. Alors l’homme et la femme en leur agilité Jouissaient sans mensonge et sans anxiété, Et, le ciel amoureux leur caressant l’échine, Exerçaient la santé de leur noble machine. Cybèle alors, fertile en produits généreux, Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux, Mais, louve au cœur gonflé de tendresses communes Abreuvait l’univers à ses tétines brunes. L’homme, élégant, robuste et fort, avait le droit D’être fier

idée. Une horrible, une sanglante, une implacable idée ! Je n'ai plus qu'une pensée, qu'une conviction, qu'une certitude : condamné à mort ! http://www.poetes.comhttp://www.poetes.com/textes 2 Quoi que je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face avec moi misérable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux détourner la tête ou fermer les yeux. Elle se glisse sous toutes les formes

grandes enseignes, devient tellement insupportable que le secrétaire d’Etat au commerce a finalement promis d’en limiter quelques abus. Mais trop d’élus locaux ont perçu des « péages » en échange de l’implantation d’une grande surface pour élever la voix. Par CHRISTIAN JACQUIAU Expert-comptable, délégué consulaire à la chambre de commerce de Paris, auteur des Coulisses de la grande distribution, Albin Michel, Paris, 2000. Lire : Les enseignes de l’extorsion et aussi : Grande distribution. (1)

la perte de son argent et scande dans une ultime réplique à l’intention du public : « Mes gages, mes gages ! ». Parfois même, l’auteur crée « une intervention », non pas tant à l’intention de la scène que du public. Ainsi, dans La Machine infernale de Cocteau, La Voix interpelle directement le spectateur : « Regarde, spectateur, remontée à bloc, de telle sorte que le ressort se déroule avec lenteur tout le long d’une vie humaine ». L’auteur introduit ainsi le public dans sa pièce, en fait son complice

c’est reposant, la tragédie ; parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on est enfin pris comme un rat, avec le ciel sur son dos, et qu’on n’a plus qu’à crier — pas à gémir, pas à se plaindre , — à gueuler à pleine voix ce qu’on avait à dire, qu’on n’ avait jamais dit et qu’on ne savait peut-être même pas encore » ? Ce propos définit la tragédie comme un genre qui procurerait calme et réconfort car elle représente des personnages privés d’espoir, réduits à n’exister

de l'époque exemple: mise en scène de Ruy Blas avec souci de vérité historique ------------------------------------------------------------------------ Ensuite nous allons étudier la vérité des troupes et des comédiens, ainsi du public. Par la voix de ces comédiens qui sont des gens réels, qui vivent eux-mêmes la plupart des problèmes de leurs personnages ou qui pourraient les vivre, l'auteur fait passer un message au public constituait de personnes réels, avec des opinions variées ("des coeurs

qu'il connaît de la mine (voir les questions traduisant l'ignorance du personnage l.12 et 17). C'est cette focalisation interne qui permettra de dépasser le simple réalisme en ouvrant vers un imaginaire monstrueux. II – Qui se métamorphose en vision infernale La réalité du puits se change en une vision monstrueuse. a – Une mine monstrueuse Le nom du « Voreux » évoque d'emblée un monstre dévorateur. Cette métaphore est longuement filée par la suite : « avalait », « bouchées », « gosier », « viande »,

aussi est fasciné : malgré l’heure tardive (« s’inquiétant de l’heure »), il s’attarde devant la machine. Mais les termes de la description se chargent pour Gervaise de connotation maléfique : Au début, la couleur « cuivre rouge » de l’alambic suggère qqch d’inquiétant (connote le sang, la violence) ; « forme étrange », « mine sombre », « puissant et muet » → personnification de l’alambic. La simple machine devient un travailleur mystérieux, étrange (« un travailleur morne, puissant et muet »). A la

deux adversaires. Voltaire met en lumière les mécanismes de cette machine infernale et en montre toute l’absurdité en rapportant la stupidité des motifs à la taille de l’Univers : la prétention militaire ne crée jamais que des "infiniment petits". Les autres "folies" dénoncées sont liées au fonctionnement de l’esprit humain. On peut noter d’abord les préjugés liés à l’éducation. Ainsi lorsque Micromégas s’adresse aux humains, sa voix de géant crée l’épouvante sur le bateau, l’aumônier croit au diable