La Machine Infernale La Voix

Holmes calculait juste. Quelques instants plus tard, Billy, le petit domestique, entrait, portant la lettre que nous attendions. « Même écriture, me fit observer Holmes en ouvrant l’enveloppe. Et, cette fois, la lettre est signée, ajouta-t-il d’une voix triomphante quand il eut déplié le feuille. Allons, tout va bien, Watson! » Pourtant, à mesure qu’il lisait, je vis son front se rembrunir. « Ah, sapristi ! comment aurais-je prévu ça ? Je crains, Watson, que nous n’ayons espéré trop vite. Pourvu

de preuves immédiates et des plus surprenantes, tirées d’une connaissance profonde de ma propre personne. Dans ces moments-là ses manières étaient glaciales et distraites ; ses yeux regardaient dans le vide, et sa voix, – une riche voix de ténor, habituellement, – montait jusqu’à la voix de tête ; c’eût été de la pétulance, sans l’absolue délibération de son parler et la parfaite certitude de son accentuation. Je l’observais dans ces allures, et je rêvais souvent à la vieille philosophie de l’âme

Michel Tournier (Le roi des aulnes, Gallimard, Paris, 1970, p. 85), « la pureté est l’inversion maligne de l’innocence. L’innocence est l’amour de l’être, l’acceptation souriante de la nourriture céleste et terrestre, l’ignorance de l’alternative infernale pureté – impureté. Satan a singé cette sainteté spontanée et comme innée, en la faisant lui ressembler et en la retroussant : la pureté. La pureté est horreur de vie, haine pour l’homme, passion morbide du néant. Un corps chimiquement pur a supporté

première personne avec le pronom personnel « je » (« me, moi ») et ses déterminants possessifs « mon, ma, mes », -les interjections et les interrogations rhétoriques exprimant l’étonnement et la force des sentiments : « J’ai crié ma misère, hélas ! à voix trop haute ». Alphonse de Lamartine, Épître à Félix Guillemarde, 1837, -les figures d’insistance : anaphore, hyperbole, gradation… « Et jamais je ne pleure, et jamais je ne ris ». Charles Baudelaire, La Beauté, 1857. -le recours à l’apostrophe

professeur et associés à la lecture d’œuvres intégrales. À titre d’exemple, voici cinq séquences possibles : • Objet d’étude : la mixité des genres et des registres Lecture d’une œuvre intégrale : Molière, Dom Juan ou Hugo, Ruy Blas ou Cocteau, La Machine infernale. Groupement de textes extraits du manuel : – Corneille, Le Cid, p. 108 – Hugo, Hernani, p. 115 – Koltès, Roberto Zucco, p. 130 • Objet d’étude : le théâtre dans le théâtre Œuvre intégrale : Corneille, L’Illusion comique ou Anouilh, La Répétition

tournant des années 70 et 80, dans une situation économique intenable : l’augmentation déraisonnée des taux d’intérêts et la chute drastique du cours des matières premières, dont ils sont particulièrement dépendants. C’est le début d’une spirale infernale qui débouchera sur la crise de la dette et la « décennie perdue » pour le développement. En 1982, le Mexique annonce qu’il ne peut plus honorer sa dette. A sa suite, de nombreux pays, croulant sous une dette impayable, cesseront plus ou moins provisoiement

l'imagination incandescente, manquant de calme, avec des enthousiasmes et des répulsions violents et incontrôlés, artiste asocial, à la tenue négligée, aux manières extravagantes, paraissant toujours absorbé par sa musique et cependant attentif aux mille voix de la nature, connaissant la vertu rédemptrice de son art mais dont la raison parfois chancelle. Pour Hoffmann, qui le considère pourtant avec une pitié ironique et amusée, il représente le parfait musicien, ennemi de toute virtuosité inutile et de

tard. Les grands événements Le tiers se déclare « Assemblée nationale » Les États Généraux furent ouverts solennellement le 5 mai 1789, très vite une discussion acharnée éclata sur la façon de voter : « par tête », une voix pour chaque homme, ou « par ordre », une seule voix pour chacun des trois états comme le voulait la tradition. Sous l'impulsion de Mirabeau, les députés du tiers état refusèrent de vérifier leur pouvoir afin d'éviter à tout prix le vote « par ordre ». Ils espéraient ainsi gagner

ont été faits au bénéfice de la plus grande notoriété des auteurs. 2.1 La poésie du XXe siècle Charles Péguy La poésie française du XXe siècle est à la fois héritière et novatrice dans ses thèmes comme dans sa forme avec Dans les mêmes années, des voix singulières se font enune nette prédilection pour le vers libre, mais elle semble tendre avec ceux qu'on a appelé « les Poètes de Dieu » en déclin ou du moins déplacée dans le domaine plus incomme Charles Péguy avec son inspiration patriotique et certain

Anna Karénine (1877), pp. 174-175 – Edward Bond, Rouge noir et ignorant (1985), pp. 194-195 • Le théâtre moderne du xxe siècle : – Jean Genet, Les Bonnes (1947), pp. 138-139 – Samuel Beckett, Fin de partie (1957), pp. 140-141 – Jean Cocteau, La Machine infernale (1934), pp. 190-191 – Jean-Paul Sartre, Les Mouches (1943), pp. 192-193 – Edward Bond, Rouge noir et ignorant (1985), pp. 194-195 • Faire lire aux élèves, dans le cadre des groupements de textes, des textes appartenant à la littérature contemporaine