La Machine Infernale

profit « travailler quinze heures sous les meules, de l’aube au soir ». Les enfants sont donc des machines « qui produit la richesse en créant la misère ». Leurs conditions de travail sont donc totalement « infâmes ». Pour Victor Hugo, le monde de l’usine est comparable à l’enfer, il emploie à différents moments des métaphores pour insister sur la personnification des machines « sous les dents du machine sombre; monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre ». Dans ce passage, il y a trois allitérations

son temps mais la machine. Il y’a ici une déqualification totale et une assenions sociale impossible ! La hiérarchie est chargée de veiller au bon fonctionnement de la chaîne : on voit clairement dans les Temps modernes le contremaître venir vérifier le travail (se que dénonce Chaplin) et on voit le patron au sommet de cette hiérarchie qui contrôle l’usine du haut de son bureau. Ce système enlève toute liberté aux ouvriers et on voit que l’important dans l’usine et la machine et non l’homme. B)

d’abord ce modèle engendre une déqualification des ouvriers, qui sont totalement dépossédés de leur savoir faire, il n’est plus qu’un simple exécutant de tâches répétitives et simplistes. Compensé par un bon salaire, l’ouvrier accepte les cadences infernales, mais la pression est telle que la hausse du pouvoir d’achat n’est plus suffisante pour motiver les ouvriers. Moins motivés donc moins productifs, les ouvriers se révoltent, s’absentent, provoquent des accidents, sabotent, contestent l’autorité

claires et nettes, et les justifications des divers personnages. En effet, suite à la transformation de M. Bœuf, Mme Bœuf prétend qu’elle « ne peut pas le laisser ainsi » et adhère au mouvement. Botard qui d’abord prétendait que c’était « une machine infernale » finit par céder, tout comme Jean, personnage cultivé et littéraire s’il en est, qui clot sa transformation – à laquelle on assiste, et on saluera ici la mise en scène des plus délicates à réaliser – par la phrase suivante : « L’humanisme est

s’accumulent à mesure que les révélations se mettent à jour. Le parasite, victime aveugle d’une véritable machine infernale participe, par sa moquerie et son impiété envers les hôtes, à sa propre extinction. On pensera au tableau de Rudolf SCHLICHTER. , le pouvoir aveugle dans lequel un géant puissant et terrible avance, aveugle, vers le ravin. (j’ai ajouté l’expression « machine infernal » après votre cours.).

plus réelle possible du quotidien du peuple, dans ce cas, les mineurs. L´extrait présenté ici est tiré du début du roman et met en scène les conditions de travail des mineurs comme Maheu et Etienne Lantier, le narrateur de Germinal, dans un milieu infernal où ils sont totalement déshumanisés. En premier temps nous étudierons la façon très précise dont Zola mène la description, puis comment il rend la scène dramatique et fantastique pour comparer la mine à l’enfer. Enfin, nous étudierons comment il

CONCENTRATION ? Mise en relation avec une autre Dona : œuvre : Tel du bétail, Pour nous, le soleil ne brille pas. Pour nous aucune étoile ne s’allume. Pour nous, il n’y a que des roches abruptes, Des murs froids et morts. Les machines à forer la montagne grondent sans répit. C’est infernal. L’air est lourd. Et, dans les ténèbres des galeries, La poussière empoisonnée Colle comme un meurtrier à nos talons, Comme un couteau tranchant Elle entaille nos poumons, Enlève les couleurs de nos joues, Brouille nos

histoire naturelle, de la famille des Rougon- Maquart », Dans ce récit naturaliste, on rencontre Maheu ainsi que ses congénères travaillant dans la mine. Zola décrit les conditions de vie des mineurs. Il souligne la confusion entre l’homme et la machine. Cet auteur venu du journalisme écrit pour mettre à nu la réalité sociale de cette époque. Un texte naturaliste, bien dans le mouvement de l’époque, Zola avec sa plume d’écrivain à mi chemin entre le journaliste et le scientifique nous offre

Des Dames, est une véritable fourmilière. Une armée de vendeurs, des investisseurs, des associés et un patron déterminé conduira le magasin au sommet de sa réussite, écrasant à son passage sans pitié, tous les petits commerces du coin. Cette machine infernale donnera néanmoins naissance à de nombreuses histoires d'amour qui allégeront un peu des passages lourds du récit. Contrairement à d'autres livres de l'auteur, comme notamment Thérèse Raquin, Zola mèle ici la tristesse et la fatalité de la

répondu: «Cʼest bien, ça», ou plutôt: «Cʼest biiien...ça...», avec un accent sur le «bien» et un suspens avant le «ça». Une telle confession, la révélation dʼune décision si grave pour une raison apparemment si dérisoire, met en branle la machine infernale. Pour se justifier, F.2 devra faire défiler toutes les rancoeurs amassées depuis le premier jour. Elle devra présenter toutes les preuves versées à un procès déjà perdu et dont elle est ressortie et ressortira toujours immanquablement condamnée