La Mimésis Théatre

(ainsi que les nombreuses références) permanente chez Valle à travers l’étude conjointe de plusieurs de ses écrits et la comparaison de ceux-ci avec ceux de ses contemporains espagnols et européens. Nous tenterons de donner notre interprétation du théâtre particulier de Valle qui parvint à renouer avec le genre tragique même si celui-ci n’y est plus abordé sous le même angle que dans les œuvres de Lope ou Calderón, par exemple. L’objectif ici de notre étude correspond une fois de plus à la rédaction

même Platon élève le peintre Zeuxis au premier rang parce que les oiseaux, rapportait une fable, venaient picorer les grains de raisin qu’il dessinait. L’art est-il une mimesis, comme le disaient les Grecs, une imitation du réel ? Ou le réel présent dans l’art est-il le fruit de rapports infiniment plus complexes que Le théâtre, selon Giraudoux, se débat entre deux écueils, le réel et l’irréel : « C’est très simple, cela consiste à être réel dans l’irréel. » Cette réflexion faite sur le genre théâtral

de disque optique Clé USB (mémoire flash amovible) Écran tactile Périphériques multifonction Imprimante multifonctions Photocopieur multifonctions Les genres littéraires Genres narratifs Poésie Théâtre L’écriture autobiographique Les genres poétiques Les genres du théâtre La nouvelle Le texte poétique Tragédie et comédie La fable La poésie lyrique Tragédies et comédies Le merveilleux et le fantastique Quelle est la valeur essentielle de la poésie ? Le drame romantique

totale recréation. (Apollinaire intègre à sa poésie toute la réalité et la modernité de la société industrielle en voie d’expansion dans « Zone ») L‘évolution de la peinture est similaire à celle de la poésie. En conformité avec la théorie de la mimesis(imitation) inspirée d’Aristote, la fonction première de la peinture est de représenter le monde. L’évolution des techniques telle que la photographie a remis en cause ce rapport au réel. Ainsi, tout comme la peinture, la poésie abandonne peu à peu

représentation de la réalité. Effets positifs en provoquant des émotions. 1. Sens médical : purgation 2. Sens religieux : cérémonie de purification et d’initiation 3. Sens moral : soulagement de l’âme lorsqu’elle est triste 1. Platon et le problème de mimésis Zeuxis et Parrhasios – Tous deux imitent si bien raisins et voiles qu’ils trompent animaux et hommes. « Pour que la société soit juste, il faut en chasser les artistes » Platon. On condamne l’art. Image des 3 lits L’idée de lit Imitation acceptable

: le théâtre Le théâtre renaissant : une scène en transition Introduction Le foisonnement anarchique des genres dramatiques et la coexistence des formes traditionnelles et nouvelles (seconde moitié du siècle) caractérisent le théâtre français de la Renaissance. La réapparition de la tragédie et de la comédie est en effet parallèle à l’épanouissement des formes dramatiques médiévales. Mais cette distinction révèle surtout un divorce entre public cultivé (voire humaniste, dans le cas du théâtre néo-latin)

et sa généalogie incertaines, à une identité floue : Aristote [- 384-322 avant notre ère] distingue l'épique, le lyrique et le dramatique (fiction narrative ou épopée opposée à la poésie et au théâtre (diégésis vs mimésis : mode de représentation indirect pour le roman, opposé à l'imitation directe au théâtre) - Les premiers romans (XII° siècle) sont des fictions amoureuses écrites en prose pour le divertissement du lecteur mais aussi pour son instruction - Le roman peut tout s'approprier, tout annexer

possible que la comédie puisse user d’autres subterfuges pour effectuer cette correction des mentalités Effectivement la comédie, pour corriger les mœurs, peut aussi s’appuyer sur le comique, les spectateurs ou encore la mise en abyme du théâtre. En effet, le comique est à même de modifier les mentalités, ce qui reprend la devise « catigat ridendo mores ». D’une part, dans la comédie Dom Juan de Molière, à l’acte I, scène 1, Sganarelle (valet de Dom Juan) veut aborder un thème sérieux : l’usage

Boileau dont le premier est cité en bonne part par Voltaire (1694-1778) dans sa Connaissance des beautés et des défauts de la poésie et de l’éloquence dans la langue française (1749) : « J’ai reconnu avec plaisir, par l’effet qu’a produit sur notre théâtre tout ce que j’ai imité ou d’Homère ou d’Euripide, que le bon sens et la raison étaient les mêmes dans tous les siècles. Le goût de Paris s’est trouvé conforme à celui d’Athènes ; mes spectateurs ont été émus des mêmes choses qui ont mis autrefois

côté tout ce qu'il n'espère pas pouvoir traiter avec éclat ». Il faut avoir l’ «art de mêler invention et réalité, que jamais le milieu ne jure avec le début, la fin avec le milieu. » -L’horizon d’attente du spectateur et du lecteur c’est la [mimésis] : « il faut marquer exactement les traits de chaque âge et peindre de couleurs convenables les caractères qui changent avec les années. » -Respect de la bienséance : « ne mets pas sur la scène ce qui doit se passer dans la coulisse, et soustrais