La Mimésis Théatre

est une représentation des jeux sociaux et de la violence sociale, codifiée et maîtrisée. Au lieu d'inquiéter, il rassure. Au lieu d'exciter les passions, il les purge. Ce processus bien connu depuis l'Antiquité grecque est celui qui mène de la mimésis - la compétition des acteurs autour du même objet - à la catharsis - le transfert des pulsions de violence du champ du réel à celui de la fiction. Or le principal effet de la médiatisation du sport, telle qu'on vient de la décrire, est que ce processus

II LA TRAGÉDIE CLASSIQUE ETUDE D’UNE OEUVRE COMPLÈTE  Phèdre de Racine ou la Parole meurtrière Problématique : - Comment, dans un siècle classique, imprégné de culture antique, un auteur, Racine, s’approprie-il un genre et un registre, le théâtre tragique, et un mythe, Phèdre ? Objectifs : - Caractéristiques de la Tragédie Classique : équilibre et parallélismes - La Tragédie au XXº siècle (lecture cursive) : La machine infernale, Cocteau - Du mythe à la tragédie antique

la passion amoureuse dans la mimèsis de l'éthos : l'amour propre de l'héroïne. Manuel Hatier page 172 : La Princesse de Clèves, livre III Principales notions : Rhétorique : la délibération (lien « argumentation ») Les discours rapportés : le rôle du monologue rapporté dans la mimèsis psychologique de l'héroïne. Le vocabulaire des passions Syntaxe : types et formes de phrases. Phrases simples et complexes. La période classique. Prolongement possible théâtre : Phèdre, Racine Texte 2 :

elle-seule. Extrait : « l’obscurité que je m’étais toujours acharné à refouler est en réalité mon meilleur. ». * A partir de ce moment, il va uniquement chercher le plus sombre en lui. Il va donc écrire plusieurs nouvelles, romans, pièces de théâtre : En attendant Godot en 1948. En 1950, il commence Fin de partie. * 1969 : prix Nobel de littérature. * Ses œuvres puisent dans des thèmes récurrents : solitude, cruauté, épuisement, mort et attente. Etude de l’incipit. Quelles informations

Parmi ces archétypes se trouve le Beau, dont on peut avoir une idée par réminiscence. L’œuvre d’art est en quelque sorte une copie de ce Beau idéal, elle s’en approche autant qu’elle le peut. L’art, dans cette conception, est ainsi l’imitation (mimèsis) d’un Beau uniquement intelligible. 3.2 Aristote Aristote Corbis Aristote se démarque de Platon en ce qu’il opère un retour à la contingence du monde. Sa conception de l’imitation ne se réfère pas à un ordre transcendant, mais à la Nature

acceptions de deux notions fondamentales, la mimesis (imitation dialoguée) et la diegesis (le récit assumé par un tiers extérieur à l’action). Des théoriciens comme A. Jolles, K. Hamburger et G. Genette ont abondamment disserté sur le sens et la recevabilité transhistorique de ces classifications. Le XIXème siècle, récupérant et remaniant ces données, distingue pour longtemps trois grands genres, l’épique (roman), le lyrique (poésie) et le dramatique (théâtre). Mais ce qui est beaucoup plus important

distinguaient deux sortes de poètes, le poeta, l'artisan des mots, et le vates, le poète inspiré, le prophète....  Disons que La Fontaine est un poeta, et qu'il n'a évidemment pas sa place au panthéon des poètes rimbaldiens. • Toutefois, une pièce de théâtre classique ou une fable de la Fontaine ne doit pas négliger une étude de la versification, qui a en elle-même une valeur, sinon poétique, pour le moins argumentative. Toutefois, si l'on s'en tient à une définition moderne de la poésie (l'étymologie

impératif de remobiliser les distinctions entre auteur/narrateur/personnage La qst° renvoie à celle des points de vue et donc à tout ce qu’on sait sur les qst° de la focalisation recoupant des stratégies différentes. Une qst° qui ne se pose pas au théâtre où les psges articulent par rapport à leur partenaire le point de vue, considérer que les voix de l’auteur réparties entre les personnages, c du conflit de ces voix que nait le texte. N’interdit pas un point de vue particulier. Sartre accorde à Hoederer

de la fin du Moyen-Age, XVe-XVIe. Depuis la renaissance des genres antiques, mi-XVIe, la farce périclite ; ce n’est plus qu’à peine un genre littéraire, c’est souvent une pratique scénique inorganisée ; les farces sont parfois représentées sur des théâtres en accompagnement de pièces plus considérables, mais aussi aux carrefours, dans les foires, sur les marchés ; notamment par des charlatans qui appâtent le chaland avec des petits sketchs pour vendre leurs drogues – sur le Pont-neuf (Turlupin), sur

s’intéressent à plaire au spectateur, respect des proportions, harmonie, une évolution par rapport à l'art archaïque : c'est de l'art illusionniste (ex: parthénon). 2) Un art intellectuel, qui exprime un idéal de beauté. Sens de la notion de mimesis : débat entre Platon et Aristote, tension entre deux pôles de l’art antique. - Un idéal très anthropomorphique, mais forme humaine idéale : un art finalement humaniste. Montre un idéal de beauté pris dans les corps humain dont les proportions