La Misanthropie Dans Le Misanthrope

s'oppose à la comédie de mœurs. Dans ce genre de comédie, un personnage est doté d'une manie, d'un caractère, d'une obsession qui l'oppose aux autres personnages. Ce défaut particulier est dénoncé. Par exemple, la misanthropie d'Alceste est stigmatisée par Molière dans sa pièce Le Misanthrope. En effet ; même si l’on retrouve plusieurs type de comiques (de mœurs, satirique etc.) ; le comique de caractère prédomine, centré autour de la figure d’Alceste qui se caractérise par ses bouderies ses éclats de

auquel correspondent deux sortes de déformations, pourrait-on dire, Célimène et Arsinoé, dans le premier cas, Alceste et Oronte dans le second. Alceste est bien dans la ligne des héros moliéresques vivant une contradiction intime — bien que misanthrope, il est amoureux d’une coquette —, mais il n’en est pas moins singulier, car il est la seule des personnages de Molière dont le défaut corresponde à première vue à l’excès d’une qualité : l’exigence morale. Alceste refuse le mensonge et l’hypocrisie

la haine envers la société : Mais, individuellement, il peut tomber amoureux de quelqu’un comme Célimène, dont il est fou amoureux. Il peut aussi avoir des amis, comme Philinte, même s’il est souvent en désaccord avec lui. On peut dire qu’il est misanthrope envers le genre humain et non envers une personne en particulier.  « Non : elle est générale, et je hais tous les hommes :  Les uns, parce qu’ils sont méchants et malfaisants,  Et les autres, pour être aux méchants complaisants,  Et n’avoir

jusqu'à s'assoir devant le public pour discuter ou échanger des opinions contradictoires ou argumentées. C'est le cas pour le théâtre de Molière qui offre souvent un débat d'idée. Ainsi dans Misanthrope, la première scène est un succession de longues tirade où Alceste expose toute les raisons de sa misanthropie, dénonce l'hypocrisie des relations sociales, déplore que les attentions et les égards ne soient pas seulement réservés au personne que l'on estime. Quant à Philinte, il admet les défauts de

Ancrage historique ! - Echos littéraires entre auteurs du XVII°s = Ambition réalisée comme le prouve la convocation de traits communs, Molière et La Bruyère, la pédanterie – Oronte ou Madelon et Cathos et Acis , la misanthropie - Alceste et Timon (XI- Rque.155 ), l'aspiration bourgeoise à la noblesse – M.Jourdain et les Crispins (VII- Rque.9) - Le pluriel, forme de généralisation- Corneille

le philosophe n’en est pas moins un homme qui vit en société et qui ne fuit en rien les relations avec ses semblables. On note en outre l’insistance sur la notion de vie collective, sur le refus d’une image « sauvage » de l’homme solitaire et misanthrope : L’homme n’est point un monstre qui ne doive vivre que dans les abîmes de la mer ou dans le fond de la foret : les seules nécessités de la vie lui rendent le commerce des autres nécessaire ; et dans quelqu’état où il puisse se trouver, ses besoins

 Le Misanthrope, de Molière Anthologie raisonnée 1re S 2010-2011 1. La structure de la pièce Par Enora Corbel La pièce n’est-elle qu’une succession de conversations ou y a-t-il une intrigue bien identifié ? Ou bien des intrigues ? Alors lesquelles ? La pièce est composée de trois intrigues. Toutes ces intrigues sont énumérées. La première est amoureuse. Elle concerne les fiançailles d’Alceste avec Célimène. En effet on peut se demander si oui ou non Alceste va réussir

Saison 2013/2014 Fiche pédagogique n°3 LE MISANTHROPE SOMMAIRE 1. L’œuvre et son contexte 1.1. Molière en 1666 1.2. Le contexte historique 1.3. Le contexte socioculturel 1.4. Le contexte dramaturgique 1.5. Le Misanthrope ou l’Atrabilaire amoureux 2. Le Misanthrope de Molière 2.1. Résumé de la pièce 2.2. Synopsis 2.3. Pour entrer dans la pièce : la scène d’exposition 2.4. Les personnages et la distribution 3. Le Misanthrope des Cartoun Sardines 3.1. Note d’intention

Le Misanthrope, Molière - Acte III Scène 4 Introduction : Dans la scène 3, Célimène a fait le portrait d'Arsinoé. (Elle s'intéresse au monde). On voit apparaître le personnage en connaissant ses caractéristiques grâce à Célimène. C'est Arsinoé qui est demandeuse de l'entrevue, on croit alors qu'elle va diriger les choses et prétendre ne pas s'attarder. Mais Arsinoé est victime des propos de Célimène. Celle-ci se débarrasse d'Arsinoé mais aussi d'Alceste. On peut de ce fait étudier la pièce

provocation et de violence. La psychologie de Tibère ne se laisse toujours pas approcher et demeure mystérieuse. On sait qu’il fut amateur d’art, de peinture et de poésie, qu’il était grand et large d’épaules, que son peuple ne le comprenait pas. Sa misanthropie transparaît dans nombre de ses dires, tout comme son impopularité tient dans cette formule, que la foule clama quand elle fut certaine de sa mort : « Tibère au Tibre ! » Un autre de ses surnoms, sans équivoque, provient des légionnaires commandés