La Misanthropie Dans Le Misanthrope

imaginaire peut à la fois « tirer de l’erreur » et « divertir » le public ? [Introduction] Les comédies de Molière au XVIIe siècle ont souvent mis en évidence des défauts humains tels que l’avarice avec Harpagon dans L’Avare, la misanthropie avec Alceste dans Le Misanthrope sans oublier M. Jourdain dans Le Bourgeois gentilhomme qui souhaiterait outrepasser sa condition sociale. Ainsi, Molière propose une vaste étude des moeurs et des caractères qui se poursuit dans Le Malade Imaginaire avec Argan

succession des deux « que », l’un pronom exclamatif, l’autre conjonction de subordination crée le parallélisme entre ces deux parties de la phrase. Fantasio ne semble guère apprécier la joie vaine des autres dans la fête. Il tend bel et bien vers une misanthropie et une sorte d'asociabilité : la vanité et l’illusion dans lesquelles se fourvoient les autres l’irritent. -         L’enchaînement des répliques dit certes la vivacité de Fantasio mais aussi parfois son désespoir : « Tu as le mois de mai sur

aveugles à eux-mêmes et demeurent fixes. Le substrat de cette conception des choses est à rechercher dans la fameuse théorie des humeurs (le sang, le flegme, la bile et l’atrabile) dont l’équilibre est condition de bonne santé. Le sous-titre du Misanthrope est d’ailleurs L’Atrabilaire amoureux ; quant aux autres héros, ils sont clairement présentés comme relevant de tel ou tel type de caractère : Tartuffe, « gros et gras, le teint frais, la bouche vermeille » (v. 233) est visiblement un sanguin, ce

COMMENTAIRE COMPOSÉ « Voyage au bout de la nuit », de Louis-Ferdinand Céline Le narrateur, Ferdinand Bardamu, est médecin dans une banlieue misérable et sordide du Paris de la fin des années vingt. En dépit de sa misanthropie, il s’est attaché à un enfant, Bébert, qui est bientôt atteint de la typhoïde. Venu passer la journée à Paris afin d’obtenir, en vain, de son ancien professeur de médecine un moyen de sauver Bébert, il doit s’en retourner dans sa banlieue. Son désespoir est à son comble

et Mr Andreyew) Il opère principalement dans le brouillard et dépouille ses victimes. Il laisse toujours sa carte de visite près du corps des victimes. Il habite dans une pension au 21, Russel Square -Dr Hyde : pensionnaire Il est silencieux et misanthrope et ne professe plus. *Il boite* -Mr Collins : pensionnaire Il a une figure toute ronde où le sourire est installé à demeure. Il place des appareils de radio. *Il bégaie* -Mr Boris Andreyew : pensionnaire Il est russe et Mrs Hobson a un faible

nombreuses comédies de Molière. Dans ce genre de comédie, un personnage est doté d'une manie, d'un caractère, d'une obsession qui l'oppose aux autres personnages. Ce défaut particulier est dénoncé. Par exemple, la misanthropie d'Alceste est stigmatisée par Molière dans sa pièce Le Misanthrope, ou aussi bien dans lHYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Avare_ou_l'École_du_mensonge"'HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Avare_ou_l'École_du_mensonge"Avare où Harpagon aime son or, bien plus que n'importe

retourne ou non la tête en m’entendant frapper, je jette la nature humaine à pile ou face sur la tombe d’Alexandre : dans deux jours les hommes comparaîtront devant le tribunal de ma volonté ». (III,3) * Misanthrope Contrairement à ce qu’il a été, Lorenzo a évolué en véritable misanthrope, haïssant et méprisant toute l’humanité. Sa solitude et son orgueil le poussent à s’isoler dans cette haine qui l’habite, qui, peut être, finit par évoluer en haine de lui-même. Ainsi, Lorenzo va même jusqu’à

ma mère enceinte de moi ?» à la scène 3). C'est donc un regard très sombre que les personnages portent sur eux-même. Dans ces moments on ressent également la solitude des personnages : Philippe peu à peu abandonné par les siens, Lorenzo que sa misanthropie met naturellement à l'écart. La pièce n'est pas dénuée de figures vertueuses, de personnages qui n'ont pas perdu leur humanité en se concentrant sur l'assouvissement de leurs manigances personnelles mais sont au contraire ouvert sur les autres

avec les personnages de ses pièces ? Il est le mari vingt ans plus vieux que sa bien-aimée dans L’école des femmes, il est le déçu dans Le Misanthrope, il rit de sa peur de la mort dans Le malade imaginaire. Mais ses pièces valent aussi pour nous : nous rions de notre avarice avec L’avare, de notre coquetterie avec Les précieuses ridicules, de notre misanthropie avec Alceste, et de notre jalousie avec L’école des femmes. Une fois le rideau tombé, le spectateur est ainsi apaisé de ses passions, soulagé

cette pièce des rois et des reines et l’on apercevra d’autres représentants de la noblesse chez Molière : Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux en 1661 ; Dom Juan en 1665 ou les Amants magnifiques en 1670, sans compter les petits marquis du Misanthrope ou des Précieuses ridicules. Idem chez Marivaux (par exemple dans le Triomphe de l’amour). Plus particulièrement dans le Bourgeois, on trouve deux représentants de la noblesse : Dorante et sa marquise. Ils incarnent à la fois la tentation de M.