La Mondialisation Et Les Principes Des Marchés Financiers

C O N F É D É R AT I O N I N T E R N AT I O N A L E D E S S Y N D I C AT S L I B R E S ( C I S L ) GUIDE SYNDICAL DE LA MONDIALISATION (DEUXIÈME ÉDITION) CISL 5 Boulevard du Roi Albert II, Bte 1 1210 Bruxelles Belgique Tél. : ++32-2-224.02.11 Fax : ++32-2-201.58.15 Courrier électronique : internetpo@icftu.org Ce guide est aussi disponible sur le site de la CISL à l’adresse suivante : (les versions dans d’autres langues sont incluses) http://www.icftu.org/pubs/globalisation Ce guide

une vocation universelle. Les attributions qui lui sont dévolues font de l’OMC la clé de voûte du commerce international et de la mondialisation en particulier. Le phénomène de la mondialisation avec son corollaire n’est pas aussi étranger dans la mise en place et la consolidation des institutions internationales régissant l’économie et le commerce. La mondialisation a remis le sujet de la réglementation des échanges sur le devant de la scène eu égard à ses effets qui sont ambivalents et difficilement

l’heure où l’on traverse une crise de la modernité, il n’est pas difficile d’apercevoir un essoufflement de ces caractéristiques de l’Etat avec un retour en force de tout ce qui compromet son autorité et son autonomie, à la fois dans le cadre de la mondialisation mais aussi à travers ses mouvements de décentralisation, de régionalisation et de fédéralisation rampante. Il est, en effet, convenu aujourd’hui de diagnostiquer cette crise du modèle étatique et, plus particulièrement, de l’Etat Providence en

1 Les banques dans la mondialisation Marc Mousli, chercheur associé au LIPSOR (CNAM, Paris) Pour le grand public, la globalisation est synonyme de délocalisations, de dommages considérables aux ressources vivrières des pays « du Sud » et de domination d’un « Nord » manipulant les monstres (fatigués) que sont le FMI, la Banque mondiale et l’OMC. Les économistes, même les plus engagés dans les combats contre les injustices et les inégalités, en ont une vision plus nuancée, mais ne ménagent pas

MONDIALISATION ET PUISSANCE Quelques réflexions historiographiques en lien avec les nouveaux programmes de Première et Terminale. Paul Steib est professeur d’histoire-géographie au lycée Henri Meck de Molsheim. Il a assuré la formation sur la question de contemporaine « L’Empire britannique » pour les candidats à l’agrégation interne d’histoire-géographie (2012-2013). Cette contribution porte sur l’économiemonde britannique et propose des réflexions sur les rapports entre puissance et mondialisation

en assurance Principes de valorisation et de convergence L’environnement réglementaire financier, comptable et prudentiel est pour les assureurs en pleine effervescence tout en étant relativement convergent dans ses différentes évolutions. Nous avons souhaité avec ce dossier technique OPTIMIND dédié aux normes IFRS, expliquer les principaux objectifs poursuivis par l’IASB, notamment avec la norme IFRS 4, applicable aux passifs d’assurance. Que doit-on penser de cette mondialisation des normes, notamment

LES ETATS UNIS DANS LA MONDIALISATION (Les dossiers de la mondialisation, dossier n°12) Il semble en effet, comme le souligne Jacques Mistral, que rien de constructif ne puisse être entrepris sans les Etats-Unis. Pour autant, les années qui viennent de s’écouler montrent que les choix stratégiques et diplomatiques de cette nation n’ont pas toujours joué en faveur des équilibres internationaux. L’élection de Barak Obama et l’arrivée de la nouvelle administration

LA MONDIALISATION Les grands concepts/définitions géo-économie mond° -> réseaux économie : science qui étudie à tout moment de l’histoire la rareté de ce qui est utile (au sens néo-classique) -> ressources de la terre -> enjeux qui découlent de cette rareté -> argent/valeur marchande des choses la rareté n’est pas la même en fction de l’époque/lieu ce qui est rare ‘hui : ressources énergétiques -> enjeux climatiques/géologiques pauvres : ressources alimentaires

traduit, au niveau économique, par l’émergence de « l’économie domaniale » : si les échanges ne cessent pas totalement, les grandes artères commerciales datant de l’Empire romain sont mises en sommeil. Le commerce se focalise au niveau local (foires, marchés…) et les échanges internationaux tendent à se tarir. A partir du Xème siècle, la phase d’expansion que connaît l’Europe occidentale va permettre l’avènement de « l’économie féodale ». Ses origines sont à recherchées dans :

1700-1750, l'économie ne jouait qu'un rôle mineur, les échanges étaient contraint par une infinité de règles, de barrières et de passe droit. Les prix résultaient d'avantage de décisions publiques ou corporatistes (par volonté gouvernementale) que du marché. L'essentiel de la production était destiné à l'auto-consommation ou était livré à titre de redevance au propriétaire du sol (seigneur ou clergé). Seul quelques marginaux s'intéressaient à l'économie. Il faut attendre Adam Smith (1723-1790) et son