La Monstrueuse Parade

RIMBAUD, « Parade », Les Illuminations. «Des drôles très solides. Plusieurs ont exploité vos mondes. Sans besoins, et peu pressés de mettre en œuvre leurs brillantes facultés et leur expérience de vos consciences. Quels hommes mûrs ! Des yeux hébétés à la façon de la nuit d'été, rouges et noirs, tricolores, d'acier piqué d'étoiles d'or ; des faciès déformés, plombés, blêmis, incendiés ; des enrouements folâtres ! La démarche cruelle des oripeaux ! - Il y a quelques jeunes, - comment regarderaient-ils

hymnes évoquent l’idéal patriotique et donnent du courage au combat. Il s’agit ici de défendre la République. C’est donc une exaltation de la nation. L’Homme l’emporte sur la Nature. Le tambour rythme cette marche, évocation des musiques et des parades militaires. Cette foule semble inépuisable. La tonalité épique se caractérise par des procédés d’agrandissement comme l’emploi de pluriels, de superlatifs, de comparaisons et de métaphores hyperboliques. Dans ce passage, il

les minauderies poissardes de la Grande-Duchesse. Oh ! le public de nos jours est un public intelligent, délicat et honnête : Molière l’ennuie ; il applaudit la musique de mirliton de MM. Offenbach et Hervé ; il encourage les niaiseries folles des parades modernes. Évidemment, ce public-là siffleraitGerminie Lacerteux, coupable d’avoir du sang et des nerfs comme tout le monde. Et pourtant je jurerais qu’un faiseur se chargerait de la lui imposer. Il s’agirait simplement de transformer Germinie en

me servirait-elle ? Le dragon surgit d’on ne sait où. Nous ignorons où se trouve son repaire. Il disparaît comme il est venu. Nous ne pouvons deviner où il se rend. Eh bien, soit ! Revêtons nos armures. Au moins nous mourrons dans nos vêtements de parade. Le second chevalier n’avait pas fini d’endosser son pourpoint d’argent qu’il s’interrompit et détourna la tête. Sur cette campagne noire, noyée dans la nuit, plongée dans un néant qui semblait sourdre de la terre elle-même, le vent s’était

les minauderies poissardes de la Grande-Duchesse. Oh ! le public de nos jours est un public intelligent, délicat et honnête : Molière l’ennuie ; il applaudit la musique de mirliton de MM. Offenbach et Hervé ; il encourage les niaiseries folles des parades modernes. Évidemment, ce public-là sifflerait Germinie Lacerteux, coupable d’avoir du sang et des nerfs comme tout le monde. Et pourtant je jurerais qu’un faiseur se chargerait de la lui imposer. Il s’agirait simplement de transformer Germinie en

sont dissipés, − oh les pierres précieuses s'enfouissant, et les fleurs ouvertes ! – c’est un ennui ! et la Reine, la Sorcière qui allume sa braise dans le pot de terre, ne voudra jamais nous raconter ce qu'elle sait, et que nous ignorons. Parade Des drôles très solides. Plusieurs ont exploité vos mondes. Sans besoins, et peu pressés de mettre en oeuvre leurs brillantes facultés et leur expérience de vos consciences. Quels hommes mûrs ! Des yeux hébétés à la façon de la nuit d'été

me servirait-elle ? Le dragon surgit d’on ne sait où. Nous ignorons où se trouve son repaire. Il disparaît comme il est venu. Nous ne pouvons deviner où il se rend. Eh bien, soit ! Revêtons nos armures. Au moins nous mourrons dans nos vêtements de parade. Le second chevalier n’avait pas fini d’endosser son pourpoint d’argent qu’il s’interrompit et détourna la tête. Sur cette campagne noire, noyée dans la nuit, plongée dans un néant qui semblait sourdre de la terre elle-même, le vent s’était levé.

d’agresser le public en faisant le choix de la grossièreté et de la violence. Pièce moderne avec la révolte de la société et des formes du drame naturaliste mis en place par le théâtre libre d’Antoine André. Le centre de la pièce est la figure monstrueuse et ridicule du père UBU, il est l’incarnation de l’imbécilité humaine, la goinfrerie, la bassesse, la luxure, c’est un tyran. Cette pièce est au départ un projet d’écolier représenté dans un théâtre de marionnettes. Le changement de décor est marqué

vies. A travers les différentes situations vécues énumérées, nous pouvons constater des échecs et des acquis. Son objectif est de donner un peu de bonheur si minime soit -il. Vidéo : - Divers reportages sur You tube - Film freaks la monstrueuse parade de Tod Browning : Film de 1932, avec des personnes atteintes de polyhandicap, et handicap. Ce film m’a réellement touché, car nous pouvons distinguer les refus et les acceptations, face à la différence physique des acteurs. Ce film est un

des façons nouvelles de regarder des sujets familiers, afin de se battre contre l'ennui. L'esthète, dans une subversion que les années soixante allaient s'approprier comme une de leurs caractéristiques, propose la définition de la vie comme parade monstrueuse pour servir d'antidote à la vie comme ennui. Les modèles des photos d'Arbus ont tous un air de famille, sont des habitants d'un même village. Il se trouve seulement que ce village peuplé d'idiots, c'est l'Amérique. Au lieu de montrer l'identité